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Lesdeux premiĂšres assemblĂ©es en langue des signes polonaise ont Ă©tĂ© formĂ©es en 2006. Aujourdâhui, il y a 13 assemblĂ©es et 22 groupes et prĂ©groupes qui prĂȘchent dans cette langue. Des membres de lâĂ©quipe de traduction en langue des signes polonaise Ă lâĆuvre. Nous sommes convaincus que la parution des Ăcritures grecques chrĂ©tiennes. Traduction du monde
La langue des signes française, ou LSF, est utilisĂ©e par plus de 100 000 personnes en France. Langue Ă part entiĂšre, elle est dotĂ©e dâune syntaxe et dâune grammaire qui permet des inventions artistiques et des dĂ©tournements littĂ©raires. La LSF est considĂ©rĂ©e, depuis 2008, comme langue de la RĂ©publique ». Pourtant, elle peine Ă se faire connaĂźtre et reconnaĂźtre. En Bretagne, notamment Ă Rennes, plusieurs structures, entreprises ou associations, encadrent lâapprentissage et lâexercice de cette langue. Tour dâhorizon. Les origines dâun malentendu Philippe Angele Nous avons pris langue et rencontrĂ© Philippe Angele, directeur de Visuel Bretagne, un centre de formation de la LSF sis Ă Rennes. Un interprĂšte traduisait notre conversation. Le directeur tient Ă ce que la singularitĂ© de cette langue â la beautĂ© du geste, pourrait-on dire â soit exprimĂ©e. On la parle depuis la nuit des temps », signe-t-il en souriant. Pourtant, il constate un manque de reconnaissance » Ă lâĂ©gard de la LSF, particuliĂšrement en France. Il nous lâexplique par un aperçu historique stimulant. Avant 1880, les sourds avaient un bon niveau les sourds Ă©taient bien instruits et faisaient des mĂ©tiers intellectuels », nous raconte-t-il. En 1760, LâabbĂ© Charles Michel de lâĂpĂ©e fut le premier entendant Ă sâintĂ©resser Ă une vĂ©ritable langue des signes. Il est Ă lâorigine dâune instruction collective et de lâinstitut national des jeunes sourds. LâabbĂ© Charles Michel de lâĂpĂ©e Un congrĂšs sâest tenu Ă Milan, en 1880, organisĂ© Ă lâinsu des personnes sourdes, poursuit Philippe Angele. Lâobjectif, câĂ©tait de montrer que, grĂące Ă une Ă©ducation oraliste, on pouvait faire parler les sourds. Un vote a dĂ©cidĂ© que la langue des signes devait ĂȘtre interdite pour lâinstruction des sourds. Aux Etats-Unis, ce fut le contraire. La langue des signes a continuĂ© Ă se pratiquer. Câest Ă partir de lĂ que lâEurope a pris beaucoup de retard, notamment par rapport aux Etats-Unis ». Aujourdâhui encore, le manque de reconnaissance se fait sentir. Philippe Angele constate En ce moment, nous vivons une pĂ©riode dâĂ©lection prĂ©sidentielle nous nâavons pas accĂšs aux dĂ©bats et programmes des candidats. Nous sommes trĂšs peu informĂ©s ». Les structures en Bretagne Aujourdâhui, il convient de rattraper ce retard ». Pour habiter une langue », selon lâexpression de lâĂ©crivain Cioran, il faut avant tout en apprendre les rĂšgles. Visuel, créé en 1990 Ă Paris », avait pour objectif dâharmoniser lâenseignement de la langue des signes ». A Rennes et en Bretagne, Visuel rĂ©unit chaque annĂ©e environ 2500 personnes. La formation suit les objectifs des cycles A1, A2, B1, B2 du Cadre EuropĂ©en Commun de RĂ©fĂ©rence pour les Langues CECRL ». Nous avons un certain nombre de formations qui sâadressent Ă tous les publics, aux parents, aux enfants, sourds, malentendants ou non, aux salariĂ©s, Ă tous ceux qui veulent venir apprendre la langue des signes. Ils peuvent venir dans nos locaux. Nous nous dĂ©plaçons aussi, Ă lâextĂ©rieur, en Bretagne, notamment dans les entreprises, pour sensibiliser » nous explique Philippe Angele. Dâautres entreprises ou associations offrent des formations Ă Rennes et en Bretagne, notamment Urapeda. On sait que lâUniversitĂ© de Bretagne Occidentale propose une formation professionnelle en deux ans. Un annuaire en ligne donne une liste non exhaustive mais vraiment complĂšte des structures bretonnes liĂ©es Ă la LSF. La langue des signes française a trouvĂ© sur internet un moyen dâexpression nĂ©cessaire. MalgrĂ© la fermeture de web sourd, le premier mĂ©dia Ă destination des sourds et malentendants, on trouve dâautres plateformes et sites chaĂźnes YouTube, dictionnaire vidĂ©o en ligne, cours en ligne, recherche dâemplois. Des usages de la LSF Lâusage de la LSF se satisfait Ă elle-mĂȘme comme langue, elle est riche en expressions et, dans son cas, en expressivitĂ©. Elle sâavĂšre mĂȘme surprenante lâamour, par exemple, figure deux mains, comme des marionnettes, dont les deux bouches se font un baiser. Nicolas Sarkozy est quant Ă lui reprĂ©sentĂ© par la forme pointue de ces sourcils ! Plusieurs phĂ©nomĂšnes, de tradition oraliste, tendent Ă gommer la singularitĂ© de cette langue. Or, elle est rĂ©gie par des rĂšgles internes particuliĂšres. Prenons le temps, dans la LSF comme il nâexiste pas de conjugaison, le signeur situe lâaction sur une ligne temporelle. De mĂȘme, sa grammaire est en 3D, ce qui permet dâexprimer plusieurs idĂ©es de maniĂšre simultanĂ©e. Comme nous lâexplique Philippe Angele, lâune des grandes prĂ©occupations de Visuel touche au monde du travail ». Les sourds ou malentendants peinent, non seulement Ă occuper certains postes, notamment qualifiĂ©s, mais se retrouvent souvent, au travail, en situation dâisolement. La sensibilisation et lâoffre de formation proposent aux acteurs du monde du travail dâacquĂ©rir au moins les bases de la LSF. Et la culture ? Est-elle accessible aux sourds et malentendants ? A Rennes, aux Champs Libres, des efforts sont rĂ©alisĂ©s pour faciliter lâaccĂšs Ă la culture pour les sourds et malentendants boucle magnĂ©tique, rendez-vous en LSF ou encore un pĂŽle culture sourde Ă la bibliothĂšque. Entre autres, plusieurs institutions culturelles proposent des temps forts autour de la LSF, comme le Triangle ou le Théùtre du Cercle. Plusieurs figures nationales et locales oeuvrent Ă donner Ă cette langue ses lettres signĂ©es de noblesse. Pensons Ă la comĂ©dienne ClĂ©mence Colin ou, plus originale, la rappeuse LaĂ«ty, qui traduit le hip-hop en langue des signes française. Consulter le site de Visuel LSF
dessignes dans ses magasins. Carrefour annonce un plan dâaction visant aÌ deÌvelopper lâapprentissage de la langue des signes française (LSF) dans ses magasins, afin de proposer la meilleure expeÌrience possible aÌ ses Clients sourds et malentendants. La satisfaction client est au cĆur de la mission du Groupe.
ï»żLa Coordination Pastorale des Sourds de France a rĂ©alisĂ© une vidĂ©o de la priĂšre Notre PĂšre, dans sa nouvelle traduction, en Langue des Signes Française. Sur le mĂȘme thĂšme La Bible en Langue des Signes Française pour les personnes malentendantes et sourdes Les traductions des quatre Ă©vangiles et des livres de la GenĂšse et de Jonas qui composent la collection La Bible fait signe ont dâabord Ă©tĂ© proposĂ©es sous forme de DVD avant dâĂȘtre publiĂ©es en libre accĂšs sur le site La Bible LSF. Ces vidĂ©os dâanimation en Langue des Signes Française et sous-titrĂ©es sont des des outils importants pour lâaccompagnement en catĂ©chĂšse des personnes sourdes. Messe LSF, la chaĂźne des lectures de la messe dominicale en langue des signes Voici une initiative portĂ©e par une interprĂšte en Langue des Signes Française LSF du diocĂšse dâAlbi. Corinne FarrĂ© a créé sa chaĂźne YouTube Messe LSF via laquelle elle diffuse chaque semaine les 4 lectures du prochain dimanche, traduites en langue des signes. Les cĂ©lĂ©brations dominicales en LSF pour les sourds et malentendants Le site internet du diocĂšse de Paris recense les propositions de cĂ©lĂ©brations eucharistiques dominicales signĂ©es en LSF Ă Paris et en Ăle de France. Par ailleurs, en ce temps de crise sanitaire, la Coordination Pastorale des Sourds de France a mis en place des cĂ©lĂ©brations signĂ©es » retransmises en direct afin que les personnes sourdes et malentendantes puissent suivre depuis chez eux, sur ordinateur, la liturgie dominicale doublĂ©e en Langue des Signes Française LSF. SantĂ©, handicap le calendrier des journĂ©es et Ă©vĂ©nements de sensibilisation JournĂ©e mondiale de la Trisomie 21, Dimanche de la santĂ©, JournĂ©e mondiale des sourds ⊠voici un calendrier qui pourra vous aider au quotidien pour mobiliser autour des questions liĂ©es au handicap et aux maladies invalidantes. MisĂ©ricorde et handicap lors des journĂ©es et fĂȘtes du pardon De nombreux diocĂšses ont poursuivi la dynamique de lâannĂ©e de la MisĂ©ricorde 2016 en proposant rĂ©guliĂšrement des JournĂ©es du Pardon », FĂȘtes du pardon » qui invitent Ă un itinĂ©raire qui peut conduire Ă recevoir le sacrement de la RĂ©conciliation. En voici un aperçu avec lâexpĂ©rience du diocĂšse de Sens-Auxerre qui, chaque annĂ©e, organise une fĂȘte du pardon par doyennĂ©. Pour vous aider CatĂ©chĂšse et handicap Faire le point sur chaque handicap FragilitĂ© et souffrance PriĂšre et vie spirituelle Crise sanitaire et catĂ©chĂšse Le coin priĂšre Hozana Zoom sur ... Un numĂ©ro de l'Oasis
DĂšslors, ils travaillent Ă la requalification de la langue des signes. En parallĂšle, une rĂ©flexion est menĂ©e sur lâenseignement auprĂšs des Ă©lĂšves sourds. La philosophie bilingue Langue des Signes Française (LSF) / Français commence Ă germer dans les esprits. En 1980 est créée lâassociation « 2 Langues pour une Education ».
AutorisĂ©e dans l'Hexagone depuis 1977, la langue des signes française LSF est devenue un motif de fiertĂ© et un symbole de la culture sourde. MĂȘme si seulement une minoritĂ© de sourds maĂźtrise aujourd'hui couramment la LSF, cette langue se diffuse petit Ă petit, y compris auprĂšs du monde entendant. Elle constitue une passerelle entre deux mondes et deux cultures, mise Ă l'honneur Ă l'occasion de la JournĂ©e internationale des langues des signes cĂ©lĂ©brĂ©e le 23 septembre. En pleine prĂ©paration de son nouvel album, le rappeur Erremsi n'est jamais loin de son binĂŽme de travail, Elodia Mottot. Juste Ă cĂŽtĂ©, la jeune femme s'entraĂźne Ă chansigner, c'est-Ă -dire traduire les textes de l'artiste en langue des signes française. Erremsi est connu dans la communautĂ© sourde pour proposer depuis des annĂ©es des clips et des concerts bilingues. L'artiste de 33 ans est enfant de deux parents sourds, comme l'illustrent certaines de ses paroles de chanson "On se moquait de moi Ă l'Ă©cole quand je rĂ©pondais avec des signes. Tu trouves ça marrant, bah viens qu'on Ă©change !""Que mes concerts soient aujourd'hui signĂ©s, interprĂ©tĂ©s ou chansignĂ©s, c'est quelque chose de fort d'un point de vue super personnel parce que j'ai l'impression que je peux partager ma musique avec mes parents, donc ça c'est mon point personnel. Ătant de la communautĂ© signante, j'ai l'impression d'ĂȘtre Ă ma place", explique l'artiste de 33 binĂŽme se produira bientĂŽt en concert. Les rĂ©pĂ©titions sont donc essentielles pour que la traduction en LSF suive bien le rythme de la musique. "Je veux vraiment m'imprĂ©gner de la musicalitĂ©, mais aussi du flow, pour ĂȘtre sĂ»re que sur tous les temps forts, moi j'arrive Ă proposer quelque chose en signant mais qui tape sur un temps fort aussi", nous raconte l'interprĂšte Elodia Mottot. "On pense que la langue des signes, ça ne se fait qu'avec les mains. Et c'est un gros dĂ©faut parce que, des fois, mĂȘme Ă l'image ou Ă la tĂ©lĂ©, on ne 'focus' que sur les mains alors que si on ne 'focus' que sur ça, on ne comprendra rien." En plus des mouvements des mains, les expressions du visage, la posture des Ă©paules, ou encore la direction du regard, rentrent en est interprĂšte en LSF depuis dix ans. En plus de son travail, elle milite sur les rĂ©seaux sociaux pour dĂ©construire certains clichĂ©s. "Il y a des idĂ©es reçues autour des langues des signes, comme le fait de penser que ce sont des simples langages qui ont Ă©tĂ© inventĂ©s pour pouvoir communiquer de maniĂšre trĂšs simpliste. Elles sont nourries par l'histoire de la langue des signes, parce qu'on pensait que ne pas avoir la parole Ă©tait synonyme de ne pas ĂȘtre intelligent. En rĂ©alitĂ©, les langues des signes sont des langues trĂšs trĂšs riches, trĂšs complexes, qui s'apprĂ©hendent comme n'importe quelle autre langue vocale", prĂ©cise Erremsi ou Elodia, Ozzie, quatorze ans, et HanaĂ©, sept ans, sont enfants entendants de parents sourds. La LSF est leur langue maternelle et celle qu'ils ont toujours utilisĂ©e pour communiquer avec leur mĂšre, Lila Bensebaa. Pour cette derniĂšre, l'usage de la langue des signes est essentiel. "Si mes enfants utilisaient uniquement la langue orale, il y aurait sĂ»rement des choses en terme de vocabulaire qui pourraient ĂȘtre un obstacle dans la comprĂ©hension. Là ça permet de communiquer, d'avoir plus de fluiditĂ© avec la langue des signes", de la LSF attire souvent les regards et la curiositĂ©. Mais Ozzie se dit fier de maĂźtriser cette langue peu connue et trop souvent qualifiĂ©e de simple langage. "Quelques fois on me jette des regards trĂšs bizarres. Par exemple, quand on va dans des restaurants avec ma mĂšre et ma sĆur, ils ne comprennent pas qu'on parle la langue des signes donc ils essayent de nous parler en anglais. Ils ne comprennent pas que c'est la langue des signes. Mais beaucoup de gens vivent dans les clichĂ©s. Par exemple, ils croient tout le temps que ma mĂšre est muette, mais ce n'est pas parce que tu es sourd que tu es muet. Et on ne dit pas langage des signes."Ă la maison aussi, Ă©videmment, les discussions se font en LSF. Les repas se dĂ©roulent dans un silence peu commun. "Maman est catĂ©gorique contre le fait de parler entre nous en langue française, parce que ça la dĂ©range qu'elle ne comprenne pas nos conversations. C'est bizarre quelques fois. C'est tellement calme que tu ne te rends pas compte que t'es en train de parler", raconte communication essentielle pour leur mĂšre. Ă la naissance de Lila, en 1979, la langue des signes n'est autorisĂ©e que depuis deux ans en France. Pendant sa scolaritĂ©, la LSF est donc encore peu pratiquĂ©e, voire inexistante. "Je devais apprendre Ă oraliser, avec des sĂ©ances d'orthophonie, c'Ă©tait trĂšs trĂšs long. La chance que j'ai eue, c'est qu'il y avait une autre petite fille dans ma classe, dont les parents Ă©taient sourds et utilisaient avec elle la langue des signes. GrĂące Ă elle, j'ai dĂ©couvert cette langue Ă l'Ăąge de 6 ans. J'ai vraiment pris conscience Ă ce moment-lĂ Ă quel point c'Ă©tait important, que ça permettait d'avoir des interactions. Ce n'Ă©tait pas uniquement une langue orale que je rĂ©pĂ©tais et oĂč je devais tenter de deviner en permanence ce qu'on me disait. C'Ă©tait Ă©puisant."Ce n'est que depuis 1991 que les familles peuvent choisir un enseignement bilingue LSF-français pour l'Ă©ducation de leur enfant sourd. Entre les murs de l'Institut national de jeunes sourds de Paris, 130 enfants malentendants sont scolarisĂ©s. Parmi eux, Emma, Ă©lĂšve de 4e, qui suit notamment le cours d'histoire en langue des signes. "Si le professeur parlait et donnait ses cours Ă l'oral, alors que je suis sourde, ce ne serait pas adaptĂ© pour moi. La langue des signes me convient", confie-t-elle. Son camarade Adam, 13 ans, ajoute "Depuis que je suis dans une classe bilingue, ça se passe bien, c'est sympa, on a des Ă©changes de qualitĂ©."Sandy SabatĂ© est professeur d'histoire depuis 15 ans. Ses objectifs pĂ©dagogiques sont exactement les mĂȘmes que dans les classes entendantes, seule la forme est diffĂ©rente. "Par exemple, on ne peut pas demander aux jeunes de prendre des notes en mĂȘme temps qu'ils Ă©coutent le cours parce que l'Ă©coute se fait avec les yeux. Il faut donc sĂ©parer les deux au niveau de la construction du cours. Il y a un travail linguistique supplĂ©mentaire, parce que la classe se fait en langue des signes, mais il faut aussi que les Ă©lĂšves aient accĂšs aux informations en français Ă©crit. C'est pour ça qu'on parle de classe bilingue. Les notions doivent ĂȘtre acquises simultanĂ©ment dans les deux langues." Ces classes bilingues constituent encore une exception en France. Aujourd'hui, moins de 10 % des jeunes sourds ont accĂšs Ă un enseignement en langue des signes. Cela est dĂ» Ă la fois Ă un manque de personnel qualifiĂ© et une faible maĂźtrise de la LSF, seulement un tiers de la communautĂ© sourde sachant signer couramment.
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