Frontignan- Une nouvelle approche pour faire fuir les étourneaux ! Frontignan - Une nouvelle approche pour faire fuir les étourneaux ! France - One Voice obtient qu'Air France cesse de transporter des primates pour l'expérimentation animale ! | Mèze - Coup de Coeur de Femmes 2022 - La sensibilité féminine récompense l'élan coopératif | Frontignan - Une nouvelle
Une culture bien entretenue est susceptible de garantir la sécurité alimentaire de plus d’un. Malheureusement, dans bon nombre de champs ou plantations agricoles, on constate avec désolation que les oiseaux ou animaux nuisibles viennent brouter voire détruire les plantes avant ou après leur fructification. Certains producteurs et productrices désenchantés par cet état de chose, entreprennent des mesures palliatives pour effaroucher ces différentes bêtes dévastatrices. Yélian Martine AWELE Les oiseaux déprédateurs sont connus pour ravager les cultures. Les épouvantails contribuent à les éloigner des potagers. Les oiseaux en grandes bandes notamment les étourneaux sont plus faciles à effaroucher. Les dégâts qu’ils causent sont souvent de taille. C’est pourquoi il est préférable de bien disposer les dispositifs d’effarouchement sur toute la surface de la plantation afin qu’elle soit entièrement protégée et qu’il n’y ait pas d’endroits accessibles. Pour faire fuir les oiseaux efficacement, le mieux est d’utiliser un effaroucheur visuel, en combinaison avec un effaroucheur sonore » fait savoir Alfred GODONOU Agriculteur. Les bandes en papier d’aluminium sont les effaroucheurs les plus simples à utiliser » ajoute-t-il. Effarouchement visuel La solution classique consiste à utiliser des CD. Fixés dans les arbres, ils effraient les oiseaux avec les reflets du soleil. Toutefois, cette technique est peu efficace sur de long terme et nécessite une installation à divers endroits pour être perçue par les volatiles. Effarouchement sonore Pour faire peur aux oiseaux, on remarque que l’effaroucheur sonore est une méthode qui fonctionne sur les parcelles plus grandes. En effet, il est possible de mettre en place des répulsifs sonores qui imitent les cris d’animaux en détresse ou de rapaces, pour effrayer les oiseaux ». Les effaroucheurs ultrasons émettent également des bruits effrayants. Comment fabriquer un effaroucheur ? Il existe plusieurs façons d’utiliser le papier d’aluminium pour éloigner les oiseaux. Lorsque les oiseaux dérangent les jardins, il suffit de placer des bandes de papier d’aluminium sous la surface de la terre ou autour des plantes qu’ils dérangent. Pour fabriquer un épouvantail, il faut bourrer le sac de jute ou de coton avec de la paille ou de vieux chiffons ; l’enfiler sur le piquet vertical et le lier solidement avec de la ficelle la tête est formée. Improviser un nez, une bouche, des yeux et des sourcils avec chutes de tissu, feutrine, boutons, fil et aiguille. Néanmoins, spécifiquement pour la culture du haricot, le tissu ou linge rouge est utilisé à d’autres fins. Le producteur expose les réalités que traduit cette utilisation. Quand on sème le haricot avant que ça ne commence par pousser des fleurs, avant sa floraison ; nos aïeux ont l’habitude de mettre des maïs très rouges ou d’attacher des linges rouges vifs à un bois qu’ils implantent au milieu de la plantation du haricot pour protéger la culture ». Il explique que pendant cette période précisément, quand on ne le fait pas, on met la culture en danger car au moment de sa fructification, si une femme en période de menstruation passe par mégarde dans le champ, ça agit sur la fructification ou bien même gatte la floraison et les plantes ne donnent plus de fruits comme cela se doit ». De même, pour faire l’implant, on privilégie les piquets de neem pour le faire » conclut-il.
Fairefuir les oiseaux avec un laser. Faire du bruit. Comment se débarrasser des corneilles ? Pour se débarrasser des corbeaux et corneilles de façon efficace, il faut alors le passage répété de plusieurs rapaces. Plusieurs rapaces sont nécessaires s’il y a beaucoup d’oiseaux à effaroucher. Ainsi, les volatiles les moins
NOS AMIS LES BÊTES - Depuis quelques années, les méthodes dites "naturelles" sont favorisées par la mairie de la ville rose pour se défaire des nuisances de la ville. Dans cette démarche, les animaux sont appelés en aux sources. Depuis 2020, année du second mandat du maire Jean-Luc Moudenc, Toulouse renforce sa démarche éco-responsable en favorisant les méthodes naturelles pour soigner les maux de la ville. De la mésange au mouton en passant par le furet… La municipalité emploie différentes espèces animales pour réduire les nuisances en zone y parvenir en "évitant au maximum l'utilisation de produits chimiques, un grand plan nature a été développé à Toulouse", explique Françoise Ampoulange, conseillère municipale déléguée à l’Animal dans la ville, interrogée par L'Opinion Indépendante. Par ailleurs, l’étalement urbain s’étant fait au détriment des zones naturelles, la mairie de Toulouse cherche à "recréer la biodiversité en zone urbaine".Les moutons comme désherbantsDepuis 2017, la mairie de Toulouse renouvelle chaque année une action d’éco-pâturage sur la zone verte des Argoulets. Pendant trois mois, jusqu'à fin juin, un troupeau de quelque 70 brebis et leurs 28 agneaux. Supervisés par leur berger, les ovins s'acquittent de la délicate mission de désherber la zone verte des Argoulets."C’est une bonne alternative aux produits chimiques désherbants", relève Françoise Ampoulange. Oies, poneys, ânes, chèvres… D’autres animaux accompagnent souvent l'arrivée les moutons, pour le plus grand bonheur des petits dératisation à la méthode du furetSi elle en étonne plus d’un, la dératisation par furet est une méthode ancestrale. Utilisée sur les bateaux dès le XVe siècle, elle s’avère particulièrement efficace pour faire décamper les rongeurs. La mairie de Toulouse l’a bien compris. Souffrant de la présence des rats, comme toutes les grandes métropoles, la municipalité a déjà expérimenté cette technique insolite à deux reprises. "En l’espace de deux opérations au canal de Brienne et place André Daste, les furets ont permis de capturer une soixantaine de rats", rapporte Françoise furets étant des prédateurs naturels des rongeurs, ils se faufilent dans les galeries creusées par les rats pour les faire fuir. Ces derniers sont capturés au filet par un prestataire avant d’être euthanasiés au dioxyde de carbone. "Ce qui nous intéresse dans cette technique, outre son efficacité, c'est qu'elle évite le recours aux produits chimiques et prévient la recolonisation des rats à cause de l’odeur persistante laissée par les furets", explique François Ampoulange.>> LIRE AUSSI EN IMAGES - Toulouse déclare la guerre aux rats... avec des furetsRégulation de la population volatileDe nombreuses espèces d'oiseaux ont élu domicile dans la ville rose. Souvent migrateurs dans le passé, elles se sont sédentarisées, trouvant à Toulouse la chaleur, le gîte et le couvert. Actuellement, deux espèces amènent par leur nombre, des problèmes d'hygiène sur la commune les pigeons et les étourneaux. La ville de Toulouse met en œuvre depuis de nombreuses années des techniques de pointe pour maîtriser le développement de ces volatiles. Capture par lancé de filet, par cage volière puis stérilisation chirurgicale… Plusieurs actions ont été menées par les services municipaux pour endiguer les nuisances occasionnées par ces peu, la ville de Toulouse a opté pour les pigeonniers dits "contraceptifs". Une réponse au problème de prolifération des pigeons en ville. Une méthode qui permet de réduire la population des pigeons par la stérilisation des œufs, fixer les colonies à des endroits choisis, veiller au bon état sanitaire des oiseaux, agir dans le respect du bien-être de l'animal. La ville de Toulouse dispose déjà de deux pigeonniers contraceptifs. "Le troisième va voir le jour courant janvier-février 2022", prévoit Françoise fauconnier contre les étourneauxIls ont envahi les quais de la Garonne. Les étourneaux prolifèrent dans l’agglomération, parfois par milliers et élisent domicile sur des sites dortoirs qu'ils colonisent du soir au matin. "Ses oiseaux se déplacent en masse et leur cri effraient les enfants", précise Françoise l'effarouchement acoustique à l'aide de canons à bruits, la mairie de Toulouse a décidé de faire appel à un fauconnier. Une méthode qui consiste à faire voler une buse lors de grands rassemblements d’étourneaux. Ce rapace est identifié comme étant le principal prédateur naturel des oiseaux contre les insectesToujours en phase d'expérimentation, "nous étudions aussi la pose de nids à hirondelles pour lutter contre les moustiques tigre", explique Françoise Ampoulange. En leur offrant un abri, la municipalité espère une recolonisation des hirondelles. Pour cause, ces volatiles peuvent ingérer jusqu'à moustiques par jour. Une méthode particulièrement efficace et respectueuse de l'environnement. "Le but est de lutter contre la prolifération des moustiques tout en tentant de restaurer une partie de la biodiversité en milieu urbain", rappelle la conseillère municipale. Et d’ajouter, "de la même façon, nous expérimentons les nichoirs à mésanges contre les chenilles processionnaires et les pyrales du buis".La ville rose prévoit aussi d'expérimenter l’intervention du guêpier d’Europe. "Récemment, nous avons eu la chance d’avoir un couple à Toulouse qui a fait trois petits", se réjouit Françoise Amploulange. En plus d'être particulièrement beau, ce petit oiseau, est également friand de frelons asiatiques. Apparus en France en 2005, ces insectes sont très actifs au début de l'été. C'est à cette période qu'il convient d'être le plus vigilant, car le frelon défend son nid et devient très agressif. Leur piqûre peut s’avérer particulièrement dangereuse pour l’homme.
Commentfaire fuir les rapaces? Il existe aussi des « épouvantails » spécialement conçus pour effrayer les rapaces. Ils ressemblent plus ou moins à des boules à facettes. Ce sont des boules réfléchissantes, parfois installées sur de hauts piquets, qui éblouissent les oiseaux et les perturbent en reflètant ce qui les entoure de
Une journée occupée Aujourd’hui, malgré le temps maussade avec les vents et les averses de pluie, les oiseaux migrateurs étaient tout de même très occupés dans leurs déplacements. C’était très difficile de vaquer à mes occupations en sachant que ça grouille d’oiseaux au-dessus des montagnes et de la rivière Saguenay. Au cours de la journée, en prenant des petites pauses, j’ai remarqué près de la galerie un mignon Roitelet à couronne rubis en quête d’insectes. Je prend la caméra et me prépare à le photographier lorsque derrière lui, je vois arriver un immense Pygargue à tête blanche immature qui fait des ronds lâches un peu plus haut que les grands conifères, devant ma résidence. J’ai immédiatement braqué la caméra sur le rapace. La lumière du contre-jour ne permet pas de voir les fins détails de plumage, mais quand même, il est intéressant de le voir voler et sortir ses pattes avant de se poser sur la rive!Pygargue à tête blanche immature se posant sur la riveEnsuite, en fin d’après-midi, qu’est-ce que je vois au large de la rivière Saguenay, le long de la rive sud? Une horde d’Oie des neiges qui arrivent en masse! Les oies vont maintenant envahir les battures et nous mettre plein de sons cacophoniques dans nos oreilles! C’est un réel plaisir de les revoir!Oies des neiges arrivant de migration Cadeaux ornithologiques de Pâques 3ième partie Finissant notre excursion du 24 avril, étant toujours au Lac Saint-Jean, nous allons souper à notre restaurant préféré à Saint-Gédéon, que nous appelons gentiment notre camp de base. Cela fait 25 ans au moins! que nous dégustons leurs mets casse-croûte. Avant de rentrer à la maison, Germain me propose d’aller dans le rang Saint-Antoine à Chicoutimi dans le but d’observer des Hiboux des marais récemment vus dans ce secteur. C’est d’accord! Au bout d’une heure de route, nous sommes rendus sur le site en question. Dès notre arrivé au début de crépuscule, nous voyons deux hiboux chasser au-dessus des champs. Observant leur plumage et leur moindre mouvements au télescope, car ils sont assez loin, l’un des hiboux se dirige subitement vers nous. Je cède les jumelles pour la caméra alors que l’oiseau s’approche et passe au-dessus de nos têtes!Hibou des marais passant au-dessus de nousDurant notre observation, Germain et moi sommes également témoin d’une scène particulière entre les deux hiboux. Parfois les oiseaux se rencontrent et s’ensuit ce que nous croyons être une dispute de territoire d’alimentation. Cependant, nous n’en sommes pas certains. Les hiboux se poursuivent l’un l’autre ou s’entrecoupent en vol. En tout cas, leurs rapports ne semblaient pas intriguant des Hiboux des maraisLa lumière du jour baissant d’intensité, nos jumelles et télescopes deviennent inutilisables pour l’observation. Nous laissons les hiboux à leurs chamailleries et quittons l’endroit pour retourner à la maison. Voilà qui termine notre journée du 24 avril avec nos douze heures de terrain qui rentre soudainement dans le corps. Je vous laisse sur un superbe coucher de soleil qui a été croqué dans le rang Saint-Antoine. Un beau coucher de soleil campagnard Cadeaux ornithologiques de Pâques 2ième partie Toujours lors de la journée du 24 avril, après avoir visité le Grand Marais de Métabetchouan, Germain et moi nous nous dirigeons vers Desbiens. Dans cette petite municipalité, c’est l’embouchure de la rivière Métabetchouan qui nous intéresse. Comme le lac Saint-Jean est toujours gelé à cette date, les trous d’eau disponibles rassemblent les espèces aquatiques qui arrivent de migration.  Embouchure de la rivière Métabetchouan, côté sud  Embouchure de la rivière Métabetchouan, côté lac En tout, neuf espèces de canards sont recensées à cet endroit ainsi qu’un très mignon Grèbe à bec bigarré qui se tenait à l’écart, nageant près du pont. Le grèbe est très méfiant de la présence humaine. Aussi, de temps à autre, le grèbe devait s’écarter du chemin pour laisser passer de larges biscuits de glaces emportés par le courant de la rivière. Le pauvre est bien loin de son marais à quenouilles! Rivière Métabetchouan près du pont  Grèbe à bec bigarré un peu méfiant Lorsque nous avons répertorié les oiseaux à l’embouchure, il était temps pour Germain et moi de casser la croûte. Même que, nous avons partagé nos croûtes de sandwiches afin de nourrir les quelques Goélands à bec cerclé qui ne semblaient pas avoir grand chose à manger dans le secteur! Goéland à bec cerclé adulte attendant sa ration de pain Maintenant, direction Pointe de Chambord. Au bout de la pointe, il y a un étang artificiel, entouré de champs agricoles. Habituellement, cet étang attire quelques canards barboteurs et quelques limicoles. Mais en arrivant sur le site, il n’y avait vraiment rien à faire. C’était mort! Étang sans la présence d'oiseaux Cependant, en prenant notre temps pour vérifier les oiseaux dans les alentours, nous avons entendu des Becs-croisés des sapins en vol. Ceux-ci se sont posés tout près dans un bosquet de Pins rouges. Nous nous sommes empressés d’aller les rejoindre. Bosquets de Pins rouges Une fois les oiseaux posés dans les pins, les cinq becs-croisés détectés sont devenus très discrets pendant qu’ils s’alimentaient dans les cônes. Nous avons passés environ une heure à les observer tant bien que mal, les petit volatiles étant bien dissimulés dans les aiguilles de pins. Ils étaient très difficiles à photographier due à la hauteur des arbres, aux oiseaux peu perceptibles et à l’éclairage ombragé. Une seule photographie est digne d’être montrée. Silhouette d'un Bec-croisé des sapins mâle Par la suite, nous rebroussons chemin et effectuons un arrêt au Petit Marais de Saint-Gédéon. Encore là , il faudra attendre quelques jours pour y recenser les espèces aquatiques en bon nombre. Seulement une poignée de canards sont observée. Nous ne nous sommes pas attardés à ce site. Petit Marais de Saint-Gédéon gelé en grande partie En voulant reprendre la route principale du village, nous avons dû prendre une voie de contournement à cause de réparations de la route. Ceci dit, près d’un bâtiment, Germain remarque la présence de Moineaux domestiques qui s’affairent à prendre un bain de poussière sur le bitume. Il semble que la poussière soit néfaste pour les parasites qui vivent sur les oiseaux. Stationnant la voiture près d’eux, j’ai pu prendre une courte vidéo de ce comportement. Mais entre vous et moi, je ne vois pas beaucoup de poussière…Moineau domestique mâle prenant un bain de poussière Cadeaux ornithologiques de Pâques 1ère partie Nous sommes le 24 avril. Ce fut une longue et belle journée d’observation qui s’est échelonné sur douze heures. Donc, les messages du blog seront divisés en trois parties en ce qui concerne ce jour d’excursion. Commençons d’abord par le Grand Marais à Métabetchouan. À cette période-ci de l’année, Germain et moi visitons souvent ce site et la raison en est fort simple. Lorsque le lac Saint-Jean est gelé ainsi que les marais avoisinants, les espèces aquatiques n’ont d’autres choix que de se réunir au même endroit, parfois même dans le même trou d’eau! Les canards barboteurs, les canards plongeurs, les goélands et les limicoles utilisent ce même habitat. En plus, leurs prédateurs les suivent de près tels les faucons, les éperviers et les pygargues. Lorsque le lac Saint-Jean sera calé », les oiseaux aquatiques vont automatiquement partir et se disperser. C’est donc un moment stratégique pour les ornithologues de recenser les oiseaux dans ce lieu, les volatiles étant concentrés. Cette période, où nous avons le luxe de recenser les oiseaux au même endroit, ne dure pas longtemps. Et puisque le printemps 2011 est très tardif, avec les glaces qui persistent dans le Grand Marais, nous en profitons grandement. Donc, au cours de la matinée, Germain et moi avons ratissé le Grand Marais au peigne fin. Nous avons remarqué qu’en deux jours seulement, plusieurs canards, bernaches et oies ont migré, les oiseaux s’agglomérant en bon nombre le long du méandre sillonnant le centre du marais. État actuel du Grand Marais Canards barboteurs concentrés dans une partie du marais Ce qui a volé la vedette aujourd’hui est sans conteste l’interaction entre trois Pygargues à tête blanche immatures posés dans le marais. Ces grands prédateurs sont là depuis plusieurs jours. Dans le prochain vidéoclip, je vous démontre deux pygargues qui sont posés ensemble sur une même souche. L’un d’eux mange quelque chose alors que l’autre voudrait bien lui prendre une bouchée. S’ensuit la guerre des nerfs entre les deux individus. La scène se déroule à environ un kilomètre de nous. Dans la vidéo, la réverbération et la distance rend la prise de vidéo un peu floue. Cependant, on aperçoit très bien l’interaction entre les oiseaux. Vous pouvez double-cliquer pour voir la vidéo en plus grand de bec entre les pygargues immaturesPlus tard durant cette même matinée, nous avons changé d’endroit afin d’avoir un autre angle de vue sur le marais. Bénis des dieux, nous avons été des témoins privilégiés en ce qui concerne deux pygargues immatures qui semblaient se courtiser. Comme ils sont trop jeunes pour fonder leur nid », les pygargues s’adonnaient à ce que nous avons interprété comme des jeux amoureux, une sorte de flirt d’adolescents. En tandem, les oiseaux volaient gracieusement dans le ciel et effectuaient des pirouettes toutes en lenteur. Il n’y avait aucune agressivité entre les pygargues. On aurait dit plutôt de la taquinerie. Aussi, lors de la poursuite, un des oiseaux a atterri très brièvement sur le sommet d’un conifère et est reparti avec une branche entre les serres. Ce pygargue s’est envolé avec son trésor et s’est posé dans le marais, pas très loin de l’autre individu. Puis ce fut terminé pour les manœuvres de séduction. C’est la première fois que Germain et moi assistions à ce comportement chez cette espèce. Voilà les cadeaux que nous avons accueilli en cette fin de semaine de Pâques!Jeux amoureux chez les pygargues immatures Vol en tandem ches les pygargues immaturesEt pour terminer l’observation de ce site, nous avons découvert une bande de Jaseurs boréaux qui sifflaient continuellement, les oiseaux se faisant dorer au soleil, à l’abri des vents froids. Certains oiseaux se nourrissaient de fruits d’aubépines tombés au sol ou parfois, ils s’envolaient dans les airs à la manière d’un moucherolle pour capturer un insecte qui passait. Groupe de Jaseurs boréaux se faisant dorer au soleil Le rang Sainte-Anne royaume du Pygargue à tête blanche Lors du début du congé pascal, le 22 avril, Germain et moi allons aussitôt à la fameuse butte à rapaces » dans le rang Sainte-Anne, côté Hébertville. Les conditions météorologiques sont bonnes pour l’observation des oiseaux de proie. En arrivant, notre ami Sylvain Boivin est déjà sur le site à recenser les buses qui passent. Au cours de cette matinée, ce qui a attiré notre attention fut principalement les Pygargues à tête blanche. Jusqu’à six individus sont inventoriés 1 adulte, 3 immatures, 2 juvéniles nés l’an dernier, principalement des immatures. Les nombreux inventaires d’oiseaux de proie effectués dans les années passées nous ont renseigné que les adultes migrent surtout au début d’avril alors que les immatures sont aperçus plus tard en saison, soit entre la mi-avril et la mi-mai. Un des pygargues immatures en migration Dans le décor du site d’observation, nous apercevons dans nos jumelles et télescopes jusqu’à quatre Urubus à tête rouge qui effectuent des allés et retour, cherchant de quoi manger, sillonnant à basse altitude les vallons des champs agricoles. Urubu qui passe rapidement Au cours de notre observation en faisant du sur place, nous ajoutons à notre liste du jour les rapaces suivants 2 Busards Saint-Martin, 2 Éperviers bruns, 3 Crécerelles d’Amérique, 14 Buses pattues et 29 Buses à queue rousse. Deux Buses pattues de forme claire dans la même thermique Poignets noirs très évidents de la Buse pattue Les dessous pâle de la Buse à queue rousse Durant l’inventaire, Germain a fait une très belle découverte chez les buses en migration. Il nous a pointé du doigt une Buse à queue rousse de forme sombre! Ce type de plumage est rarissime dans l’est de l’Amérique, ce plumage étant plus commun dans la partie ouest du pays. En trente ans d’observation, ce n’est que ma deuxième observation de ce plumage superbe. Prime abord, on dirait une Buse pattue de forme sombre. Cependant, sa queue rousse trahi son espèce. Je n'ai pas réussi à photographier cette buse. Par contre, le lien suivant en donne un exemple Avant de quitter l’endroit, car le changement de direction des vents a stoppé la migration des rapaces, un magnifique Renard roux se promenait dans les champs tout près de nous. Ensuite, Sylvain a dû nous quitter. Germain et moi poursuivons notre excursion côté Métabetchouan. Présence d'un Renard roux dans le rang Sainte-Anne  En roulant en voiture dans le rang Sainte-Anne, nous rencontrons plusieurs centaines de Plectrophanes des neiges sur notre chemin. Ceux-ci sont présentement en migration et près de la butte à rapaces », nous en avons estimés 2 800 au cours de la matinée. Un bouquet de Plectrophanes des neiges sur un arbuste Ensuite, dans le même rang, nous vérifions au passage le Grand Marais de Métabetchouan. Il est toujours aussi surprenant de constater le paysage de glace en cette fin d’avril! Nous avons vraiment un printemps tardif! Germain observant un point foncé dans le marais gelé Pygargue à tête blanche immature repéré dans le marais Finalement, le plus intéressant à signaler en ce jour est la présence de quatre Pygargues à tête blanche dispersés dans le Grand Marais, dont 1 adulte et 3 immatures. Les gros rapaces sont posés près du méandre qui est à l’eau libre. Les pygargues sont entourés d’une cohorte de corneilles, ces dernières cherchant à leur voler des miettes de leur nourriture. Quant à la centaine de canards barboteurs et plongeurs confondus qui sont répertoriés dans le marais, les oiseaux se ramassent dans une autre section du méandre, loin des prédateurs! Ayant terminé notre observation des espèces aquatiques dans le Grand Marais, nous nous rendons dans le chemin no. 3 afin de tenter de retrouver les Dindons sauvages repérés la semaine dernière. Nous retrouvons le couple, les oiseaux marchant près d’un boisé et d’un étang, picorant ici et là des bourgeons d’arbustes et grattant le sol avec leurs pattes fortes. Nous remarquons que le mâle arbore des couleurs plus accentuées sur la tête et la gorge. Il a pris des couleurs! Quant à la femelle, elle émet continuellement un cri discret, un son de poule, telle une lamentation. Nous croyons qu’il s’agit d’un cri de contact. Ce fut la fin de notre sortie ornithologique que nous avons trouvé fort intéressante! Couleurs plus vives du mâle La femelle en quête de nourriture Après la neige… Suite à la tempête de neige qui a blanchis le sol depuis les deux derniers jours, le ciel s’est enfin dégagé en fin d’après-midi. Les vents de dégagement ont permis à un Pygargue à tête blanche bien pressé de migrer et ce, tardivement en journée. Prenant de l’altitude tout près de la maison vers 16h, l’oiseau a vite monté dans les airs pour ne devenir qu’un point, le rapace glissant sous les gros cumulus, direction nord-ouest. Il s’agit d’un pygargue qui a presque atteint l’âge adulte, un oiseau âgé de quatre ans. Sur la prochaine vidéo, remarquez la tête blanche ainsi que la queue blanche, cette dernière frangée d’une ligne sombre. Ce dernier critère trahit son âge. Ces temps-ci, nous assistons vraiment à un festival du pygargue! Vidéo du pygargue au-dessus de la maison Les dindons de la farce Toujours le 16 avril, après avoir observé le nid du Grand Corbeau, nous nous dirigeons ensuite vers le Grand Marais de Métabetchouan. Lorsque nous sommes arrivés, c’était un peu décourageant de regarder la plaine de glace recouvrant ce marais! Plaine de glace du Grand Marais Avec persévérance, déterminés à trouver un petit quelque chose, nous sortons notre attirail d’optique et scrutons chaque recoin du site gelé à 98%. Finalement, le long d’un méandre où l’eau libre traverse le marais, plusieurs Canard colverts, Canards noirs, Garrots à œil d’or, Grands Harles et quelques Bernaches du Canada étaient agglutinés autour de la rivière. Même que, un Pygargue à tête blanche adulte mangeait sur la glace, entouré d’une cohorte de Corneilles d’Amérique. Les Goélands à bec cerclé et Goélands argentés étaient aussi présents sur les glaces. Le Grand Marais scruté à la loupe, nous décidons d’aller faire un tour de l’autre côté du marais dans le chemin no. 3. Et là … nous avons eu une surprise en observant nos premiers Dindons sauvages! Un couple unie de Dindons sauvages S’alimentant à des mangeoires ainsi que le long des plates-bandes, le couple de cette espèce visite sans gêne le parterre de plusieurs résidences. Voyez plutôt dans la prochaine vidéo le type d’endroit qu’ils explorant un terrain privéEn voulant changer d’endroit, les oiseaux rencontrent parfois les résidents du chemin. Les gens du coin sont très surpris de voir sur leur chemin ces deux grosses bêtes déambuler sur le petit chemin et dans leurs cours. Germain et moi croyons que ces volatiles ont été relâchés par un particulier dans l’espoir que cette espèce se reproduise dans la région. En aucun cas les dindons n’ont traversé la réserve faunique des Laurentides de leurs propres moyens! Oubliez cela! Le Dindon sauvage se rencontre dans le sud du Québec. Sa population est en expansion. Cependant, les seules mentions du Saguenay-Lac-Saint-Jean sont toutes considérées comme étant des oiseaux relâchés de captivité. Un résident arrêté pour laisser le passage aux dindons Toujours sur le chemin no. 3, nous poursuivons notre excursion le long du marais à la recherche de passereaux, en jetant un œil sur le marais par endroits. Nous avons eu l’agréable surprise d’observer deux Grues du Canada en migration, les oiseaux volant à moyenne altitude, au-dessus du Grand Marais. Ils ont poursuivi leur chemin sans s’ du Canada en migration Site de nidification du Grand Corbeau Samedi, le 16 avril, Germain et moi retournons au Lac Saint-Jean afin d’observer les oiseaux. Le mauvais temps annoncé pour le début de soirée ainsi que la pression à la baisse ferme la porte au recensement des oiseaux de proie aujourd’hui. Cependant, nous espérons que les marais nous offrirons quelques espèces aquatiques en réserve. Notre premier arrêt s’effectue à Saint-Bruno afin d’aller vérifier s’il y a présence de Plectrophanes des neiges et lapons près de la meunerie. À notre passage… rien de tout cela. Mais, lorsque nous étions immobilisés sur un feu rouge, nous avons remarqué un nid d’une bonne dimension sur l’un des pylônes de transport d’énergie dans l’un des champs. Le pylône qui accueille le nid de corbeau Un coup de télescope nous révèle qu’il s’agit d’un nid de Grand Corbeau. De plus, un adulte couvait pendant ce temps. C’est pour nous la première fois que l’on détecte un nid dans cette structure particulière! Nous ne pouvons nous empêcher de constater qu’à cette hauteur, le nid doit passablement se faire brasser par tous les vents! Photo démontrant le nid, coin supérieur gauche du pylône Adulte au nid Les ailes du ciel Lors de la matinée du 15 avril, alors que j’étais tout bonnement en train de déjeuner, je remarque sur les battures en face de la maison, les bernaches et les goélands qui s’envolent en catastrophe vers le large de la rivière Saguenay. Aussitôt, je prend mes jumelles et me met à la recherche du prédateur qui les a fait fuir. Une minute plus tard, je trouve le coupable un Pygargue à tête blanche immature! Pendant cinq bonnes minutes, celui-ci fait des ronds lâches dans le ciel, soulevé par les vents forts. Par la suite, le pygargue se laisse dériver en direction de Chicoutimi. Ce fut un moment où le temps n’existait plus lorsque que je le filmais. En fait, je volais avec lui, à ses côtés…Pygargue immature faisant des ronds dans le ciel Terrain de forage En cette magnifique journée chaude et ensoleillée du 10 avril, je suis à la maison et vaque à mes occupations. De temps à autre, je prends un moment pour aller dehors afin de me remplir de vitamines soleil et du même coup, récolter une dose de chaleur sur ma peau blanche hivernale. Cela me fait oublier le restant de neige qui est encore présent au sol dans la cour, mais qui sublime de jour en jour. C’est justement lors d’une de ces petites sorties que j’entends tambouriner le Grand Pic mâle. Comme à son habitude, celui-ci se tient au bout du poteau électrique près de notre stationnement. Nous sommes dans son territoire de nidification. En me dirigeant vers lui dans le but de prendre une photographie, le voilà qu’il s’envole et se pose non loin au sol. Je m’approche du pic discrètement. Tout en jetant un œil sur moi, le pic creuse un trou dans un arbre mort, les copeaux de bois revolant à côté de lui. Là où il est, une colonie d’arbres en dépérissement fait son bonheur. Soudain, un autre Grand Pic crie. Le deuxième pic étant proche, je me dirige vers lui sur la pointe des pieds, en m’affairant à faire le moins de bruit possible en marchant sur le gravier. Je repère une femelle, également occupée à creuser le tronc d’un arbre mort. Lorsque je ressens que je franchis sa limite de tolérance face à ma présence, je m’immobilise et profite de l’instant pour prendre une courte vidéo. Une fois sa séance d’alimentation terminée, elle va rejoindre le mâle. Puis, le couple s’envole silencieusement pour disparaître dans la forêt. En présence de ces oiseaux, je suis toujours aussi émerveillée par leur beauté et très impressionnée par leur grande taille! Les nouveaux arrivantsEn effectuant une petite ballade sur le sentier des Battures à Saint-Fulgence en fin d’après-midi, Germain et moi recensons l’Urubu à tête rouge au-dessus du village ainsi que trois Sarcelles d’hiver sur les battures de l’Anse-aux-Foins. Nous constatons que la migration progresse et que très bientôt, nous aurons beaucoup à faire pour recenser les espèces aquatiques qui arrivent en région! Premier saut de l’année au Lac-Saint-Jean! Étape 1 Le samedi 9 avril, ce fut une véritable fête alors que Germain et moi effectuons notre première sortie officielle du printemps au Lac-Saint-Jean! La voiture remplie de vêtements, d’attirail ornithologique et de caméras, nous voilà partis à l’aventure. Rendu à Larouche vers 9 h 30, un arrêt d’urgence est nécessaire afin de photographier sur notre passage un Pygargue à tête blanche adulte qui s’élevait au-dessus des montagnes. Il aura une journée profitable de migration due aux excellentes conditions météorologiques. Ça commençait bien notre excursion! Concernant la prochaine vidéo, remarquez la vitesse à laquelle le pygargue se déplace grâce aux vents forts en altitude… Le vent dans les voiles!Pygargue à tête blanche adulte en glisseÉtape 2 Puis, nous avons visité les alentours de la coopérative agricole de Saint-Bruno pour tenter d’y détecter des Plectrophanes lapons, mais en vain. Cependant, des centaines de Plectrophanes des neiges étaient présents, profitant des résidus de graines laissées au sol au pied des silos pour s’y alimenter. À cet endroit, bon nombre de Pigeons bisets, d’Étourneaux sansonnets, un Moineau domestique ainsi que notre premier Bruant chanteur fut certainement la bienvenue, le chant de ce dernier un ravissement pour les oreilles! Plectrophanes des neiges sur les fils électriques Quelques plectrophanes qui se nourrissent dans les graines Moineau et étourneau Étape 3 Direction Hébertville en empruntant le rang Sainte-Anne afin d’aller à notre butte à rapaces ». Nous y sommes restés quelques heures afin d’inventorier les oiseaux de proie. Le recensement fut excellent avec cinq pygargues, un Urubu à tête rouge, 16 Buses à queue rousse, 8 Buses pattues, une Crécerelle d’Amérique et 2 Busards Saint-Martin. Paysage du site à rapaces dans le rang Sainte-Anne à Hébertville Pour visionner cette prochaine vidéo, accrochez-vous puisque ça va brasser un peu! J’ai filmé un pygargue immature qui passait au-dessus de nos têtes. Malheureusement, je n’avais aucun appui et j’étais à bout portant, l’oiseau étant au zénith. Désolée…Pygargue immature âgé d’un an et demi sub-adulte ID’autres grands rapaces de cette espèce ont migré au cours de ces quelques heures d’observation. Il s’agissait principalement de pygargues immatures volant à bonne altitude où le zoom a été nécessaire expliquant le léger floue dans les photos. On fait ce qu’on peut! Un autre pygargue immature âgé d'un an et demi sub-adulte I Étape 4 Après avoir mangé un brin au resto du coin, nous sommes allés au Petit Marais de Saint-Gédéon. Comme vous le constaterez sur la prochaine photo, les canards, ce sera pour plus tard! La passerelle menant à la plate-forme d'observation Petit Marais de Saint-Gédéon complètement gelé Printemps tardif au Lac-Saint-Jean! Étape 5 Retour à la maison… Une brève halte à l’Anse-aux-Foins à Saint-Fulgence en fin d’après-midi apporte des Canards noirs, Canards colverts et un peu plus de Bernaches du Canada. Finalement, des Carouges à épaulettes et des Quiscales bronzés commencent à se faire entendre. En ce moment, le marais de Canards Illimités est complètement gelé. Lentement, mais sûrement, les espèces aquatiques et les passereaux arriveront prochainement en grand nombre. Anse-aux-Foins presque toute dégelée Pour clore cette belle journée passée dehors... Le sizerin et le cône Au cours de l’après-midi du 8 avril, alors que j’étais dehors pour effectuer une chasse photographique près de la maison, un Sizerin flammé femelle capte soudain mon attention. L’oiseau sautille ici et là dans la petite pente menant à la maison. L’observant de plus près, je remarque qu’il inspecte minutieusement les cônes d’Épinette blanche tombés de l’automne dernier. La neige ayant sublimée cette semaine dans cette parcelle du terrain, les anciens cônes sont maintenant à découvert. Afin de me mettre au niveau du sizerin, je me mets à genou et me fais oublier afin de le photographier. N’étant pas farouche du tout, le sizerin se dirige vers moi, se déplaçant en vérifiant chaque cône qu’il voit sur son chemin. Il était si concentré que lorsqu’il était à six pouces de moi, j’ai eu l’idée de lui offrir une cocotte que je tenais du bout des doigts. Intéressé, il a aussitôt picoré le cône pour en extraire une graine! Ce moment m’a vraiment émue et m’a également fait sourire surtout quand j’entendais le craquement des écailles de la cocotte lorsque le bec de l’oiseau s’enfonçait dedans. Par la suite, le sizerin a poursuivi son chemin en descendant vers la maison. Je suis restée là , charmée par l’expérience que je venais de vivre. La vidéo qui suit illustre à la perfection ce que le sizerin s’affairait au cours de la séance rappel Avec votre souris, deux cliques sur les photos et sur les vidéos pour en voir les flammé extirpant des graines dans le côneSentier des batturesLe soir même de cette journée magnifique, Germain et moi somme allés faire un tour sur le sentier des Battures afin de faire une marche de santé. C’était notre première incursion sur le trottoir de bois, encore enneigé par endroits. Dans l’Anse-aux-Foins, bordant le sentier, il n’y avait que quelques Bernaches du Canada bien silencieuses qui nous épiaient de loin. Puis, à la fin de notre séance de marche et d’observation, je n’ai pu résister à la tentation de prendre en photo un sublime coucher de soleil! Coucher du soleil à partir du sentier des Battures Oiseaux en galère Ce matin, Germain et moi étions ambivalent… Où irons-nous aujourd’hui? À L’Anse-Saint-Jean, à La Baie ou au Lac Saint-Jean? Puisque les espèces aquatiques ne sont encore arrivées dans la région, la meilleure chose à faire pour l’instant est de recenser les oiseaux de proie. Les conditions météorologiques sont parfaites des vent d’ouest, un plafond élevé et la pression à la hausse. Face à notre indécision, je suggère à Germain de faire notre excursion sur la galerie! L’endroit où nous demeurons offre toutes les montagnes qu’il faut pour y découvrir les oiseaux de proie. Cela étant réglé, en déjeunant, nous remarquons que les Goélands bourgmestres surtout migrent déjà , très tôt en matinée. Alors rapidement, nous enfilons nos vêtements d’hiver pour tenir tête au froid et au vent et nous voilà à l’affût de tout ce qui bouge dans le secteur. La première partie de notre matinée fut d’inventorier les goélands qui défilent à la queue leu-leu au-dessus des montagnes, derrière la maison. Contre un ciel bleu pur, les goélands paraissaient tels des anges blancs! C’est magnifique d’assister à leur migration, on pouvait les compter un par un lors de leur passage. C’est donc près de 200 Goélands bourgmestres qui ont survolé au-dessus de nos têtes, en plus de quelques Goélands argentés. Goéland bourgmestre en migration Goéland argenté en migration Soudain, notre décompte de goélands est perturbé, puisqu’à très basse altitude, un immense Pygargue à tête blanche immature survole la maison! Celui-ci est immédiatement escorté par une meute de corneilles très mécontentes de la présence de l’intrus. Le pygargue était si près de nous que Germain et moi sommes estomaqué. Juste le temps de le prendre en photo et c’était fini! Pygargue à tête blanche immature Pygargue imature attaqué par les corneillesUne fois remis de nos émotions, nous arpentons à nouveau le ciel afin de recenser les goélands qui voguent au-dessus du relief. Cependant, nous sentons un petit relâchement de la part de ceux-ci. Donc, c’est le moment d’effectuer un balayage au télescope sur la rivière Saguenay. Des garrots… des Grands Harles…hein? Sapristi, un pygargue! À environ un kilomètre au large, un Pygargue à tête blanche, adulte cette fois, est posé sur une glace à la dérive. Pendant une bonne vingtaine de minutes, nous l’observons à souhait. Par contre, nous avons eu toute une surprise en l’observant, que vous découvrirez en regardant la vidéo! Niet! Je ne vous dis plus rien! Pygargue à tête blanche adulte sur la glace  Les nouveautés à Saint-FulgenceBien entendu, l’observation des Pygargues à tête blanche a volé la vedette aujourd’hui. C’était nos premiers du printemps. Puis, un mignon Junco ardoisé a visité discrètement notre petit coin, un premier migrateur! En terminant, je vous montre mon superbe bouddha! Je n’ai pu résister à le prendre en cliché! Écureuil bouddha! Première sortie aux oiseaux Au cours de la journée du 2 avril, Germain et moi avons fait notre première tournée des espèces d’oiseaux aquatiques le long de la rivière Saguenay, à Saint-Fulgence. Ce fut plutôt modeste comme départ car les canards barboteurs ne sont pas encore arrivés. Par contre, Germain a vu hier quatre Bernaches du Canada. Un bon signe que la débâcle ornithologique est sur le point de se produire! Pendant notre excursion, nous avons observé les cinq espèces de goélands G. argenté, G. à bec cerclé, G. bourgmestre, G. arctique, G. marin se nourrissants sur les battures. À un moment donné, les goélands et les corneilles se sont envolés simultanément, le temps de laisser un Faucon pèlerin affamé traverser le secteur. Venant d’arriver de migration, il s’agit sans doute d’un individu nichant à Saint-Fulgence puisque les parois du fjord offre à celui-ci un site idéal pour la nidification. Puis nageaient au large, une poignée de Garrots à œil d’or et près de 200 Grands Harles ont été recensés. À la fin de notre itinéraire, nous avons observé le Grand Corbeau faire des allés et venus près de son nid, ce dernier situé sous des escarpements rocheux d’une montagne en face de la rivière à la Loutre, le long de la route Tadoussac. Ce nid est réutilisé chaque année par les corbeaux. Emplacement du nid de corbeau  Nid du corbeau Après avoir sillonné les habitats aquatiques, nous sommes de retour à la maison. Durant l’après-midi, j’ai remarqué aux mangeoires la présence d’un Sizerin flammé de la sous-espèce rostrata », une femelle, l’oiseau étant nouveau dans le coin. Alors, je suis sortie et me suis fait oublier afin de prendre des clichés. Malheureusement, l’oiseau que je voulais photographier était très actif et sautillait sans cesse. Ce ne fut pas une mince affaire de le capter sur pellicule! Après ma séance photo, j’ai dû jeter la plupart de mes photographies qui étaient toutes floues! En observant l’oiseau en question une bonne trentaine de minutes, j’ai pu relever les critères suivants, ce sizerin étant facilement repérable par un œil averti l’oiseau était environ 10% plus gros que les autres Sizerins flammés; il portait de très fortes rayures noires sur la poitrine et les flancs, le plumage était brun foncé en général, la queue était plus longue et plus large que les autres sizerins avec le bout de la queue très échancrée, il portait une calotte rougeâtre peu étendu sur la tête, le bec était jaune tirant nettement sur l’orangé, le menton était beaucoup plus étendu que les autres sizerins et le groupe de plumes sous la queue sous-caudales portait de grosses rayures noires. Était également présents parmi le groupe des sizerins, deux Sizerins blanchâtres de la sous-espèce la plus commune exilipes » et une centaine de Tarins des pins. Sizerin flammé de la sous-espèce rostrata  Puis, en pivotant sur moi-même près des mangeoires, j’ai croqué sur le vif un Durbec des sapins. Ce fut ensuite le tour de la Sittelle à poitrine rousse à passer sous la lentille de la caméra. Durbec des sapins Sittelle à poitrine rousse À cette période de l’année, les oiseaux hivernants sont moins nombreux, car ils commencent à migrer vers le nord. Puis, comme les passereaux du sud ne sont pas encore arrivés, nous traversons en ce moment une période plus tranquille, du moins aux ma signature habituelle, je vous invite à contempler un énigmatique coucher de soleil pris il y a deux jours.
Combiende temps couve une tourterelle ? La tourterelle pond jusqu'à 6 fois par an, essentiellement entre février et octobre, généralement deux oeufs à chaque fois. Après la ponte, les oeufs vont être couvés par le mâle et la femelle à tour de rôle pendant 14 à 18 jours.
Vous craignez pour vos framboises et autres petits fruits ? Les étourneaux, geais merles et autres pies s’en régalent et n’en laissent pas une miette … AgriProTech vous livre les secrets d’un effarouchement réussi pour que cette année, vous puissiez enfin savourer vos myrtilles, groseilles, framboises, cerises et plein d'autres ! Sommaire 1 - Filets de protection2 - Ruban réfléchissant3 - Ballons effaroucheurs4 - Cerf-volant en forme de rapace5 - Effaroucheur sonore programmable6 - Proposer d’autres sources de nourriture Le secret d’un effarouchement réussi Nos conseils pour maintenir l’effet de surprise Déplacer régulièrement les systèmes mis en place Même de quelques mètres, pour donner une impression de mouvement et limiter l’effet d’accoutumance. Varier les solutions utilisées Visuel, sonore, olfactif, il faut dérouter les oiseaux de manière dynamique et utiliser pour cela tous les moyens sensoriels disponibles. 1 - Filets de protection AgriProTech propose des filets de protection à étendre sur les arbres et arbustes avant la maturité des fruits. Nos conseils Installer les filets suffisamment tôt avant la maturité des fruits. Tendre et fixer solidement les filets Enrouler et attacher les extrémités des filets pour que les petits animaux hérissons… ne se prennent pas dedans. Vérifier qu’il n’y ait pas de trou ou de passage dans lesquels les oiseaux pourraient s’infiltrer Contrôler régulièrement les filets et libérer les animaux piégés si besoin. Après les périodes sensibles, démonter les filets et les remiser soigneusement enroulés. 2 - Ruban réfléchissant Ce type de ruban holographique réfléchit la lumière et émet un bruit métallique similaire à une feuille d’aluminium. Il joue sur les sens visuel et auditif, il donne une impression de mouvement qui intrigue et éloigne les oiseaux. Il peut se nouer aux branches d’arbustes fruitiers, se fixer entre deux piquets au-dessus de graines fraîchement semées, ou se placer en rideau » au-dessus d’un carré potager. 3 - Ballons effaroucheurs Attachés sur une branche haute ou sur une perche au dessus des arbustes, les ballons bougent dans le vent. Leurs couleurs vives les rendent très visibles et inquiétants aux yeux des oiseaux, éloignant même les plus gourmands. Certains ballons ont des yeux holographiques qui renforcent l’effet répulsif. 4 - Cerf-volant en forme de rapace Les cerfs-volants FlyTrac imitent l’allure de vol de l’épervier , rapace très présent en France. Ce prédateur naturel de nombreux oiseaux fait fuir les merles, geais, pies … mais il peut aussi attirer les vrais rapaces, ce qui va rendre la zone d’autant plus dangereuse à leurs yeux. 5 - Effaroucheur sonore programmable Pour les parcelles isolées pas d'habitation à moins de 200 mètres, AgriProTech propose sa gamme d’effaroucheurs sonores. La gamme AviTrac, fabriquée en France suscite une ambiance inhospitalière et menaçante repoussant corneilles, étourneaux, pies, geais…. avec ses différents signaux d’effarouchement Cris de rapace Cris de détresse des oiseaux ciblés Signaux de synthèse Les effaroucheurs AgriProTech ont l’avantage d’être entièrement programmables, ils fonctionnent avec une batterie rechargeable, d’une autonomie de 3 semaines. Tout comme les autres solutions d’effarouchement, nous conseillons de les déplacer ou de changer l’orientation de temps en temps pour renforcer leur efficacité. 6 - Proposer d’autres sources de nourriture Enfin, pourquoi ne pas proposer des boules de graisses ou bols de graines à nos amis à plumes ? La pression sur vos fruits sera alors plus limitée, puisqu’ils pourront se nourrir ailleurs !
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Malgré leur acuité visuelle exceptionnelle, les rapaces ne détectent pas certains obstacles comme les surfaces vitrées ou détectent trop tard certains objets en mouvement comme les avions. En France, plus de 800 collisions d’oiseaux toutes espèces confondues avec des avions sont mentionnées chaque année. De même avec des il existe des systèmes de détournement basés sur un canon effaroucheur sorte de canon utilisé dans les vignobles pour repousser les oiseaux mangeurs de grappes de raisin toutes les 3 à 15 minutes, la diffusion du cri d’alarme d’un oiseau, ou l’emploi de faucons effaroucheurs, notamment sur les aérodromes militaires. Mais ils semblent peu efficaces sur les illusion d’optiqueC’est pourquoi les chercheurs du laboratoire d’éthologie animale et humaine Ethos, CNRS-université de Rennes, mené par Martine Hausberger, éthologiste spécialiste des oiseaux et des chevaux, ont cherché à développer un nouveau se basant sur les connaissances actuelles de la vision chez ces espèces, les scientifiques ont d’abord testé les réactions de rapaces en captivité à une série de stimuli visuels. Après plus de 300 tests, nous avons constaté qu’un seul stimulus induisait des réactions d’évitement grâce à une illusion d’optique », explique Martine Hausberger. Ce “superstimulus” correspond à des cercles concentriques noirs sur fond blanc qui bougent, donnant l’impression aux rapaces d’une collision imminente. En fait, il s’agit d’une illusion d’optique appelée “effet looming” », dispositif a été testé sur l’aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées où de nombreux rapaces comme les buses buse variable, rapace diurne assez lourd, brun, à la queue arrondie ou les milans noirs rapace diurne, à bec jeune, de taille moyenne, à queue en V sont présents en été pour s’alimenter dans les lampes LEDDeux écrans à LED diodes électroluminescentes diffusant le stimulus en continu toute la journée ont été disposés le long de la zone de roulage des aéronefs et des observations ont été réalisées sur l’ensemble de l’aéroport. Les 8 800 observations d’oiseaux ont ainsi révélé une rapide modification de leur répartition, ceux-ci évitant les zones de visibilité des écrans. Cet effet était encore constaté après cinq semaines de diffusion permanente du stimulus. Le fait que la population de rapaces ait augmenté dans les zones de non-visibilité des écrans, à un moment où les ressources étaient abondantes dans toutes les zones, montre l’efficacité du stimulus », estime la chercheuse. De façon intéressante, un effet similaire a été observé sur les corvidés grand corbeau, corneille, corbeau freux présents sur le site, alors que certaines espèces de passereaux étourneau, alouette n’ont pas été la mise sur le marché de cet illusionneur »Un brevet international a été déposé en 2011, mais le travail de recherche fondamentale est publié seulement maintenant pour protéger la confidentialité. L’entreprise Airbus envisage d’ailleurs de créer une start-up, Airbird, chargée de commercialiser cette résultats sont les premiers à proposer une solution durable pour écarter de façon inoffensive les rapaces de zones à risques. Ils ouvrent également de nouvelles perspectives de recherche en physiologie de la vision, comme la possible implication dans cette réaction, des neurones de collision, spécialisés dans ces réactions d’ l’heure, le risque de collision oiseau-avion étant faible la nuit, les chercheurs n’ont pas vraiment étudié la question.
ArquesDe faux cris de vrais rapaces pour faire fuir les étourneaux du centre-ville La municipalité, lassée de nettoyer les fientes des étourneaux qui se
Rendez-vous avec les oiseaux du 5 décembre 2018 à La Meauffe Nous sommes 6 ce matin au lieu-dit "La Germainerie" à La Meauffe. La météo n'est une nouvelle fois guère engageante avec ce temps grisâtre qui procure peu de lumière et ne favorise guère l'observation. La pluie nous sera épargnée le temps de la sortie. Plate-forme de l'ancienne carrière Nous sommes sur un site particulier puisqu'il s'agit de l'emplacement d'une ancienne carrière et de fours à chaux dont l'exploitation est arrêtée depuis de nombreuses années. Une partie du site est un espace naturel sensible géré par le département, les fours à chaux étant un lieu exceptionnel de reproduction des chauves-souris. La balade débute en longeant l'ancienne plate-forme de la carrière fortement compactée, elle a depuis été recouverte d'une végétation pionnière très carctéristique avec notamment de la cardère. Cette zone en friche est peu fréquentée en ce moment, tout comme la zone de broussailles et de ronces qui la jouxte, très riche au printemps en fauvettes principalement. Il faut donc regarder en l'air pour observer quelques oiseaux grand cormoran, mouette rieuse venant de la baie des Veys, pinson des arbres, pigeon ramier, canard colvert, héron cendré, choucas des tours, corbeau freux et corneille noire. Cependant, des cris qui, à l'amorce, feraient penser à un pic vert nous intriguent ce sont trois limicoles au loin qui se poursuivent ou alarment de la présence d'un intrus. Chevalier à coup sûr mais lequel? Tout laisse penser que ce sont des chevaliers aboyeurs certainement posés sur les rives vaseuses de la Vire. Le terme d'aboyeur correspond tout à fait à ce cri peu discret. Un pipit farlouse alarmé s'envole. Rougegorge familier en bord de Vire Nous nous arrêtons au bord du plan d'eau qui s'est formé dans l'excavation de la carrière. Peu d'oiseaux sont présents à part quelques mésanges bleue et charbonnière. Nous pénétrons dans une des galeries des fours à chaux. Une ouverture donne vision sur une zone boisée humide traversée par un ruisseau on entend la mésange nonnette et le grimpereau des jardins. Au niveau d'une plate-forme, nous distinguons avec difficulté quelques grives mauvis qui se révèleront ensuite très présentes sur tout le secteur visité. Un rougegorge familier est tout proche et le chant de l'accenteur mouchet sort du bois voisin. Haut dans les frondaisons, la mésange à longue queue pousse ses petits cris répétés ; elle n'est pas la seule. En longeant le chemin qui mène vers la rivière, les deux roitelets apparaissent , un roitelet à triple-bandeau et quelques roitelets huppés. Nous passons sous un pont de chemin de fer pour rejoindre la Vire. Nous entendons de loin le gazouillis sans fin des étourneaux sansonnets perchés dans un peuplier à proximité d'une ferme en rive gauche. On observe dans la végétation des rives les mouvement du troglodyte mignon et de quelques mésanges. Un martin-pêcheur était perché sur la rive opposée. Jamais familier, il s'envole et va se percher une centaine de mètres plus loin. Un pic épeiche crie puis va se percher un peu plus loin. Ce peut être un jeune puisque la calotte a paru bien colorée de rouge. Au bord du plan d'eau, peu d'oiseaux. Le chemin de halage a été modifié et retracé quelques mètres à droite à cause de l'érosion naturelle des berges. La rangée d'arbres connue se trouve maintenant à gauche du chemin. Un grimpereau des jardins explore successivement les troncs de ces arbres. Au-delà d'une grande prairie humide, on aperçoit un vaste verger de pommiers et comme par hasard quelques grives litornes décollent et nous survolent. Cette espèce de grosse grive est familière des vergers et aussi des prairies grasses. La rangée de peupliers où le gui prospère accueille une ou deux grives draines spécialistes de cette plante c'est le cri roulé et fort qui permet d'identifier l'espèce. En vol, le dessous des ailes est blanc et l'oiseau ferme longuement ses ailes. Une légère pluie et la montre nous font rebrousser chemin. Au retour, nous apercevons posé et en vol un chardonneret élégant isolé. C'est curieux parce que cet oiseau explore souvent en groupes ce type de milieu. Une buse variable sera le seul rapace observé en deux heures. Nous regagnons les voitures. L'échange entre les participants se poursuit et permet de voir en vol plusieurs espèces, quelques tarins des aulnes, bouvreuils pivoines 3 et aussi d'entendre un verdier d'Europe. La présence de ces oiseaux mangeurs de graines montrent bien l'attractivité de ces zones peu entretenues ou en évolution libre prairies humides, friches, buissons, fourrés, boisement humide sont des sources d'alimentation pour les granivores et aussi pour les insectivores puisque nous entendrons aussi le pouillot véloce, hivernant dans les bosquets de saules. Malgré la lumière basse et le temps chagrin, 36 espèces ont été observées. Elles ont été, cependant, plus souvent entendues que vues. On retrouve évidemment la base des oiseaux communs de Normandie mais le nombre relativement élevé d'espèces permet une nouvelle fois de constater la richesse d'une zone constituée de milieux différents et relativement préservés. Une autre visite au printemps sera intéressante parce qu'on trouvera dans la liste les oiseaux migrateurs, comme les fauvettes spécialistes des fourrés et buissons et d'une strate arbustive basse et les pouillots Vue sur zone boisée humide dans une galerie de four à chaux . Liste des espèces accenteur mouchet, alouette des champs, bouvreuil pivoine, buse variable, canard colvert, chardonneret élégant, chevalier aboyeur, choucas des tours, corbeau freux, corneille noire, étourneau sansonnet, geai des chênes, grand cormoran, grimpereau des jardins, grive draine, grive litorne, grive mauvis, grive musicienne, héron cendré, martin-pêcheur, mésange à longue queue, mésange bleue, mésange charbonnière, mésange nonnette, mouette rieuse, pic épeiche, pie bavarde, pipit farlouse, pouillot véloce, poule d'eau, roitelet à triple-bandeau, roitelet huppé, rougegorge familier, tarin des aulnes, troglodyte mignon, verdier d'Europe. Espèce remarquable en rouge Animation publique du 25 novembre 2018 à Saint-Lô Cette animation aurait pu tomber à l'eau, des pluies abondantes étant tombées pendant la nuit et au matin mais heureusement, une accalmie se produit dès le début de l'animation. 9 personnes sont présentes, pour la plupart adhérentes. Les prévisions météorologiques ont sans doute fait renoncer d'autres personnes. Future maison du technopôle quelques jours avant. Nous sommes sur le site de l'Agglo 21, site aménagé pour accueillir des entreprises. Pour l'instant, deux parcelles sont occupées et construites ou en voie de l'être, l'une par le CFA-Groupe FIM et l'autre par la future maison du technopôle en chantier actuellement. Ce site comprend donc des zones construites, des zones viabilisées, parkings bitumés séparés par des murets et des haies de feuillus desservis par une rue et de vastes zones à nu ou en friche. Sur les parcelles encore en friche, plus ou moins compactées, on trouve toutes sortes de plantes pionnières dont les graines vont particulièrement intéresser les oiseaux chénopode, armoise, séneçon, molène, tanaisie, cirse, chardon et diverses apiacées. En limite de cette zone de 2 hectares, des haies traditionnelles du bocage sur talus chêne et frêne principalement bordent des prairies ou quelques cultures. Rougegorge sur groupe FIM, bâtiment perchoir Une trentaine de canards colverts survole le groupe, provenant du plan d'eau voisin et se dirigeant vers le nord. Une mésange charbonnière s'agite dans un jeune chêne. Les mésanges circulent régulièrement dans ces jeunes éléments à la recherche de quelque araignée ou petits insectes. Les mésanges bleues sont aussi présentes mais en petit nombre. Le pied des jeunes haies de charmes ou d'érables sont explorés par les rougegorges familiers, les accenteurs mouchets et aussi les merles noirs et les grives musiciennes. Deux d'entre elles très discrètes et farouches passent d'une haie à l'autre et rejoignent vite le couvert. On entend l'inquiétude du troglodyte mignon qui se montre à peine. Le déplacement d'un groupe fait facilement réagir les oiseaux. Les chénopodes ont poussé et fané et forment des touffes qui émergent d'une partie fortement compactée. Une végétation dispersée finit en effet par sortir tout de même de cette partie compactée. C'est là que les pipits farlouses se rassemblent à la recherche de quelques graines tombées. Un pied de chénopode commun peut fournir 70 000 graines qui font le bonheur de nombreux oiseaux à l'arrière saison. Zone compactée à chénopodes pour les pipits Nous continuons à traverser la zone. Deux bergeronnettes de Yarrell picorent sur une rue bitumée. Nous suivons des friches herbeuses il y a un peu d'agitation non loin d'une aubépine. Quelques grives musiciennes l'une d'elles s'essaiera au chant à couvert et des merles s'affairent à manger ses fruits qui peuvent attirer aussi l'accenteur le rougegorge ou la charbonnière quand ils sont bien mûrs. Des groupes de chardonnerets élégants descendent dans la végétation sur les cirses et les laiterons. Nous descendons un peu en contrebas un héron cendré est posé sur une vaste prairie un autre individu le rejoint un peu plus tard. Notre passage fait fuir une bande de quelques grives litornes, reconnaissables à leur grande taille, leur longue queue grise et leur vol un peu lourd. Nous entamons la descente vers le plan d'eau. Au loin puis au-dessus de nous des vanneaux huppés nous survolent sensibles aux vagues de froid nordiques, ils sont visibles tôt cet automne. Stationnés à l'entrée de la prairie au héron , nous observons l'envol bref vers une haie plus lointaine de grives mauvis, pas loin d'une centaine et de deux geais des chênes qui se dissimulent dans le vol des grives et aussi quelques étourneaux. Bergeronnette de Yarrell Le groupe parvient au plan d'eau des Ruinières dont le niveau est très bas. On peut imaginer que le niveau a été abaissé pour effectuer des travaux sur la zone humide aval les saules qui formaient un des deux bosquets du secteur ont été complètement arasés. Néammoins, on y voit à proximité des espèces familières des lieux, mésange nonnette, mésange à longue queue et roitelet à triple-bandeau. Les mouettes rieuses et le grand cormoran sont eux aussi des habitués du plan d'eau pour le repos le plus souvent. On entend un cri d'envol connu puis on distingue sur l'oiseau en vol le croupion blanc typique du chevalier culblanc. Cette espèce de limicole hiverne au bord de pièces d'eau plus ou moins importantes, du moment qu'elles ont des rives vaseuses pour se nourrir. dans un jardin proche, nous avons le temps de scruter les évolutions fantaisistes d'un roitelet huppé dans un cerisier. Nous remontons ensuite vers notre point de départ. Presqu'arrivés au parking, nous sommes survolés par deux linottes mélodieuses qui, elles aussi, aiment ces zones plus ou moins nues où plantes rudérales et adventices fournissent des graines. Le bruant zizi est à peine visible perché dans un jeune chêne heureusement, il pousse son chant, sorte de cri roulé. Buse variable sur son poteau Nous opérons un bref récapitulatif des espèces observées 32 espèces ont été vues, quelques espèces des espaces bâtis, d'autres des espaces agricoles et enfin des espèces forestières. Cette sortie a permis de constater l'intérêt en hiver de zones comme celles-ci pour les espèces mangeuses de petites graines la linotte mélodieuse, le chardonneret élégant, le pipit farlouse et le bruant zizi. Pendant la palabre qui termine toute sortie, nous apercevons une buse perchée sur la clôture du terrain de rugby voisin , seul rapace de la matinée ces zones dégagées entourées de haies perchoirs sont idéales pour la chasse . Un bouvreuil pivoine discret est entendu. Liste des espèces accenteur mouchet, bergeronnette de Yarrell, bruant zizi, buse variable, canard colvert, chardonneret élégant, chevalier culblanc, corneille noire, étourneau sansonnet, geai des chênes, grand cormoran, grive litorne, grive mauvis, grive litorne, héron cendré, linotte mélodieuse, merle noir, mésange à longue queue, mésange bleue, mésange charbonnière, mésange nonnette, moineau domestique, mouette rieuse, pigeon ramier, pinson des arbres, pipit farlouse, rougegorge familier, roitelet à triple-bandeau, roitelet huppé, troglodyte mignon, vanneau huppé. De nombreux chardonnerets dans les jumelles Reconnaissez-les derrière leurs jumelles Patrick Poitevin Prochaines sorties Mercredi 5 décembre 2018 LA MEAUFFE Prospection pour l'atlas des hivernants RDV 8h45 bas du parking des remparts, rue des noyers, Saint-Lô ou 9h00 mairie de la Meauffe Mercredi 9 janvier 2018 SAINT-LÔ Les oiseaux de la baie des Veys Départ 9h parking de la place Sainte-Croix Saint-Lô pour se rendre à Geffosses-Fontenay Rendez-vous avec les oiseaux du 14 novembre 2018 à Saint-Pierre de Sémilly Les adhérents s'étaient donné rendez-vous sur la place du village. Un soleil radieux magnifiait les couleurs automnales entourant les deux étangs de Saint-Pierre de Sémilly. Quelques chardonnerets élégants circulent ainsi que des choucas des tours très présents dans le village et sur le château voisin et un groupe d'une cinquantaine d'étourneaux en vol vers l'ouest. Un premier rougegorge familier est vu puis un autre entendu en descendant le petit chemin qui surplombe le premier étang. Au bas de ce chemin, de grands platanes, des chênes et des châtaigniers centenaires attirent les oiseaux la sittelle torchepot circule haut dans les feuillages, la mésange à longue queue en petit groupe également, une mésange bleue est aussi entendue ainsi qu'une bergeronnette des ruisseaux familière de ces zones humides et des pinsons des arbres . Il est temps de jeter un oeil sur l'étang alors que résonne le premier chant sonore du troglodyte mignon. Les foulques macroules sont présentes mais en nombre réduit quelques couples se reproduisent sur les étangs à la saison de reproduction mais des groupes plus importants peuvent être observés pendant la période de migration ou pendant certaines périodes de froid. La poule d'eau est présente également mais assez discrète sous les branchages retombant dans l'eau. Un petit groupe de mouettes rieuses est au repos posées sur l'eau ou des branches basses, certaines sont des immatures reconnaissables à l'extrémité de la queue noire. Dans le groupe, nous distinguerons plus tard un goéland argenté immature 3ème année. 2 grands cormorans familiers des lieux nous survolent ; les grands futaies de hêtres leur servent de perchoir de repos ou de dortoir 11 ont été vus un peu plus tôt en vol. Le dortoir n'est pas stable, les cormorans pouvant fréquenter d'autres dortoirs plus importants et certainement plus sécurisants. Une aigrette garzette survole l'étang puis va se poser discrètement sur la rive. Nous dénombrons 79 canards colverts cet effectif est stable puisqu'il a déjà été enregistré les années précédentes. Un verdier d'Europe pousse son cri roulé au loin, du côté du village. Nous continuons le tour des étangs le pic épeiche et le pic vert se manifestent par leurs cris plus ou moins proches. Il faut dire que ces deux pics trouvent ici tout le vieux bois qui peut les intéresser. En queue du deuxième étang envasé et un peu envahi par la végétation, le pouillot véloce se balade dans les saules en poussant son cri sifflé. Est-ce un pic noir qui pousse son cri long et plaintif entendu au loin? Cela y ressemble mais ce n'est pas certain car un geai des chênes criaille à proximité, un peu après c'est peut-être lui l'auteur de cette manifestation sonore qui énerve les corneilles noires. Nous empruntons un sentier escarpé qui nous mène vers les restes du château médiéval XI ème siècle bonne idée parce qu'un roitelet à triple-bandeau s'active dans la végétation grimpant sur les murailles! Nous redescendons vers la route en passant près du déversoir du premier étang qui, habituellement à cette saison, est difficilement franchissable les pinsons sont assez nombreux. Il est vrai que le sol est couvert d'un tapis de faînes particulièrement appréciées par l'espèce. Un grimpereau des jardins est entendu mais reste invisible et une mésange charbonnière cherche quelque araignée sous les feuilles de châtaigniers ou de hêtres. Nous remontons la route vers le château Renaissance, une belle bâtisse avec d'intéressantes fenêtres à meneaux. Là nous entendons quelques moineaux qui trouvent sûrement leur nourriture auprès de la ferme, nous apercevons brièvement une bergeronnette des ruisseaux perché sur le faîte d'un toit puis une bergeronnette grise ou de Yarrell. Le château est aussi fréquenté par des pigeons domestiques et quelques pigeons ramiers. Aigrette garzette, mouette rieuse et colvert L'atmosphère se réchauffant permet aux buses variables de s'élever un peu et tournoyer dans le ciel à faible hauteur. Des mésanges à longue queue profitent d'une aubépine et quelques accenteurs explorent le sol d'une allée. C'est au bout de 2 heures que se manifeste le premier merle noir ; cette grande discrétion de l'espèce prouve bien l'effet du virus qui touche actuellement ses populations. Nous constatons de plus l'absence des grives musicienne et draine, elles aussi vraisemblablement affectées par ce virus. La sortie s'achève riche de ses échanges qui ne sont pas toujours ornithologiques d'ailleurs et c'est tant mieux. Il est temps d'établir le bilan. Malgré l'absence des grives et du bouvreuil pivoine, 35 espèces ont pu être observées et près de 200 oiseaux décomptés. La conjonction de milieux bâtis, de milieux boisés et de zones humides amène une grande diversité d'espèces et la proximité de l'hiver explique le grand nombre d'oiseaux observés groupes de canards, de mouettes notamment . A noter que le lendemain, une visite permet de repérer la grande aigrette coutumière des lieux mais pas vue ce jour. Mouettes rieuses Images Patrick Potevin Liste des espèces accenteur mouchet, aigrette garzette, bergeronnette grise ou de Yarrell, bergeronnette des ruisseaux, buse variable, canard colvert, chardonneret élégant, choucas des tours, corneille noire,étourneau sansonnet, foulque macroule, geai des chênes, goéland argenté, grand cormoran, grimpereau des jardins, héron cendré, merle noir, mésange à longue queue, mésange bleue, mésange charbonnière, moineau domestique, mouette rieuse, pic épeiche, pic vert, pie bavarde, pigeon ramier, pinson des arbres, pouillot véloce, poule d'eau, rougegorge familier, sittelle torchepot, tourterelle turque, troglodyte mignon,verdier d'Europe Les événements à venir Réunion des adhérents Mardi 20 novembre 2018 20h salle Alain Fournier , maison des associations, rue des charmilles, Saint-Lô Prochaines sorties Dimanche 25 novembre 2018 SAINT-LÔ Animation publique Les oiseaux hivernants d'une zone en cours d'aménagement Rendez-vous 9h30 rue des ronchettes, parking de l'agglo 21 Saint-Lô Mercredi 5 décembre 2018 LA MEAUFFE Rendez-vous avec les oiseaux sortie mensuelle des adhérents Prospection des hivernants de la carte atlas. 9h00 mairie de La Meauffe. 8h45 covoiturage, parking au pied des remparts, rue des noyers, Saint-Lô prévoir un peu d'avance, nous partons à 8h45 Animation du 28 octobre 2018 à Marchésieux Les prévisions météorologiques annoncées ont certainement dissuadé certaines personnes de se rendre au rendez-vous fixé à la maison des marais à 11h. 12 personnes sont néammoins présentes dont 4 jeunes qui ont bien contribué à l'animation de la balade. La sortie a pu se dérouler malgré la gêne provoquée par un vent assez soutenu par moments. Une très légère averse a malgré tout fait rebrousser chemin au groupe. Une quinzaine d'espèces ont été observées c'est un nombre assez restreint causé à la fois par des conditions météorologiques peu favorables et aussi par une heure tardive. 4 espèces liées au marais ont été observées le pipit farlouse, petit passereau au bec fin d'insectivore souvent au sol pour chercher sa nourriture, le traquet pâtre, passereau un peu rondelet perché souvent à découvert sur une végétation maigre ou un piquet, le canard colvert qui trouve dans les limes un peu d'eau libre pour se nourrir et se reposer et l'alouette des champs oiseau au vol souvent élevé auxquels les parcelles labourées ou humides conviennent en hiver peuvent être observés dans des milieux différents de celui-ci. L'alouette des champs et le pipit farlouse se reproduisent dans le marais mais il est plus probable qu'on est à faire ici à des migrateurs venus du nord de l'Europe. 2 espèces de rapaces ont été notées ; le faucon crécerelle en vol du Saint-Esprit et une buse variable houspillée par une corneille. Dans cette zone de jonction entre marais et bocage, la présence de ces deux espèces n'est pas surprenante. Toutes les deux ont besoin de perchoirs plus ou moins élévés et de zones découvertes pour chasser leurs proies. Aucun échassier de type héron héron cendré ou aigrette n'a été vu pendant la sortie. 3 espèces de grive se sont manifestées 1 sédentaire la grosse grive draine reconnaissable à son vol très onduleux et un peu lourd et deux hivernantes , la grive mauvis et la grive litorne une petite bande de 10 de cette dernière espèce passe au loin. On distingue la longue queue grise de l'oiseau en vol. Ces trois espèces ne sont pas particulièrement liées aux zones humides la draine est très liée au peuplier et les deux autres apprécient les terres fraîches qui leur permettent de trouver le sinvertévrés dont elles se nourrissent? Souvent un verger de pommiers une aubèpîne en fruits suffisent à les rassasier. Cette sortie relativement courte a permis de constater les interactions des oiseaux entre un milieu bocager composée de grandes parcelles bordées de haies et le marais, zone découverte offrant peu d'abris et de perchoirs mais un potentiel de nourriture important pour certaines espèces . Liste des espèces accenteur mouchet, alouette des champs, bergeronnette grise ou de Yarrell, buse variable, canard colvert, choucas des tours, corneille noire, étourneau sansonnet, faucon crécerelle, grive draine, grive litorne, grive mauvis, mouette rieuse, pigeon ramier, pinson des espèces notées avant la sortie bouvreuil pivoine, merle noir, mésange bleue, rougegorge familier, troglodyte mignon Rendez-vous avec les oiseaux du 3 octobre à Cricqueville-en-Bessin 14 Nous avons mis en place depuis quelques mois des sorties mensuelles pour les adhérents, intitulées "Rendez-vous avec les oiseaux". Elles se déroulent en général le premier mercredi de chaque mois. Destinées en premier lieu aux nouveaux adhérents, elles permettent, en compagnie d'observateurs plus aguerris, de s'initier ou de progresser dans la connaissance des oiseaux, de créer des liens avec d'autres adhérents et surtout d'échanger sur la nature. Ces sorties se veulent un peu informelles, chaque participant y contribue à sa manière. Ca passe? Ce rendez-vous s'est déroulé sur les falaises du Bessin à l'ouest du site historique de la Pointe du Hoc. Ce site est un lieu privilégié de l'observation de la migration post-nuptiale des oiseaux marins notamment. Des observateurs y sont postés là très régulièrement pendant cette période de septembre à novembre pour dénombrer le passage. Ce matin, Gilbert Vimard, un des observateurs attitrés du site est présent il nous apportera avec Alain Brodin de précieuses informations sur les techniques d'observation, les oiseaux observés et leur migration. C'est déjà passé! Une belle douceur règne ce matin avec un vent faible cependant peu favorable à la migration. Ce qui surprend dans un premier temps est que les oiseaux passent assez loin du rivage. Seule, une pratique régulière et ancienne du guet à la mer permet de repérer l'arrivée des oiseaux et leur identification. Comme ce matin, le passage est faible, il est possible de s'attarder sur chaque espèce. Le mouvement des oiseaux se fait logiquement d'est en ouest mais on peut observer également des mouvements inverses. En arrivant, nous observons sur les chaumes deux faucons crécerelles, l'un étant posé sur une courte tige de maïs coupée. A peine arrivés sur la falaise, nous entendons crier un faucon pèlerin et nous le voyons déboucher sur notre gauche avec une proie dans les serres qu'il est impossible d'identifier. Ce peut être un limicole comme un passereau. La falaise offre un large champ de vision de la pointe du Hoc à l'est jusqu'à la pointe de Barfleur au nord-ouest. Les cormorans passent plus près du rivage Nous allons observer successivement le passage de plusieurs espèces en vol direct vers l'ouest. La bernache cravant passe par groupes plus ou moins importants il en sera observé 87 dans la matinée. La plus grande partie appartient à la sous-espèce bernache à ventre sombre Branta bernicla bernicla qui niche dans la toundra sibérienne. On peut voir posé au loin un grèbe huppé cette espèce peut être nombreuse à cet endroit. Les sternes passent aussi on peut les distinguer de loin par leurs longues ailes pointues, leur vol parfois irrégulier et la brillance du gris des ailes qui paraît presque blanc dans le soleil. L'espèce la plus commune au passage est la sterne caugek avec son bec noir à l'extrémité jaune, le vol est assez puissant et à une certaine hauteur. Le cri grinçant de l'oiseau est typique. L'autre espèce aperçue, de loin, est la sterne pierre-garin plus petite que la caugek, au bec rouge terminé par du noir. Les observateurs expérimentés la distinguent au vol et à la morphologie filets de la queue plus longs de la sterne arctique qui lui ressemble beaucoup mais a le bec entièrement rouge. Héron cendré sur le platier Le site est idéal pour s'initier aux labbes, ces gros oiseaux marins de tonalité sombre qui parasitent les autres espèces d'oiseaux pélagiques oiseaux qui vivent en mer. Ce matin, nous observerons 3 espèces différentes. Le grand labbe est un oiseau au corps puissant un peu plus compact que le goéland argenté qui se distingue par sa tâche blanche sur les primaires visible généralement de loin. Deux autres labbes passeront ensemble au large le labbe parasite et le labbe pomarin. Le labbe parasite est plutôt fin avec une allure qui pourrait rappeler un rapace on peut le voit harceler en vol sternes et mouettes pour subtiliser leurs proies. Le labbe pomarin est proche du parasite mais difficile à distinguer de celui-ci. Une des espèces les plus abondantes ce matin est le fou de Bassan qui passe régulièrement au large en groupes plus ou moins denses composés de jeunes, d'immatures et d'adultes. L'observation à cette période correspond plus à une migration d'oiseaux britanniques que de trajets quotidiens vers les zones de pêche. Une autre espèce sera un tant soit peu observé est la macreuse noire, en vol de quelques individus. Les groupes sont constitués pour l'essentiel de mâles. C'est la fin de la période de mue. Si à l'approche d'un bateau, un oiseau plonge, cela signifie qu'il est en mue. D'autres oiseaux marins seront observés cependant dont les mouettes rieuses et des mouettes mélanocéphales proche de la rieuse qui paraît blanche de loin à cause de son manteau gris clair. L'adulte n'a pas de noir sur les ailes. N'oublions pas les cormorans et goélands. Un huîtrier-pie crie ; posé dans les rochers, il s'envole vers l'est. Le seul autre canard que la macreuse noire observé ce matin est le tadorne de Belon 3 volent vers l'ouest. Reviennent-ils de la mer de Wadden où les tadornes se rendent chaque année pour muer? L'observation au guet à la mer se termine nous faisons un petit tour sur le plateau pour observer les passereaux présents. 2 tariers pâtres sont perchés au-dessus des buissons qui dominent la falaise. Alouette des champs, pipit farlouse, linotte mélodieuse et bergeronnette grise ou Yarrell décollent du chaume de maïs. Sur le platier au pied de la falaise, aigrette garzette et héron cendré se regardent de travers en concurrence pour la recherche de nourriture. La corneille noire se nourrit aussi dans les rochers et les algues. Un phoque veau marin s'approche du rivage une importante colonie existe en Baie des Veys. La sortie se termine par un dernier coup d'oeil vers le large. Les mouvements d'oiseaux ont considérablement baissé et concernent les oiseaux marins habituels, cormorans et laridés. Merci à Gilbert et Alain pour le partage des connaissances. Espèces observées 26 accenteur mouchet, alouette des champs, bernache cravant, corneille noire, faucon crécerelle, faucon pèlerin, fou de Bassan, goéland argenté, goéland marin, grand cormoran, grèbe huppé, grand labbe, héron cendré, labbe parasite, labbe pomarin, huîtrier-pie, linotte mélodieuse, macreuse noire, mouette mélanocéphale, mouette rieuse, pipit farlouse, rougegorge familier, sterne caugek, sterne pierregarin, tadorne de Belon, tarier pâtre. Programme annuel des rendez-vous Date Thème Lieu Horaire Lieu de rendez-vous 14/11/2018 Les oiseaux des étangs de Saint-Pierre oiseaux des zones humides Saint-Pierre-de-Sémilly Les étangs 9h00 Place de l’église Saint-Pierre de Sémilly 05/12/2018 Oiseaux des anciens fours à chaux oiseaux bocagers des buissons La Meauffe La Germainerie 9h00 Parking de la mairie La Meauffe ou 8h45 parking rue des noyers sous les remparts Saint-Lô 09/01/2019 Oiseaux hivernants de la baie des Veys limicoles, hérons et laridés Geffosses-Fontenay 9h00 9h00 Place Sainte-Croix Saint-Lô pour covoiturage. 06/02/2019 A l’écoute des premiers chanteurs Agneaux Parc de la Palière 9h00 9h00 parking de la Mairie Agneaux 03/04/2019 Nidification de la cigogne blanche et oiseaux du marais Saint-Fromond Château de la Rivière 9h00 Parking piscine Saint-Lô pour covoiturage 9H30 sur place au château de la Rivière ?/05/2019 Les oiseaux du marais au printemps. Le coucou est-il arrivé ? Le Hommet d’Arthenay Marais du Hommet ou de la Garderie 9h00 Parking piscine Saint-Lô pour covoiturage 05/06/2019 A la recherche de l’engoulevent Millières Plan d’eau des bruyères 19h00 Parking piscine Saint-Lô pour covoiturage Prévoir pique-nique Date Thème Lieu Horaire Lieu de rendez-vous 14/11/2018 Les oiseaux des étangs de Saint-Pierre oiseaux des zones humides Saint-Pierre-de-Sémilly Les étangs 9h00 Place de l’église Saint-Pierre de Sémilly 05/12/2018 Oiseaux des anciens fours à chaux oiseaux bocagers des buissons La Meauffe La Germainerie 9h00 Parking de la mairie La Meauffe ou 8h45 parking rue des noyers sous les remparts Saint-Lô 09/01/2019 Oiseaux hivernants de la baie des Veys limicoles, hérons et laridés Geffosses-Fontenay 9h00 9h00 Place Sainte-Croix Saint-Lô pour covoiturage. 06/02/2019 A l’écoute des premiers chanteurs Agneaux Parc de la Palière 9h00 9h00 parking de la Mairie Agneaux 03/04/2019 Nidification de la cigogne blanche et oiseaux du marais Saint-Fromond Château de la Rivière 9h00 Parking piscine Saint-Lô pour covoiturage 9H30 sur place au château de la Rivière ?/05/2019 Les oiseaux du marais au printemps. Le coucou est-il arrivé ? Le Hommet d’Arthenay Marais du Hommet ou de la Garderie 9h00 Parking piscine Saint-Lô pour covoiturage 05/06/2019 A la recherche de l’engoulevent Millières Plan d’eau des bruyères 19h00 Parking piscine Saint-Lô pour covoiturage Prévoir pique-nique Animation du 23 septembre 2018 au Pôle hippique de Saint-Lô Le seul nid d'hirondelle rustique se trouvait dans le bâtiment de droite 2018 Un temps pluvieux et venteux s'étant installé la veille sur la région, il fallait craindre le pire pour cette animation. Elle a pu pourtant se dérouler presque normalement en présence de 7 personnes qui avaient vaillamment défié les éléments. La pluie n'a véritablement gêné l'observation qu'en fin de sortie où il a fallu s'abriter sous de vieux arbres ou dans les écuries du haras. Le site du pôle hippique est un refuge de nature GONm et tout au long de la sortie, nous verrons quels aménagements ou mesures d'entretien favorables à la vie sauvage ont été mis en place. Malgré la météo médiocre, les oiseaux se sont tout de même manifestés et les participants ont pu observer 28 espèces ce chiffre correspond sensiblement au nombre d'espèces qu'il est envisageable de rencontrer à chaque visite. C'est sous les cris répétés d'une corneille noire certainement dérangée par un intrus et perchée à sommet d'un conifère que débute la sortie. Les pas se portent vers la partie centrale du haras qui offre une vue dégagée sur les bâtiments, les pelouses et les allées. Le cri d'un oiseau en vol "pi-pit pi-pit " permet de repérer au-dessus de nous un pipit farlouse volant vers le sud, certainement en migration. Nous observons les nids abandonnés des hirondelles de fenêtre installés sur les sablières des bâtiments. Les hirondelles de fenêtre ont quitté le site depuis 10 jours à eu près. Une autre hirondelle est vue en vol celle-ci est une hirondelle de cheminée volant avec difficulté contre le vent en direction du sud. Les hirondelles les plus tardives dans leur migration sont souvent observées à l'unité ou par deux ou trois. Le flux migratoire de ces espèces va se tarir peu à peu en fin septembre. Perchoir idéal pour le faucon crécerelle 2017 Un faucon crécerelle est en chasse sur les pelouses ou les allées il plonge d'un des ses perchoirs pour attraper quelque proie ce peut être un micro-mammifère ou un gros insecte. Il retourne se percher sur le rebord de l'encadrement d'une ouverture du bâtiment des écuries. Une bergeronnette grise devait arpenter une des pelouses à la recherche d'insectes et de larves car on l'entend pousser son cri à l'envol et on la voit disparaître rapidement à nos regards. Rougequeue noir de septembre 2017 au même endroit qu'en 2018 Un envol rapide d'un toit vers une cheminée puis une antenne permet de repérer un oiseau bien dressé hochant de la tête et de la queue. C'est le rougequeue noir qui est identifiable à sa queue rousse le mâle est gris noir sombre alors que la femelle est beige clair. Ce peut être ici une femelle ou un jeune. Cette espèce se reproduit au haras elle utilise une cavité pour nicher. Espèce migratrice partielle, elle repartira bientôt plus au sud. Quelques pigeons ramiers et domestiques circulent ici et là , les pigeons ramiers de façon isolée ici et les domestiques en groupes de quelques individus. On peut entendre le cri énervé des choucas des tours en vol qui, installés sur les cheminées et bâtiments élevés de la ville, gagnent la campagne pour se nourrir. Bergeronnette grise et jeune en juillet 2018 Nous quittons la partie centrale du haras pour suivre les allées périphériques. Nous arrivons à une zone plantée en résineux principalement. Nous observons deux pinsons des arbres dans des buissons bas où ils se sont réfugiés à notre approche. On entend quelques cris, celui du rougegorge familier du troglodyte mignon caché dans une haie dense et aussi du grimpereau des jardins. Une tourterelle turque chante sur une cheminée ses trois notes habituelles. La tourterelle turque est un oiseau typique des villes et des fermes elle semble subir l'omniprésence du pigeon ramier. On note la présence du merle noir qui pousse son cri d'alarme parce qu'il est dérangé. Les oiseaux comme les merles et les grives sont très discrets à cette période parce qu'ils muent. Après être passés entre le jardin partagé et le local du maréchal-ferrant, nous pénétrons dans une autre zone boisée en vieux arbres feuillus. Nous apercevons deux accenteurs mouchets sur un mur ils font la navette entre le sommet du mur et la prairie à la recherche de petits insectes ou de graines de plantes rudérales. Trois grives draines nous survolent l'une d'elles a poussé son cri roulé en s'envolant. La draine dissémine les graines du gui dont elles mangent les baies. Son nom latin est Turdus viscivorus viscum=gui, mot qui a donné l'adjectif visqueux. Le rire du pic vert retentit par deux fois, une fois émis d'un arbre élevé du parc et une seconde fois de la campagne voisine. Les mésanges jusqu'à présent discrètes se manifestent par leurs cris qui sont voisins et parfois sources d'erreur. La mésange charbonnière accompagne souvent son cri de 3 notes sifflées faciles à identifier cette espèce recommence à chanter en septembre. La mésange bleue a un répertoire beaucoup moins varié. Les deux espèces se côtoient souvent mais ne se concurrencent pas pour la nourriture parce qu'elles ne la cherchent pas à la même hauteur dans la végétation. Une grive musicienne s'échappe d'un fourré. Un pic a foré une cavité bien visible dans un hêtre. Pic épeiche? Rassemblement de jeunes hirondelles de fenêtre 2018 La pluie se met à tomber un peu plus dru. On se met un peu à l'abri pour observer des pinsons qui recherchent de la nourriture sur les pans de toit et aussi un des rares nids d'hirondelle rustique du haras. Une mésange à longue queue passe. Nous nous mettons ensuite à l'abri sous des cèdres et des pins le roitelet huppé Regulus regulus est entendu ses cris sont très discrets. Nous entendons enfin un moineau domestique ils ne sont pas rares ici en période de reproduction mais les jeunes sont dispersés depuis longtemps. Nous en reverrons deux ensuite à l'intérieur des écuries. Un chardonneret élégant est aussi entendu mais reste invisible. Les chardonnerets sont souvent en bandes pendant cette période pré-migratoire tout comme les linottes mélodieuses et les pinsons. Nid de moineau domestique sur une sablière 2018 Pendant le résumé des espèces observées, nous ajoutons deux espèces à la liste après l'observation de goélands argenté et brun volant vers la Vire. Le brun a le dessus des ailes plus sombre que l'argenté et a un liseré blanc à l'arrière de l'aile souvent bien visible en vol. La balade se termine avec ce bilan de 28 espèces observées, un score très honorable pour une météo très pluvieuse. Merci à tous les participants pour leur écoute et leur curiosité. Merci à Joëlle pour la prise de notes bien pratique pour établir ce compte-rendu. Comme aucune photo de groupe n'a été faite, nous citerons les prénoms des participants Joëlle, Loïse, Nadège, Paul, Philippe, Quentin, Thérèse. Les images d'illustration ont toutes été prises au pôle hippique en 2017 et 2018 par Jean-Yves Dilasser faucon crécerelle et rougequeue noir et par Philippe Gachet. Et aussi, les espèces observées par ordre d'apparition à l'écran linotte mélodieuse, corneille noire, pigeon ramier, faucon crécerelle, pigeon domestique, hirondelle rustique, rougequeue noir, bergeronnette grise, pinson des arbres, choucas des tours, troglodyte mignon, rougegorge familier, accenteur mouchet, merle noir, grimpereau des jardins, tourterelle turque, grive draine, mouette rieuse, pic vert, mésange bleue, mésange charbonnière, grive musicienne, mésange à longue queue, roitelet huppé, chardonneret élégant, moineau domestique, goéland brun, goéland argenté. Hirondelle de fenêtre au nid en août 2018 Prochaine sortie des adhérents Saint-Lô, la migration des oiseaux marins mercredi 3 octobre 2018, 8h00 parking Place Sainte-Croix, déplacement vers Cricqueville-en-Bessin 14 Prochaine animation publique Marchésieux Oiseaux entre marais et bocage 28 octobre 2018 11h Rv à l'entrée de la maison des marais, animation organisée avec l'ADAME dans le cadre de la fête de la Citrouille. Animation du 6 juin 2018 à Granville Les goélands nicheurs de Granville C'est après quelques hésitations que nous nous sommes rendus de Saint-Lô à Granville. La météo annoncée n'était guère réjouissante. Cependant, arrivés devant l'église Saint-Paul, nous avons constaté que certes le ciel était gris presque brumeux mais qu'il ne pleuvait pas. Le lieu est idéal pour découvrir les goélands granvillais confortablement installés sur les toits et près des chapeaux de cheminée de la ville. Du parking, on surplombe toute la cité, ce qui permet d'avoir un aperçu complet de cette occupation. Jacques présente les différentes phases de la reproduction. Jacques nous a présenté le processus de nidification des trois espèces occupant l'espace sécurisé des toits de la ville goéland argenté, goéland marin et, en très moindre mesure, le goéland brun. Nous avons pu observer certaines des phases de la reproduction parades, couvaison et poussins plus ou moins développés. Du point de vue qui est le nôtre, le spectacle est garanti et nous pouvons observer de petites scènes du quotidien du goéland nicheur. Les goélands argentés semblent avoir un goût immodéré pour les cables d'antenne de télévision que certains malaxent pour faire les importants devant des importuns. Un de ces cables d'ailleurs sert de limite à ne pas franchir pour un argenté. Certains transportent des matériaux vers leur nid pour les retirer bizarrement ensuite. D'autres, peut-être célibataires, restent perchés de longues minutes à proximité des nids et sont bruyamment houspillés par leurs titulaires ou bien prennent des brindilles dans leur bec sans but précis. La variété des cris est importante et l'on passe facilement d'un silence relatif qui permet d'entendre les cris aigus des jeunes à un brouhaha intense correspondant souvent à un envol collectif. La tension retombe ensuite rapidement. Les nids sont installés de façon assez sommaire sur les cheminées et sur les toits plats ou à pente modeste des bâtiments. Jacques nous a ensuite présenté les opérations de stérilisation menées par la ville de Granville. Le rôle de l'observateur expert est important parce qu'il permet d'éviter les bavures, notamment la stérilisation des nids des goélands brun et marin qui sont exclus de la procédure. L'emplacement des nids est relevé avec une grande précision permettant d'éviter les erreurs. Rougequeue noir mâle très urbain D'autres espèces sont observées pendant ce temps le rougequeue noir chante la femelle est très active allant des toits à sa cavité dans un mur de soutènement de ce quartier très minéral de la ville. Cette espèce est bien présente dans tout Granville. Un couple d'étourneau sansonnet s'est installé dans un chapeau de cheminée et nourrit. Les choucas des tours occupent eux aussi les cheminées. Le verdier d'Europe chante tout comme l'accenteur mouchet discrètement dans un recoin de jardin. Sont vus ou entendus également tourterelle turque, merle noir, mésange charbonnière et moineau. domestique. on observe aussi le ballet aérien des martinets noirs. Un arrêt rapide sur le Cours Jonville permet de repérer un goéland brun sur son nid installé sur le rebord d'un vélux! Nous nous rendons ensuite dans la vieille ville, près du musée Anacréon, où une large vue permet d'observer la zone portuaire et les toits de la partie basse de la ville. Une jeune tourterelle reconnaissable à l'absence de collier noir sur le cou est perchée sur un fil téléphonique. Un pigeon ramier sur le faîte d'un toit côtoie un pigeon biset domestique ce qui permet au passage d'observer les différences entre ces deux espèces. Des goélands nichent dans le secteur en moindre nombre que du côté de l'église on aperçoit un goéland brun posé sur une cheminée et aussi les goélands présents sur le toit de la criée. Ces derniers ne sont là que pour se nourrir ou se reposer, leur présence fluctue selon la hauteur de la mer. Où est la linotte mélodieuse? Dernière étape sur le port. Un goéland argenté laisse tomber un bulot d'une certaine hauteur pour le casser. Finalement c'est une corneille noire qui récolte la mise. Quelques goélands marins circulent ici et là . Un pipit maritime chante et se perche sur un fil. Une linotte mélodieuse vient grapiller quelques graines d'adventices qui poussent entre les interstices du pavé le zéro-phyto a tout son intérêt pour ces espèces granivores. Au loin une sterne pierregarin est entendue. Il y a certainement encore beaucoup de choses à voir mais il faut s'arrêter là . Ce sera pour une prochaine fois. Un grand merci à Jacques pour son érudition des espèces observées accenteur mouchet, bergeronnette grise, choucas des tours, corneille noire, étourneau sansonnet, goéland argenté, goéland brun, goéland marin, grive musicienne, linotte mélodieuse, martinet noir, merle noir, mésange charbonnière, mésange bleue, pigeon biset domestique, pigeon ramier, pipit maritime, rougequeue noir, tourterelle turque, verdier d'Europe. Vigilance. Le nid avec deux jeunes se trouve derrière l'adulte En quête de nourriture Adulte avec deux poussins sur le nid Goéland brun nichant sur Velux. Vigie granvillaise Goéland argenté 3ème année PROCHAINEMENT 30 JUIN 2018 à 11 HEURES INAUGURATION DE LA RESERVE DES PRES DE L'ORANGE à LA GOHANNIERE-TIREPIED 50 Le GONm a acquis une parcelle agricole de 20 ha dans la vallée de la Sée ce printemps communes de Tirepied et la Gohannière. L'inauguration aura lieu samedi 30 juin à 11 h sur place ruban coupé, poiré et petits fours. Ce sera l'occasion de présenter les grands axes de gestion de cette remarquable prairie entièrement située dans le lit majeur de la Sée. Ensuite, pour ceux qui le souhaitent, nous pourrons piqueniquer et partager les mets rares sortis des sacs! Même si le temps est maussade, nous serons de toute façon à l'abri dans le grand bâtiment agricole disponible. Sortie 36 de l'A84 "le Parc" puis direction Brécey. A la sortie du bourg de Tirepied vers Brécey, juste après la mairie à droite, c'est là ! En espérant vous voir nombreux pour fêter la naissance d'une réserve d'un nouveau genre!
Lamairie d'Auxerre dans l'Yonne a fait appel à des fauconniers pour pousser les étourneaux à poursuivre leur migration vers le sud. Ces derniers détériorent la ville pendant leur présence.
Il existe plusieurs espèces de martinets mais seul le Martinet noir est présent dans toute la Belgique. Il est souvent confondu avec l’Hirondelle puisqu’il a une silhouette similaire et appartient, lui aussi, au domaine aérien puisqu’il vole 99% du temps et ne se pose généralement que durant les périodes de reproduction entre mai et début août. Ainsi, il se nourrit uniquement d’insectes volants et migre pour l’hiver en Afrique subsaharienne. Cet oiseau cavernicole peut établir des colonies durant la période de nidification et s’installe généralement dans les cavités des bâtiments en hauteur. POURQUOI INSTALLER DES NIDS ARTIFICIELS ? Le Martinet noir niche dans des cavités ou des interstices des maisons. Mais ils ont de plus en plus de mal à trouver ces lieux de nidification à cause d’une part de la destruction de ces endroits de nidification mais aussi de l’isolation et de la protection des habitations. Les nichoirs artificiels permettent d’y remédier. INSTRUCTIONS Les martinets noirs entrent généralement dans leur nid en trajectoire directe et souvent à grande vitesse. Il a aussi besoin d’espace lors de son envol. Dès lors, il est préférable que l’espace devant et en-dessous du trou d’entrée soit laissé libre de tout obstacle sur quelques mètres. HAUTEUR le nichoir est à placer aussi haut que possible sur un bâtiment sous les pentes du toit, sous d’autres avancées “surplombantes” ou sous le rebord d’une fenêtre, au minimum à 3m du sol, idéalement à plus de 5m. ORIENTATION l’orientation du nichoir n’est pas déterminante mais il vaut mieux éviter le plein soleil et qu’il soit protégé de la pluie. PÉRIODE IDÉALE POUR METTRE LE NICHOIR vous pouvez installer ce nichoir à n’importe quelle période de l’année tout en sachant que la période d’installation est souvent aux alentours du 20 avril. Il est aussi bon de savoir que la colonisation de nouveaux sites est en règle générale le fait de jeunes oiseaux ne disposant pas de lieu de nidification fixe. Il peut donc s’écouler plusieurs années avant que votre nichoir soit adopté. Cependant, une fois votre nichoir choisi, il est très probable que les martinets reviennent chaque année, puisqu’ils sont très fidèles à leur lieu de nidification. COMMENT LE FIXER les nichoirs à martinets sont généralement assez lourds, assurez-vous donc qu’il soit solidement fixé. La pose se faisant en hauteur, il vaut mieux prendre des précautions et procéder à la fixation à plusieurs, voire avec l’aide de professionnels. QUELLE DISTANCE ENTRE DEUX NICHOIRS les martinets noirs nichent en colonie, vous pouvez donc installer des nichoirs côte à côte sans distance minimale. Il existe même des nichoirs multiples. N’hésitez pas à en mettre plusieurs. QUELLE QUANTITÉ DE NICHOIRS INSTALLER en fonction de l’espace à votre disposition, nous vous conseillons d’installer au minimum deux ou trois nichoirs. Vous pouvez aussi mettre en place des nichoirs pour des espèces différentes pouvant nicher plus près du sol. COMMENT PROTÉGER LE NICHOIR DES PRÉDATEURS à cette hauteur importante, les prédateurs ne peuvent pas atteindre le nid trop facilement. ENTRETIEN il est important de vérifier chaque année un nichoir, car s’il est en train de pourrir ou s’il est mal fixé, il peut devenir dangereux. Si votre nichoir est assez facilement accessible, vous pouvez traiter les cavités contre les parasites avec des produits naturels après chaque saison de nidification. Attention cependant à ne pas toucher au nid de martinet qui doit être laissé sur place, contrairement à la plupart des autres nichoirs. INFOs COMPLÉMENTAIREs Les étourneaux et les moineaux domestiques peuvent adopter les nichoirs à martinets. Dès lors, vous pouvez laisser ces espèces nicher en attendant ou alors barrer l’accès aux moineaux avec un système de fermeture après l’envol des jeunes martinets à la mi-août et le rouvrir vers le 20 avril au retour des premiers martinets. ASTUCE vous pouvez diffuser un enregistrement de cris contact du martinet ,matin et soir, dès le début du printemps afin d’inciter les martinets à s’installer. Fichier mp3 ou CD. comment construire un nichoir ? Vous pouvez installer plusieurs nichoirs de ce type car les Martinets noirs vivent en colonie. Il vous faudra deux planches de 2 cm d’épaisseur Une de 20 cm sur 50 cm qui servira de toit. Dans la seconde planche, vous pouvez découper les différents éléments, c’est-à -dire le devant et l’arrière qui mesurent 15 cm sur 15 cm, les côtés qui mesurent 15 cm sur 40 cm et enfin le plancher qui mesure 15 cm sur 44 cm. Sur le devant, n’oubliez pas de découper un trou d’envol de 6 cm sur 4 cm. OÙ ACHETER DES NIDS ARTIFICIELS ? Vous trouverez un grand choix de nids artificiels à installer soi-même dans notre boutique en ligne. Les plus solides sont ceux en béton de bois naturel.
Du4 au 8 juillet 2022, la ville de Lisieux (Calvados) teste une nouvelle méthode pour faire fuir les étourneaux de la place de la République : diffuser des
Du 4 au 8 juillet 2022, la ville de Lisieux Calvados teste une nouvelle méthode pour faire fuir les étourneaux de la place de la République diffuser des sons de rapaces. Par Paul Lesigne Publié le 5 Juil 22 à 1912 Équipé d’un mégaphone, le véhicule de la ville de Lisieux circule sur la place de la République et diffuse des sons. ©Paul LESIGNELes bruits surprennent et amusent, dans le centre-ville de Lisieux Calvados. Depuis lundi 4 juillet 2022, la ville diffuse des sons de rapaces sur la place de la République, pour faire fuir les étourneaux. Le matin, de 8 h à 8 h 30, et le soir, de 20 h à 20 h 30, un agent circule sur la place, dans un utilitaire équipé d’un mégaphone sur le toit. Une clé USB branchée sur un amplificateur, il envoie divers cris de rapaces, pour effrayer les volatiles installés dans les arbres. Cliquez ici pour visualiser le contenu Pour la ville, il s’agit d’un test, qui doit se prolonger jusqu’au vendredi 8 juillet 2022, au moins, pour vérifier que les oiseaux sont réceptifs », explique Philippe Manrésa. Ensuite, si l’essai s’avère concluant, il y a de grandes chances que la mairie installe des dispositifs fixes dans les arbres », annonce le directeur des services techniques. Les sons se déclencheront alors automatiquement, selon la programmation horaire choisie. Cette technique est notamment utilisée dans les aéroports. Nous avons échangé avec d’autres collectivités, et avec l’aéroport de Saint-Gatien. » Le but est que les oiseaux ne s’installent pas ici et les chasser le plus tôt possible », afin qu’il ne s’habituent pas à venir. Confrontée régulièrement à l’afflux d’étourneaux sur la place de la République, la mairie a déjà fait appel à des prestataires extérieurs, mais cela n’a pas donné entière satisfaction ». Alors, on change de méthode », lance Sébastien terrasses… Le maire rappelle quelques problèmes causés par les étourneaux, les contraintes dans la gestion de la propreté urbaine, dans l’exploitation des terrasses et dans le stationnement, car les véhicules sont vite touchés ndlr par les déjections, et même les riverains à l’occasion… ». Avec les sons, la ville espère avoir trouvé la bonne solution, car il n’est pas question de couper les arbres ».Cet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le Pays d'Auge dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.
Lesdispositifs disponibles pour repousser les moineaux sont innombrables. L’épouvantail est un statut d’homme fabriqué avec du bois à qui on porte des habits. Il est destiné à faire fuir les moineaux et d’autres oiseaux migrateurs. Le plus souvent un pantalon et une chemise. Dans le premier cas, les volatiles sont éloignés par un son qui reproduit par exemple des cris de
Les oiseaux sont de grands amateurs des cerises et ils vous mènent la vie dure ? Vous aimeriez les faire partir sans les blesser mais ne savez pas comment vous y prendre ? Pas d’inquiétude, il existe des solutions faciles et efficaces qui ne blesseront pas les oiseaux. Effaroucheurs, filets, solutions olfactives… On vous en dit plus ! Pourquoi éloigner les oiseaux du cerisier ? Les oiseaux se régalent des insectes nuisibles, larves et limaces, ils sont alors de véritables alliés au jardin. Toutefois, en été, durant la saison des cerises, ils peuvent causer de nombreux dégâts. C’est pourquoi, on essaye de les éloigner de façon naturelle, sans les blesser. Quels sont les oiseaux indésirables du verger ? A proximité des arbres fruitiers et plus particulièrement des cerisiers, ce sont les gros passereaux comme les merles noirs, étourneaux ou les pies, qui viennent se régaler et picorent les fruits. Découvrez vite nos 9 idées pour éloigner les oiseaux du cerisier. A LIRE EGALEMENT Oiseaux 15 inspirations DIY pour leur fabriquer un abreuvoir Épouvantail au jardin comment en fabriquer un ? Les 6 étapes DIY 35 nichoirs et mangeoires à oiseaux à copier sans hésiter
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Archives de l’étiquette nuisances étourneaux Yonne des fauconniers pour faire fuir les étourneaux France 3 Bourgogne, -France 3, publié le 22/10/202 La mairie d’Auxerre dans l’Yonne a fait appel à des fauconniers pour pousser les étourneaux à poursuivre leur migration vers le sud. Ces derniers détériorent la ville pendant leur présence. Ce sont de nouveaux atouts de poids dans une lutte qui pose problème à la… Auxerre des rapaces pour effrayer les étourneaux Jeudi 22 octobre 2020 à 607 – Par Damien Robine, France Bleu Auxerre Les étourneaux sont de retour sur les quais de l’Yonne à Auxerre. Après les tirs de balles à blanc et de fusées crépitantes, la ville a décidé cette année d’utiliser des rapaces pour leur faire peur. Six buses de Harris et leurs fauconniers tentent de faire…
礪Sifflements stridents, déjections et odeurs incommodantes. À Fère-Champenoise dans la Marne, la mairie a fait appel à un fauconnier pour faire fuir les
Publié le 20/08/2012 à 0548 Faire fuir les étourneaux qui se rassemblent en masse dans les platanes de l'Esplanade, telle est la mission que l'éffaroucheur Jean-Marie Magnien va remplir dans les nuits du 20 au 24 août prochains. Ces oiseaux qui vivent en imposantes colonies salissent le sol de l'esplanade avec leurs fientes qui sont par ailleurs nocives pour les platanes et pour les humains. Jean-Marie Magnien travaille avec des rapaces. Ceux-ci vont effrayer les étourneaux par leurs passages répétés, au crépuscule lorsque les oiseaux se posent pour la nuit, en pleine nuit et au petit but est qu'à force, les étourneaux fuient notre ville en partant en migration plus vite et qu'à l'avenir, ils choisissent un autre endroit pour s' vous voulez assister à ce travail particulier, l'éffaroucheur Jean-Marie Magnien, interviendra à la tombée de la nuit vers 20 heures, dans la nuit et à l'aube vers 5 heures, en savoir plus
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