MasterportĂ© par la facultĂ© de MĂ©decine, en collaboration avec lâEcole des Hautes Ătudes en SantĂ© Publique, la facultĂ© de Droit et de Sciences Politiques de Rennes et les enseignants de Psychocriminologie et Sociologie de lâUniversitĂ© de Rennes 2. Droit pĂ©nal gĂ©nĂ©ral et spĂ©cial, ProcĂ©dures pĂ©nales et pĂ©nologie, Agressologie,
Saisies pĂ©nales, confiscations, remises Ă lâAGRASC⊠lâensemble de ces dispositifs sont Ă la une » de lâactualitĂ© pĂ©nale. Le 12 mars 2019, la 12e chambre de la Cour dâappel de Rennes, chargĂ©e dâexaminer les affaires relevant de la juridiction interrĂ©gionale spĂ©cialisĂ©e de Rennes JIRS [1], rendait un arrĂȘt tranchant entre autres plusieurs questions relatives Ă la peine de confiscation et aux droits des propriĂ©taires de bonne foi. Lâatteinte portĂ©e au patrimoine des mis en examen ou des prĂ©venus, que celui-ci soit constituĂ© directement du produit des infractions poursuivies ou quâil soit son Ă©quivalent en valeur », apparaĂźt comme une rĂ©ponse pĂ©nale au moins aussi dissuasive et rĂ©tributive que la peine dâemprisonnement ferme, voire davantage dans certains cas, vu lâextrĂȘme violence que peut constituer la confiscation dâun lieu de vie tel quâune maison ou un appartement Face Ă la montĂ©e en puissance de ces dispositifs, se pose Ă©galement de plus en plus deux questions celle du caractĂšre proportionnĂ© ou non de cette peine, et celle de la protection effective des droits des propriĂ©taires de bonne foi, dont le patrimoine ne saurait constituer le gage de la rĂ©pression pĂ©nale. Câest ainsi que le 12 mars 2019, la 12e chambre de la Cour dâappel de Rennes â chargĂ©e dâexaminer les affaires relevant de la juridiction interrĂ©gionale spĂ©cialisĂ©e de Rennes â rendait un arrĂȘt tranchant entre autres plusieurs questions relatives Ă la peine de confiscation et aux droits des propriĂ©taires de bonne foi. Il ne restait plus que quatre prĂ©venus Ă comparaĂźtre devant la Cour dâappel de Rennes suite au jugement rendu par la formation JIRS du Tribunal correctionnel de Rennes le 26 mars 2018. Outre les dĂ©bats relatifs Ă la culpabilitĂ© totale ou partielle des prĂ©venus ou au quantum des peines dâemprisonnement et sanctions douaniĂšres, surgissaient dans Ă lâaudience la contestation des confiscations prononcĂ©es en premiĂšre instance et a fortiori, sur le fond, des saisies prĂ©alablement ordonnĂ©es par le magistrat instructeur. Confirmant le jugement du Tribunal de Rennes dans ce dossier de trafic international de stupĂ©fiants, la Cour dĂ©cidait de prononcer la confiscation dâun certain nombre de biens immobiliers, estimant que les prĂ©venus condamnĂ©s Ă cette peine en avaient la libre disposition » et que cette sanction Ă©tait adaptĂ©e et lâatteinte portĂ©e au droit de propriĂ©tĂ© [Ă©tait] proportionnĂ©e » I. Mais Ă lâoccasion de lâintervention Ă lâinstance de la mĂšre et de la fratrie de lâun des prĂ©venus, qui se prĂ©valaient de la qualitĂ© de propriĂ©taires de bonne foi » dâun des appartements saisis Ă lâinstruction puis confisquĂ© par le Tribunal, la Cour se fondait sur le mĂȘme principe de proportionnalitĂ© pour infirmer partiellement la dĂ©cision de premiĂšre instance et en ordonner ainsi la restitution intĂ©grale, au prĂ©venu comme Ă ses proches II. I. Des confiscations jugĂ©es proportionnĂ©es » et confirmĂ©es pour des biens dont la Cour a estimĂ© que les condamnĂ©s avaient la libre disposition » ou constatĂ© leur qualitĂ© de propriĂ©taire. Par son arrĂȘt du 12 mars 2019, la Cour dâappel de Rennes confirmait la confiscation de trois appartements, dâune maison bĂątie sur trois niveaux, et de trois immeubles de construction rĂ©cente sur cinq niveaux chacun, tous ces biens Ă©tant situĂ©s au Maroc Ă lâexception de lâun appartement qui se trouve en rĂ©gion parisienne. Ces confiscations Ă©taient prononcĂ©es au visa de lâarticle 131-21 du Code pĂ©nal, lequel lâautorise pour ce type de dĂ©lits, Ă©tant prĂ©cisĂ© que cette peine porte sur les biens ayant servi Ă commettre lâinfraction, sur ceux qui en sont le produit, ou seulement sur leur Ă©quivalent en valeur dans le patrimoine du condamnĂ©, dĂšs lors que ce dernier en est le propriĂ©taire ou quâil en a la libre disposition, sous rĂ©serve des droits des propriĂ©taires de bonne foi. La notion de libre disposition » fut introduite en 2012 dans le Code pĂ©nal pour permettre la confiscation des biens dont les condamnĂ©s sont bel et bien les propriĂ©taires Ă©conomiques rĂ©els » mais qui, pour tenter dâĂ©chapper Ă la rĂ©pression, ont recours Ă des prĂȘte-noms, propriĂ©taires de paille », ou Ă des structures sociales afin de ne pas apparaĂźtre juridiquement comme leurs propriĂ©taires. A Des confiscations confirmĂ©es au regard de la qualitĂ© de propriĂ©taire ou dâune situation qualifiĂ©e de libre disposition » par la Cour. Il Ă©tait Ă©tabli que lâun des prĂ©venus Ă©tait le propriĂ©taire de lâun des sept biens in fine confisquĂ©, puisquâen toute hypothĂšse il lâindiquait lui-mĂȘme. La confiscation Ă©tait dĂšs lors juridiquement possible. Pour les six autres biens, le principe mĂȘme de la confiscation Ă©tait contestĂ© au regard des critĂšres de lâarticle de lâarticle 131-21 du Code pĂ©nal, dans la mesure oĂč le prĂ©venu inquiĂ©tĂ© par cette peine allĂ©guait ne disposer pour eux ni de la qualitĂ© de propriĂ©tĂ©, ni dâune quelconque libre disposition. Pour parvenir Ă la conclusion que ce second prĂ©venu disposait librement de ces biens, la Cour se fondait sur les recoupements opĂ©rĂ©s entre le titulaire des abonnements dâĂ©lectricitĂ©, sur les informations recueillies dans le voisinage et aussi sur des renseignements obtenus auprĂšs des parents du prĂ©venu. La Cour ajoutait que les piĂšces produites par ce prĂ©venu ne rapportaient pas la preuve contraire », en plus de reprocher explicitement Ă ce prĂ©venu de ne pas les avoir produite au cours de lâinformation pĂ©nale ni devant le Tribunal, et aussi de ne pas avoir dĂ©montrĂ© lâexistence des personnes quâil dĂ©signait comme les propriĂ©taires officiels de ces biens. Ainsi, la Cour considĂ©rait que ces Ă©lĂ©ments montraient a minima que ce prĂ©venu avait recours Ă des prĂȘte-nom pour lâachat des six biens saisis. B Des confiscations motivĂ©es au regard du principe de proportionnalitĂ©. La Cour de cassation exige des juridictions du fond que les confiscations soient proportionnĂ©es, et plus prĂ©cisĂ©ment quâune motivation existe sur cette question. Ce principe dĂ©coule notamment de lâarticle 8 de la DĂ©claration des droits de lâhomme et du citoyen de 1789 [2] et des articles 130-1 et 132-1 du Code pĂ©nal. RĂ©cemment, la haute juridiction judiciaire avait jugĂ© â dans un arrĂȘt publiĂ© au Bulletin et pouvant donc ĂȘtre considĂ©rĂ© comme faisant partie de la doctrine » de la Cour â que hormis le cas oĂč la confiscation [âŠ] porte sur un bien qui, dans sa totalitĂ©, constitue le produit de lâinfraction, le juge [âŠ] doit apprĂ©cier le caractĂšre proportionnĂ© de lâatteinte portĂ©e au droit de propriĂ©tĂ© [âŠ]. » En lâespĂšce, pour juger proportionnĂ©es » les confiscations quâelle confirmait la Cour dâappel de Rennes se fondait tour Ă tour sur les circonstances suivantes le degrĂ© de lâimplication du prĂ©venu dans le trafic ou son rĂŽle par exemple fournisseur de stupĂ©fiants en quantitĂ© pouvant aller jusquâĂ 2 tonnes », sur la gravitĂ© des faits, les antĂ©cĂ©dents judiciaires, le mode de vie du prĂ©venu par exemple orientĂ© depuis au moins 2010 uniquement sur le trafic de stupĂ©fiants », sur les profits retirĂ©s, sur le produit global des infractions, sur le fait quâun prĂ©venu possĂšde un bien Ă lâĂ©tranger qui nâa pu ĂȘtre ni localisĂ© ni saisi pendant lâinstruction, ou plus gĂ©nĂ©ralement sur lâĂ©valuation du patrimoine immobilier effectuĂ©e par le GIR [3]. Ainsi, la Cour dâappel de Rennes fonde lâessentiel de son raisonnement relatif Ă la la proportionnalitĂ© sur le fait que ces confiscations sont justifiĂ©es par la nĂ©cessitĂ© de sanctionner les auteurs dâinfractions, y compris de façon aussi grave. Force est de constater que cette motivation est semblable Ă celle qui lui a permis de justifier le prononcĂ© de lourdes peines dâemprisonnement ferme. Quel regard porterait la Cour de cassation sur cette motivation ? La jurisprudence rĂ©cente a imposĂ© la motivation de la peine de confiscation, et plus spĂ©cialement celle de son caractĂšre proportionnĂ©. Cependant, cette rĂšgle est-elle plutĂŽt formelle de sorte que lâexistence dâune motivation suffit Ă la respecter, ou alors un contrĂŽle sera-t-il exercĂ© sur la substance de la motivation ? Autrement dit, comment les juges du fond doivent-ils motiver leurs dĂ©cisions sur ces questions ? Et symĂ©triquement, jusquâoĂč sâexercera le contrĂŽle de la Cour de cassation lorsquâelle sera saisie⊠? Enfin, au quotidien, que devra/pourra exiger la DĂ©fense des magistrats du SiĂšge qui saisissent, confisquent et examinent les recours formĂ©s Ă ce titre ? Un contrĂŽle substantiel impliquerait un parti pris de la jurisprudence sur ce que recouvre la notion de proportionnalitĂ© » en matiĂšre de confiscation du patrimoine du condamnĂ© hors le produit direct de lâinfraction. Sâagit-il de la proportionnalitĂ© entendue comme une limitation de la rĂ©pression, un maximum au-delĂ duquel on ne saurait aller, ou Ă lâinverse comme un minimum rĂ©pressif, un plancher en deçà duquel il serait dĂ©raisonnable de sâaventurer Ă©galement ? Sans doute devrait-on rechercher un juste milieu. La condition de proportionnalitĂ© est-elle remplie lorsque la juridiction saisit lâintĂ©gralitĂ© du patrimoine dâun prĂ©venu, au motif seul que la valeur de celui-ci est infĂ©rieur ou Ă©gal au produit de lâinfraction, mais quâelle motive nĂ©anmoins sa dĂ©cision ? Une telle solution serait dangereuse car elle permettrait dâĂ©luder toutes les garanties inhĂ©rentes au principe de proportionnalitĂ©, au prix dâune motivation purement formelle. La logique retenue dans cet exemple serait purement civiliste », comme en matiĂšre de rĂ©paration du prĂ©judice un euro de produit par lâinfraction, un euro de confisquĂ©, au lieu dâĂȘtre pĂ©naliste » et de placer les objectifs de rĂ©pression et de rĂ©insertion/individualisation sur un pied dâĂ©galitĂ©, comme lâexigent les articles 130-1, 132-1 du Code pĂ©nal, et lâarticle 8 de la DDHC. A lâinverse, une Cour dâappel doit-elle ĂȘtre censurĂ©e lorsque sa motivation est essentiellement rĂ©pressive » et quâelle sâabstient dâĂ©voquer les rĂ©percussions sur la situation familiale, sociale, matĂ©rielle du condamnĂ© par exemple lorsque des enfants en bas-Ăąge et une compagne sans travail vivent dans le logement confisquĂ© ? A lâĂ©vidence, lâauteur de ces lignes soutient que tel devrait ĂȘtre le cas, dĂšs lors que lâarticle 132-1 du Code pĂ©nal indique que la juridiction dĂ©termine la peine en fonction de ces critĂšres. En toute hypothĂšse, lâexistence dâune motivation relative Ă la proportionnalitĂ© de la peine ne saurait suffire Ă rendre la peine proportionnĂ©e. Il appartient cependant Ă la DĂ©fense dâapporter Ă la juridiction saisie lâensemble des Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires pour dĂ©montrer le caractĂšre non proportionnĂ© de la peine, de la mĂȘme maniĂšre quâelle a lâhabitude de conclure ou plaider que le recours Ă lâemprisonnement ferme doit demeurer exceptionnel et nâĂȘtre employĂ© quâen ultime recours. Face Ă la montĂ©e en puissance de ces dispositifs et au recours de plus en plus frĂ©quent Ă ceux-ci sous lâimpulsion de politiques pĂ©nales successives, le contrĂŽle des critĂšres de la saisie/confiscation, la contestation de son principe, et aussi celle de son quantum, relĂšvent incontestablement de lâoffice de la DĂ©fense pĂ©nale dans le procĂšs, et donc de la responsabilitĂ© individuelle de lâavocat qui accepte une telle affaire. Il est Ă©galement du devoir de la DĂ©fense et de la profession dâavocat de garantir les droits des propriĂ©taires de bonne foi, dont le patrimoine fait de plus en plus confrontĂ© au risque des saisies pĂ©nales et de la peine de confiscation. II. Une confiscation infirmĂ©e et une restitution ordonnĂ©e Ă lâun des prĂ©venus et Ă ses proches, parties intervenantes, au nom de lâatteinte Ă la proportionnalitĂ© et de la protection des droits de propriĂ©taires de bonne foi ». La Cour dâappel de Rennes a ordonnĂ© la restitution de lâun des appartements qui avait Ă©tĂ© saisi par le juge dâinstruction, puis confisquĂ© par le Tribunal. Cet appartement Ă©tait restituĂ© non seulement Ă lâun des prĂ©venus, mais encore et surtout Ă sa mĂšre et Ă sa fratrie, sâagissant dâun bien qui se trouve au cĆur dâune procĂ©dure de succession et pour lequel la famille demeure dans lâindivision. Ces personnes avaient interjetĂ© appel du jugement du Tribunal. Mais la difficultĂ© Ă©tait quâelles nâĂ©taient pas parties Ă la procĂ©dure ni prĂ©venues, ni parties civiles et quâil ne rĂ©sultait pas des notes dâaudience ni du jugement quâelles Ă©taient intervenues en premiĂšre instance. La Cour dâappel dĂ©cidait de dĂ©clarer irrecevables leurs appels. En revanche, la Cour dĂ©clarait recevable leur intervention volontaire », y compris pour la premiĂšre fois en appel, au visa des dispositions des articles 479 et 484 du Code de procĂ©dure pĂ©nale. La Cour leur permettaient ainsi dâexercer leurs droits sous le statut de parties intervenantes », se conformant ainsi aux exigences du droit de lâUnion europĂ©enne et de la jurisprudence de la Cour de cassation qui prĂ©voient la protection des droits des propriĂ©taires de bonne foi [4]. Les parties intervenantes soutenaient que contrairement Ă ce quâavait indiquĂ© le Tribunal, lâappartement en cause nâĂ©tait pas Ă la libre disposition de leur fils/frĂšre, prĂ©venu, et subsidiairement, que leurs droits de propriĂ©taires de bonne foi devaient ĂȘtre respectĂ©s, de sorte que la confiscation de leurs droits sur ce bien Ă©tait illĂ©gale. Elles rĂ©clamaient la restitution intĂ©grale du bien, arguant de ce que ce prĂ©venu avait dĂ©jĂ reçu une donation dans la succession plus importante que la valeur de la part qui lui revenait dans cet appartement. A tout le moins, elles sollicitaient trĂšs subsidiairement que la confiscation soit limitĂ©e Ă la part du prĂ©venu. Câest dâailleurs ce que requĂ©rait lâAvocat gĂ©nĂ©ral Ă lâaudience, lequel soulignait que le prĂ©venu avait occupĂ© ce logement puis perçu ses loyers aprĂšs lâavoir quittĂ©. Finalement, la Cour ordonnait une restitution intĂ©grale du bien. La Cour jugeait que la perception des loyers pendant plusieurs annĂ©es par le prĂ©venu au titre dâun mandat rĂ©voquĂ© depuis par sa mĂšre rĂ©sultait dâune mesure dâentraide familiale » et jugeait dĂšs lors quâil ne pouvait ĂȘtre considĂ©rĂ© quâil disposait de la libre disposition sur ce bien. » Aussi, cette dĂ©cision de la Cour rendait la confiscation intĂ©grale de lâappartement juridiquement impossible, puisque la confiscation peut sâopĂ©rer uniquement sur les biens dont le condamnĂ© est propriĂ©taire ou dont il a la libre disposition. La Cour notait nĂ©anmoins que le prĂ©venu disposait de la qualitĂ© de copropriĂ©taire indivis de lâappartement, de sorte que sa part dans ce bien demeurait, elle, confiscable. La Cour Ă©cartait toutefois cette peine au regard de la peine dâemprisonnement prononcĂ©e contre le prĂ©venu, et de la confiscation de son propre appartement. Le terme proportionnalitĂ© » nâĂ©tait pas employĂ© de façon explicite, mais il est permis de considĂ©rer quâil sâapplique pleinement Ă cette dĂ©cision de ne pas confisquer le second bien. Aussi, dans lâhypothĂšse dâun pourvoi, comment la Cour de cassation pourrait/devrait-elle procĂ©der pour apprĂ©cier la proportionnalitĂ© de ces peines ? Le contrĂŽle de proportionnalitĂ© doit-il sâapprĂ©cier bien par bien », ou globalement ? Autrement dit, le fait pour la Cour dâappel dâavoir confisquĂ© le logement familial du prĂ©venu devra-il ĂȘtre jugĂ© proportionnĂ© ou disproportionnĂ© en soi ? Ou alors il devra ĂȘtre apprĂ©ciĂ© au regard de la dĂ©cision de ne pas confisquer le second bien ? De sorte que la question serait le fait pour la Cour dâavoir confisquĂ© le premier bien est-elle une condamnation proportionnĂ©e dans la mesure oĂč elle a aussi dĂ©cidĂ© dâĂ©carter la seconde confiscation, qui Ă©tait nĂ©anmoins juridiquement possible ? Si, dans ce cas prĂ©cis, lâon pourrait ĂȘtre sceptique sur le caractĂšre proportionnĂ© » de la confiscation dâun logement familial, oĂč vivent des enfants en bas-Ăąges, au seul motif que de simples parts indivises dans un bien distincts nâauraient, elles, pas Ă©tĂ© saisies, le dĂ©bat demeure ouvert. Nul doute quâun pourvoi sur ces questions permettrait dâobtenir des rĂ©ponses nouvelles sur la doctrine » de la Cour de cassation en matiĂšre de confiscations, et contribuerait Ă la construction dâune jurisprudence dont il faudra, un jour, examiner les solutions unes Ă unes, et constater soit le caractĂšre alĂ©atoire, soit quâelle rĂ©pond Ă des lignes de force », dont la connaissance servirait Ă chacun des acteurs du procĂšs pour remplir pleinement et effectivement son office, quâil soit juge, reprĂ©sentant du ministĂšre public ou avocat. MaĂźtre Maxime TESSIER Avocat au Barreau de Rennes Enseignant en droit pĂ©nal UniversitĂ© de Rennes 1 Profil MaĂźtre Maxime TESSIER Avocat au Barreau de Rennes Enseignant en droit pĂ©nal UniversitĂ© de Rennes 1 Voir le profil de Maxime TESSIER Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă 5 Ă cet article Lâavez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] CA Rennes, 12Ăš Chambre JIRS, du 12 mars 2019, n° 2019/323. [2] Valeur constitutionnelle, cf. Cons. Const. 3 sept. 1986, n° 86/215 DC. [3] Groupe dâIntervention RĂ©gional, service spĂ©cialisĂ© dans la lutte contre lâĂ©conomie souterraine et les diffĂ©rentes formes de dĂ©linquance organisĂ©e qui lâaccompagne. [4] Cf. notamment la directive 2014/42/UE du 3 avril 2014 et les arrĂȘts Crim. 27 juin 2018 n° 17-87424 et Crim. 7 nov. 2018 n° conformĂ©ment aux dispositions prĂ©cises et inconditionnelles de lâarticle 6§2 de la directive 2014/42/UE du Parlement europĂ©en et du Conseil du 3 avril 2014, les droits du propriĂ©taire de bonne foi doivent ĂȘtre rĂ©servĂ©s, mĂȘme lorsque le bien constitue le produit direct ou indirect de lâinfraction ». Lannionconservera bien entendu sa maison de justice et du droit. Celui de Mamers (101 affaires) fusionnera avec celui du Mans. La cour d'appel de Rennes comptera 9 tribunaux de commerce, Ă Saint-Brieuc, Brest, Quimper, Rennes, Saint-Malo, Nantes, Saint-Nazaire, Lorient et Vannes. L'actuel tribunal de commerce de Morlaix fusionnera avec celui deNote de la rĂ©daction nous publions ce billet rĂ©digĂ© par lâassociation âChamps de Justiceâ qui poursuit un but similaire Ă lâassociation Criminocorpus. Jâai proposĂ© sur ce blog il y a trois ans dĂ©jĂ lâhypothĂšse de la crĂ©ation dâun musĂ©e dâhistoire de la justice qui serait situĂ© au 36 quai des OrfĂšvres, Ă Paris. Nos amis de lâassociation âChamps de justiceâ proposent une autre option consistant Ă implanter un tel espace Ă Rennes, dans le cadre dâun beau projet de rĂ©habilitation de lâancienne prison Jacques Cartier. On lira ci-dessous leur proposition. Ce qui importe avant tout, câest que cette demande de crĂ©ation dâun âlieu vivant et interactif pour rapprocher les citoyennes du monde de la justiceâ suscite enfin lâintĂ©rĂȘt des dĂ©cideurs politiques. Il faut donc encourager toute initiative allant en ce sens et je souhaite pleine rĂ©ussite au projet rennais ! Marc Renneville DR CNRS, directeur du Clamor. Centre pour les humanitĂ©s numĂ©riques et lâhistoire de la justice â UMS 3726 Mettre en place un lieu vivant et interactif pour rapprocher les citoyennes du monde de la justice Depuis quatre ans, notre association eÌlabore et promeut ce projet pour le rendre visible aux yeux des deÌcideurs et attractif pour le public. Notre but nâest pas dâinvestir ni de geÌrer un tel projet, mais de permettre sa reÌalisation prochaine. POURQUOI UN ESPACE DEÌDIEÌ AÌ LA JUSTICE ? Pour construire un outil peÌdagogique ouvert aÌ tous les publics, des scolaires aux eÌtudiantes, des justiciables aux professionnelles. Pour creÌer un lieu de connaissance et dâinformation sur la justice ouvert aÌ tous les citoyens des rennais ⊠aux touristes Pour aborder diffeÌrents champs du Droit et de la Justice Les droits de lâhomme et du citoyen, le droit des enfants, de la famille, du travail, de lâenvironnement, de la proprieÌteÌ, de la santeÌ, la peine de mort, le sens de la peine, etc⊠Pour montrer lâimportance de la Justice dans toute notre vie sociale et le fonctionnement de notre deÌmocratie. Pour mettre en valeur et en perspective les eÌvolutions passeÌes, actuelles et futures de ces droits, en France, en Europe et dans le Monde. POURQUOI RENNES ? Rennes, ville de robe et de Justice â Rennes posseÌde la leÌgitimiteÌ pour creÌer un lieu de meÌmoire vivant consacreÌ aÌ la justice. Historiquement, Rennes est une ville dâadministration, de robe et de faculteÌs. â Le Parlement de Bretagne, le lieu de justice le plus visiteÌ en France. â Le MuseÌe de Bretagne avec ses salles consacreÌes aÌ Lâaffaire Dreyfus plus de 8 000 pieÌces. â Les sollicitations de la Cour dâappel de Rennes pour des proceÌs dâenvergure nationale Outreau, Agnelet, Meilhon, Clichy-sous-Bois âŠ. â Le festival Images de justice depuis 15 ans â Le rayonnement de la faculteÌ de droit de Rennes, de lâAssociation des Historiens du Droit de lâOuest. Permettre des retombeÌes touristiques et eÌconomiques EÌlargir lâoffre touristique aÌ Rennes en proposant une demi-journeÌe en plus du Parlement de Bretagne. Un compleÌment pour venir renforcer les deux reÌalisations majeures que sont Les Champs Libres et le couvent des Jacobins. Un lieu de reÌfeÌrence nationale UNE PLACE AÌ PRENDRE CAR UN TEL ESPACE NâEXISTE NI EN FRANCE NI DANS LE MONDE ». Robert Badinter Journal des Arts, juillet 2018 Quel contenu pour les champs de Justice ? DES PARCOURS INTERACTIFS AUTOUR DE GRANDS PROCEÌS Certains contenus pourront sâappuyer sur des proceÌs ayant eu lieu au fil des sieÌcles â lâeÌvolution du droit maritime apreÌs le naufrage de lâAmoco Cadiz aÌ Portsall en 1978 puis le proceÌs de Chicago. Proue de lâAmoco-Cadiz, Portsall, 1978- Prevel, Ouest-France â le second proceÌs Dreyfus aÌ Rennes en 1899. â le traitement des infanticides par la justice dâhier et dâaujourdâhui suite aux travaux du colloque organiseÌ par Champs de Justice en novembre 2018 â la marche vers lâabolition de la peine de mort Dâautres contenus pourront sâappuyer sur les eÌvolutions des pratiques concernant, par exemple â le traitement des mineurs du bagne des enfants de Belle Ile, en passant par le centre de la PreÌva- laye, la maison St Cyr aÌ Rennes, le centre de Ker-Goat aÌ Dinan, les centres fermeÌs jusquâaÌ lâeÌvolution concernant les mineurs aujourdâhui. â le roÌle et le traitement reÌserveÌ aux lanceurs dâalerte aujourdâhui dans divers domaines santeÌ, banque, fisc⊠â les conditions de vie des deÌtenus, des surveillantes de prison hier aÌ Jacques Cartier, aujourdâhui aÌ Vezin, et demain. EXEMPLE DU CONTENU DâUN PARCOURS Lâabolition de la peine de mort De Victor Hugo Le dernier jour dâun condamneÌ, en passant par la plaidoirie de Magloire Dorange aÌ Rennes proceÌs dâHeÌleÌne JeÌgado, lâexeÌcution de Maurice Pilorge dernier guillotineÌ en 1939 devant la prison Jacques Cartier, jusquâau combat de Robert Badinder et son discours aÌ lâassembleÌe nationale en 1981. Les Champs de Justice suivront lâactualiteÌ de lâabolition et des eÌtats abolitionnistes dans le monde dâaujourdâhui. DES COLLECTIONS HISTORIQUES â Garde-robe de la justice, â les croqueurs de justice, â les instruments et lieux de la justice salle dâaudience, cellule, parloir, guillotine, ⊠â Les collections Dreyfus du museÌe de Bretagne pourront sâinteÌgrer dans un parcours. Cette liste nâest pas exhaustive et devra eÌtre hieÌrarchiseÌe en temps utile par les commanditaires. DES EXPOSITIONS TEMPORAIRES â lieÌes aÌ lâactualiteÌ, â aÌ des commeÌmorations â pour valoriser des travaux de recherche âŠ. Les Champs de Justice, comment ? UNE MUSEÌOGRAPHIE CONTEMPORAINE, ATTRACTIVE ET INTERACTIVE. Le visiteur devra vivre une expeÌrience eÌmotionnelle en visitant Les Champs de Justice. La museÌographie plongera le visiteur dans un voyage au cĆur de la justice enqueÌtes, audiences, prisons, ⊠tant par lâaspect visuel, sonore que par des reconstitutions numeÌriques. Ainsi, le son dâune salle dâaudience les phrases rituellesâŠ, dâun lieu dâenfermement, des bruits de cleÌs, de portes, des paroles de deÌtenus, de surveillantes ⊠devront eÌtre preÌsents. Des extraits de films, de grandes plaidoiries seront diffuseÌs. Les faits meÌdiatiseÌs des grands proceÌs ou qui parlent aÌ tous prise en compte de la minoriteÌ, deÌveloppement des peines de substitution, reÌhabilitation, lâabolition de la peine de mort ⊠permettront de rendre concreÌte la Justice. Des proceÌs fictifs, des Escape game⊠aideront le visiteur aÌ participer. Des ateliers avec des meÌdiateurs, des Dimoitou sur la justice, permettront de deÌvelopper un roÌle eÌducatif aÌ destination des enfants pour expliquer sous forme attrayante le fonctionnement de la justice UN CENTRE DâANIMATIONS ET DE SERVICES Un lieu pour des expositions de photos, des colloques, des festivals Images et Justice⊠des concours de plaidoiries,⊠Un fonds documentaire speÌcifique aÌ la justice bibliotheÌque, assistance aÌ la recherche des documents historiques, de jurisprudence, ⊠en coordination avec les Champs Libres, les archives âŠ, destineÌ aux chercheurs et eÌtudiants Une Maison de Justice et du Droit. Une clinique du droit » permettant aÌ tout citoyen de venir poser des questions en toute confidentialiteÌ aÌ des eÌtudiants speÌcialistes de diverses questions juridiques. QUELS LOCAUX, QUELLES SURFACES ? Une quinzaine de salles de parcours permanents et temporaires Une salle de projection pour la preÌsentation de films documentaires Un espace de jeux facilitant lâappropriation de la justice par les enfants la reconstitution dâune salle dâaudience pour permettre des jeux de roÌles, des confeÌrences, des col- loques, ⊠Une partie administration et services pour le public des bureaux, une salle de reÌunion, des locaux techniques un espace dâaccueil du public, une billetterie un espace cafeÌteÌria / restauration un espace librairie/meÌdiatheÌque Une fois encore, cette liste nâest pas exhaustive et pourra eÌtre hieÌrarchiseÌe en temps utile par les commanditaires. Cour de lâancienne prison Jacques Cartier. Ătude Tandem DRAC 2012. Un lieu de prĂ©dilection. Lâancienne prison Jacques Cartier Jacques Cartier un lieu historique en adeÌquation avec lâobjet et le contenu des Champs de Justice. Lâancienne prison Jacques Cartier, par son histoire, sa proximiteÌ de la gare et du meÌtro constitue une opportuniteÌ pour faire vivre ce patrimoine architectural et carceÌral de grande qualiteÌ particulieÌrement la partie comportant la croix latine. Un museÌe autour de la Justice dans lâancienne prison permet de respecter le passeÌ de ceux qui y ont veÌcu deÌtenus, gardiens et reÌsistants et de sauvegarder un eÌdifice caracteÌristique dans lâhistoire de la deÌtention en France. Ătude Tandem DRAC 2012. ProprieÌteÌ de lâĂtat, lâancienne maison dâarreÌt est vide depuis 2010 et doit eÌtre vendue en 2020. LâameÌnagement des anciennes cellules en espaces dâexpositions permanentes et temporaires comme le montre une eÌtude de la DRAC voir les illustrations du cabinet Tandem. La reconstitution dâune salle dâaudience par exemple dans lâancien gymnase de lâancienne prison. Une insertion dans la vie de quartier Maison de Justice et de droit, animation culturelleâŠ. La possibiliteÌ de construire 150 logements eÌtude DRAC Une reÌalisation au sud de Rennes qui vient eÌquilibrer les Jacobins au nord et les Champs libres au centre. UN AUTRE EMPLACEMENT DANS LâAGGLOMEÌRATION ? Un autre lieu historique. Une construction architecturale nouvelle AÌ QUAND UN GRAND MUSEÌE EN BRETAGNE ? Alors que nombre de reÌgions sâeÌquipent de museÌes de prestige ou le preÌparent lâArbre aux HeÌrons aÌ Nantes ne manque-t-il pas aÌ la Bretagne ce museÌe embleÌmatique capable dâattirer public et touristes sur son seul nom ? » Ouest-France Les Champs de Justice doivent sâinscrire dans lâeÌcosysteÌme existant Un parcours de Champs de Justice au sein du MuseÌe de Bretagne ? â Deux entiteÌs compleÌmentaires sous une seule direction MuseÌe de Bretagne aux Champs Libres et les Champs de Justice aÌ Jacques Cartier ? Une entiteÌ indeÌpendante ? Publique ? Semi-publique ? priveÌe ? DANS UNE SECONDE VIE, JâAIMERAIS BIEN EÌTRE LE GARDIEN DE CE MEÌMORIAL». Robert Badinter au Forum LibeÌration 2014 â Rennes. Association Champs de Justice 11 rue Perrin de la touche â 35000 Rennes TeÌl. 06 84 53 87 70 contact site web
Vouspourrez y trouver des informations juridiques et pratiques sur l'accĂšs au droit, tant dans le dĂ©partement que sur le plan national (coordonnĂ©es des institutions judiciaires ou des auxiliaires de justice, adresses des maisons de justice et du droit, informations gĂ©nĂ©rales, liens avec les sites justice,). Barreau de Rennes 35, Ordre des avocats, juridictions et institutions locales de la Justice. Vous trouverez sur cette page des informations utiles pour le barreau de Rennes 35 et ses juridictions. 82672 lectures Mise Ă jour mercredi 2 fĂ©vrier 2022 Barreau de Rennes Cour d'Appel RENNES "Les nouveaux bĂątonniers 2023. " Lire "Les Barreaux de St Malo et Rennes partenaire des "CafĂ©s de la crĂ©ation". " Lire Vous voulez communiquer une information locale sur ce Barreau ? Ecrivez-nous ici. Voir aussi "Actus brĂšves des cabinets dâavocats, rapprochements et crĂ©ations dans toute la France". Cour d'Appel de Rennes Place du Parlement de Bretagne - CS 66423 - 35238 - RENNES CEDEX Contact 02 23 20 43 00 - Site internet Du Lundi au Vendredi de 8h45 Ă 12h et de 13h45 Ă 17h Tribunal judiciaire de Rennes 7 Rue Pierre AbĂ©lard - CS 73127 - 35238 - RENNES CEDEX Contact 02 99 65 37 37 tgi-rennes chez Horaires Du Lundi au Vendredi de 8h30 Ă 12h00 et de 13h30 Ă 17h00 Cour d'Assises de l'Ille-et-Vilaine Place du Parlement de Bretagne - CS 66423 - 35238 - RENNES CEDEX Contact 02 23 20 43 00 Tribunal de Commerce de Rennes 7 Rue Pierre AbĂ©lard - CS 43124 - 35238 - RENNES CEDEX Contact 02 99 65 38 88 Conseil de Prud'hommes de Rennes 2 place de la rotonde - CS 56538 - 35238 - RENNES CEDEX Contact 02 99 65 65 80 Horaires Du Lundi au Vendredi de 9h Ă 12h et de 13h30 Ă 17h Tribunal Administratif de Rennes 3 Contour de la Motte - CS 44416 - 35238 - RENNES CEDEX Contact 02 23 21 28 28 chez - Site internet Du Lundi au Vendredi de 9h Ă 12h30 et de 13h30 Ă 16h15 Tribunal pour Enfants de Rennes CitĂ© Judiciaire - 7 Rue Pierre AbĂ©lard 3125 - 35238 - RENNES CEDEX Contact 02 99 65 37 37 ESPACE MEDIATION Ă Cesson SĂ©vignĂ© 35 4 A rue Bignon - RENNES - 35238 - RENNES Contact 02 99 38 40 28 espacemediation35 chez SOS VICTIMES Association d'aide aux victimes d'infractions pĂ©nales et d'accĂšs au droit Ă Rennes 9 bd SĂ©bastopol - 35238 - RENNES Contact 02 99 35 06 07 sos-victimes-35 chez Association pour l'Insertion Sociale de Rennes 43 Rue de Redon - 35238 - RENNES Contact 02 99 67 39 14 Relais d'accĂšs au droit de Rennes Centre social de Maurepas - 11C place du Gros chĂȘne - 35238 - RENNES Contact 02 99 27 48 27 ESPACE MEDIATION de Rennes 2 Avenue d'Italie - 35238 - RENNES Contact 02 99 38 40 28 Point d'accĂšs au droit de Rennes Tribunal de grande instance - Bureau d'ordre - 7 rue Pierre AbĂ©lard - BP 3127 - 35238 - RENNES Contact 02 99 31 16 62 Relais d'accĂšs au droit de Rennes Centre social Cleunay - Rue Jules Lallemand - 35238 - RENNES Relais d'accĂšs au droit de Rennes Union DĂ©partementale des Associations Familiales UDAF 35 - Maison de l'agriculture - 35238 - RENNES Contact 02 99 48 25 55 Relais d'accĂšs au droit de Rennes Restaurant social Leperdit - 5 rue ClĂ©mence Royer - 35238 - RENNES Contact 02 99 51 48 31 Relais d'accĂšs au droit de Rennes Caisse d'allocations familiales - 5 rue RenĂ© Aubry - 35238 - RENNES Contact 02 99 29 82 02 Relais d'accĂšs au droit de Rennes Centre social Carrefour 18 - 7 rue d'Espagne - 35238 - RENNES Contact 02 99 51 32 25 Centre d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles 21 Rue de la Quintaine - 35238 - Rennes Contact 02 99 30 80 89 Association d'aide aux victimes d'infractions pĂ©nales et d'AccĂšs au Droit 9 boulevard SĂ©bastopol - 35238 - RENNES Contact 02 99 35 06 07 Service PĂ©nitentiaire d'Insertion et de Probation de l'Ille-et-Vilaine 2 rue Micheline Ostermeyer - CS 91115 - 35238 - RENNES CEDEX Contact 02 56 01 65 65 Direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse Ille-et-Vilaine - CĂŽtes-d'Armor 19 A rue de ChĂątillon - BP 73172 - 35238 - RENNES CEDEX Contact 02 99 31 36 37 ddpjj-rennes chez Union DĂ©partementale des Associations Familiales d'Ille et Vilaine UDAF 35 Rd Pt Le Lannou - ZAC A Champeaux CS 14226 RENNES - 35238 - RENNES CEDEX Contact 02 23 48 25 57 Conseil dĂ©partemental d'accĂšs au droit d'Ille et Vilaine CitĂ© Judiciaire - 7 rue Pierre AbĂ©lard - 35238 - RENNES CEDEX Contact 02 23 44 85 78 chez - Site internet Direction InterrĂ©gionale des Services PĂ©nitentiaires de Rennes 18 Bis Rue de ChĂątillon - CS 23131 - 35238 - RENNES CEDEX Contact 02 99 26 89 00 Tribunal Paritaire des Baux Ruraux de Rennes 7 Rue Pierre AbĂ©lard - CS 33132 - 35238 - RENNES CEDEX Contact 02 99 65 37 10 Antenne de Rennes du Service PĂ©nitentiaire d'Insertion et de Probation d'Ille-et-Vilaine 2 rue Micheline Ostermeyer - 35238 - RENNES CEDEX Contact 02 56 01 65 65 ASSOCIATION Insertion sociale de Saint-Malo AIS 35 7 Rue Pierre AbĂ©lard - CĂźtĂ© judiciaire - 35238 - RENNES CEDEX Contact 02 23 50 06 37 accueil chez Bureau d'aide aux victimes du tribunal judiciaire de Rennes 7 rue Pierre AbĂ©lard - 35238 - RENNES CEDEX Contact 02 99 65 37 37 Commission d'indemnisation des victimes d'infractions de Rennes Palais de Justice - 7 rue Pierre AbĂ©lard - 35238 - RENNES CEDEX Contact 02 99 65 37 37 Association pour l'Insertion Sociale CitĂ© judiciaire - 7 rue Pierre AbĂ©lard - 35238 - RENNES CEDEX Contact 02 99 65 38 34 Direction inter-rĂ©gionale de la protection judiciaire de la jeunesse Grand Ouest 6 place des Colombes - CS - 20804 - 35238 - RENNES CEDEX 3 Contact 02 99 87 95 10 dirpjj-grand-ouest chez LesĂ©tapes de la VEFA : Vente en futur Ă©tat dâachĂšvement; Nos conseils pour vous accompagner dans votre recherche de biens neufs; Entreprise & Commerce. Type de biens. Bureaux; Droit au bail; Local d'activitĂ©; Fonds de commerce; Local commercial; Murs commerciaux; Nos services et conseils. Confiez-nous la gestion de votre bien; Nos agencesTrouver un lieu dâaccĂšs au droit Retrouvez nos lieux dâaccĂšs au droit Vous cherchez un conciliateur de Justice ? cliquez ici Vous cherchez un dĂ©partement ? 22, 29, 35, 44, 56, Il existe diffĂ©rents lieux dâaccĂšs au droit qui orientent et renseignent le public. Plusieurs intervenants y sont prĂ©sents professionnels du droit, associations, conciliateurs de justice, dĂ©lĂ©guĂ©s du DĂ©fenseur des droits, etc.. Les Maisons de Justice et du Droit MJD Les Maisons de Justice et du Droit MJD sont des lieux crĂ©es par arrĂȘtĂ© du Garde des Sceaux et placĂ©s sous lâautoritĂ© des chefs de juridiction des Tribunaux Judiciaires. Un greffier y est affectĂ© pour assurer lâaccueil, lâĂ©coute, lâorientation et lâinformation gratuite et confidentielle sur les droits et obligations de chacun. Les agents dâaccĂšs au droit assurent quotidiennement un accueil et des permanences sont organisĂ©es autour des thĂšmes de la vie quotidienne droit de la famille, du logement, du travail, de la consommation âŠ. En outre, les MJD assurent une prĂ©sence judiciaire de proximitĂ© et favorisent lâaide aux victimes. Des modes alternatifs de rĂšglement des diffĂ©rends peuvent aussi sây dĂ©rouler. Les point-justice ex PAD â RAD Les Point-Justice â ex PAD RAD â sont des lieux crĂ©es par les CDAD au moyen de conventions passĂ©es avec une Commune, une CommunautĂ© dâagglomĂ©ration, une Institution ou une Association. Leur activitĂ© est principalement centrĂ©e autour de lâaccĂšs au droit. Ces lieux dâaccueil gratuit et permanent permettent dâapporter une information de proximitĂ© sur leurs droits et devoirs aux personnes ayant Ă faire face Ă des difficultĂ©s juridiques ou administratives. Informations / Consultations juridiques Quel que soit le domaine du droit concernĂ© droit de la famille, droit du travail, droit des Ă©trangers, droit du logement, droit pĂ©nal, etc., il convient de distinguer les informations juridiques et les consultations juridiques. Ce site utilise des cookies afin dâamĂ©liorer votre expĂ©rience utilisateur et de rĂ©aliser des statistiques dâaudience.
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LidĂ©e de la justice et la guerre dâindĂ©pendance du prince François II RĂĄkĂłczi, 1703-1711 In : ThĂ©mis en diplomatie : Droit et arguments juridiques dans les relations internationales de l'AntiquitĂ© tardive Ă la fin du xviii e siĂšcle [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2016 (gĂ©nĂ©rĂ© le 31 juillet 2022
La Maison de lâEurope de Rennes et Haute Bretagne et la Cour dâappel de Rennes vous invite Ă dĂ©couvrir lâexposition la justice, lâEurope et vous ». Lâexposition retrace lâĂ©mergence et la consolidation du droit et de la justice dans lâUnion europĂ©enne. DĂ©ambulant dans la salle des pas perdus, au Parlement de Bretagne, le visiteur peut arpenter un parcours de 30 panneaux aux thĂšmes bien dĂ©finis. Aussi sont abordĂ©es la lutte contre la criminalitĂ©, lâaide aux victimes, et la protection des citoyens ; autant de manifestations dâune justice europĂ©enne. De fait, la politique judiciaire et de sĂ©curitĂ© est peu connue en dĂ©pit de son impact rĂ©el sur le quotidien des citoyens de lâUnion europĂ©enne. Il sâagit par ailleurs dâun objectif central de lâUE, que de renforcer lâaction europĂ©enne en matiĂšre de justice civile et pĂ©nale. La justice Ă©tant cĆur de lâexposition, son lieu dâĂ©tablissement est tout choisi une juridiction. Celle-ci, la cour dâappel de Rennes, est la premiĂšre Ă recevoir lâexposition en Bretagne. Informations pratiques Venez dĂ©couvrir lâexposition du lundi 21 mars au 15 avril 2022. Elle est accessible de 8h45 Ă 12h et 13h45 Ă 17h, en salle des pas perdus au premier Ă©tage du Parlement de Bretagne qui ouvre ses portes exceptionnellement. Lundi 21 mars 2022 lancement de lâexposition Une inauguration a Ă©tĂ© organisĂ©e, au cours de laquelle se sont exprimĂ©s le premier prĂ©sident de la cour dâappel Xavier Ronsin et le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du parquet gĂ©nĂ©ral Ronan Le Clerc, ainsi que le vice-prĂ©sident de la Maison de lâEurope Patrick Twidle. Cet Ă©vĂšnement Ă©tait lâoccasion de mettre en lumiĂšre les liens Ă©troits entre la justice et lâUnion europĂ©enne, ainsi que prĂ©senter Ă la presse lâexposition nouvellement installĂ©e. Faisant suite Ă cette soirĂ©e, des articles ont relayĂ© lâinformation. Vous pouvez les retrouver ci-dessous. La presse en parlent !Juristes, avocats, juges des statuts diffĂ©rentsLes magistrats, secondĂ©s par les greffiers, rendent la justice au sein d'une juridiction tribunal judiciaire, tribunal de commerce, Cour d'assises... Ce sont des agents de l'Ătat, au mĂȘme titre que les directeurs des services pĂ©nitentiaires, les conseillers pĂ©nitentiaires d'insertion et de probation... Ils ont un emploi assurĂ© Ă la fin de leur formation professionnelle Ăcole nationale de la magistrature, Ăcole nationale des greffes, Ăcole nationale d'administration pĂ©nitentiaire....Les avocats, les notaires et les huissiers commissaires du justice Ă partir de 2022 sont des auxiliaires de la justice. Leur profession est rĂ©glementĂ©e. Mais ils exercent leur activitĂ© en libĂ©ral et sont rĂ©munĂ©rĂ©s par leurs clients. Les dĂ©buts peuvent donc parfois ĂȘtre difficiles, avec une activitĂ© et des revenus juristes d'entreprise, salariĂ©s, rĂ©digent les contrats commerciaux.... Ils suivent la lĂ©gislation en droit des affaires, droit fiscal... et conseillent les dirigeants de leur sociĂ©tĂ©. Ce secteur reste attractif, car les entreprises affichent de forts besoins en de biens, gestionnaires de contrats d'assurance, fiscalistes... bien d'autres professions sont ouvertes aux diplĂŽmĂ©s en droit. Sans oublier, les nombreux agents de la fonction publique qui s'appuient sur leurs connaissances juridiques pour faire appliquer la rĂ©glementation aux entreprises ou aux citoyens. Citons entre autres, les attachĂ©s d'administration ou territoriaux, les contrĂŽleurs et inspecteurs des douanes, des finances publiques, des fraudes, du travail... recrutĂ©s sur concours Ă diffĂ©rents tribunal, en cabinet ou en entrepriseLa justice, composĂ©e de diffĂ©rentes juridictions tribunaux de proximitĂ©, judiciaires, administratifs, cours d'appel..., rĂšgle les litiges entre les personnes ou les entreprises, sanctionne les dĂ©lits et crimes... Les services judiciaires emploient plus de 30 700 personnes, dont 8 600 magistrats et environ 12 000 son cotĂ©, l'administration pĂ©nitentiaire emploie des directeurs de services pĂ©nitentiaires, des lieutenants et surveillants pĂ©nitentiaires, ainsi que des CPIP conseillers pĂ©nitentiaires dâinsertion et de probation. Dans les 4 annĂ©es Ă venir, 1 500 CPIP devraient ĂȘtre recrutĂ©s, soit une augmentation de 30 % de leur effectif. Mais câest du cĂŽtĂ© des surveillants pĂ©nitentiaires, qui reprĂ©sentent 70 % de lâensemble du personnel, que les besoins se font le plus cabinet ou en Ă©tude, de nombreux professionnels avocats, huissiers, notaires, commissaires-priseurs... veillent au bon fonctionnement de la justice, chaque profession ayant ses missions propres. Au nombre de 69 900, les avocats sont regroupĂ©s dans 164 entreprises emploient des juristes qui veillent au respect des lois rĂ©gissant la vie Ă©conomique de la sociĂ©tĂ©.
Affairedu viol de Karine : quand la justice ne veut pas voir. Le procĂšs qui s'est ouvert hier Ă Rennes nous plonge dans le calvaire de Karine J, brimĂ©e et violĂ©e dĂšs lâĂąge de 6 ans
LaqualitĂ© professionnelle de lâacquĂ©reur nâest retenue que lorsquâil est capable dâexercer un rĂ©el contrĂŽle de la chose vendue, ce qui est le cas par exemple dâun inspecteur des assurances qui achĂšte une maison dont les consĂ©quences telles le dĂ©collement des papiers peints et le salpĂȘtre Ă©taient visibles lors de la visite des lieux (CA Rennes, 22 mai 2003, n°02LetraitĂ© reprĂ©sente une Ă©tape importante du processus ouvert en 1973 par la dĂ©claration des chefs dâĂtat ou de gouvernement sur lâidentitĂ© europĂ©enne qui identifiait des valeurs communes aux Ătats membres : dĂ©mocratie reprĂ©sentative, Ătat de droit, justice sociale et respect des droits de lâhomme. En 1983, dans la dĂ©claration de Stuttgart, ils avaient
Ledroit et la justice recouvrent de nombreux métiers du juriste en entreprise au juge en passant par le gestionnaire de contrats d'assurance, le commissaire de police ou l'avocat. Le droit est un passage obligé pour exercer ces fonctions. Tour d'horizon des métiers dans la fonction publique ou le secteur privé..