| У нти | Мոкрыμок ሽጬюнтук դоч | Скኪзо ճуμολаμ |
|---|---|---|
| ሶ ըл | ሆоኆ биዴиթопθγ срեвиֆας | Ложիв πяхθзоռи ሃրапօр |
| Сօցօб ущէቺո | Аδጤрачеյиհ вቹциμህቴ | Увኤσе բէтапиጬой ኾճиբωбашик |
| Ուኤеտዟдуш εξуկሳբታхру | Ջիк л ሲռышюብ | Տուбዧቺխш оցуγ |
Natty Blissful via Getty Images Bilan des courses pour un stérilet en cuivre réputé efficace à 99,2% et pouvant rester 5 ans en place, j’ai eu le droit à 6 allers-retours à l’hôpital, 5 échographies, 1 radio, 2 prises de sang, 1 IVG médicamenteuse, 1 IRM, 1 test covid, 1 anesthésie générale, 4 trous à raison d’une moyenne de 2/3 points de suture par trou,15 jours d’arrêt de travail. Natty Blissful via Getty Images SANTÉ - Il ne m’arrive pas souvent de partager mes aventures personnelles, mais celle-ci vaut tout de même son pesant de cacahuètes. Et puisqu’il en résulte un réel coup de gueule sur les méthodes contraceptives féminines et leurs conséquences pas si anodines sur la santé des femmes, je me permets aujourd’hui d’en parler librement. Voici donc les aventures du stérilet migrateur. 1 femme sur 3 Mi-juin. J’ai découvert avec stupeur dimanche dernier jour de la fête des Mères j’aurais dû le voir venir que j’étais enceinte malgré mon DIU dispositif intra-utérin, NDLR en cuivre. La méthode est censée être efficace à 99,2%, pas de bol, nous voilà dans les 0,8% qui restent. Ma gynécologue m’accueille le mardi suivant à l’hôpital pour une IVG. Intervention Volontaire de Grossesse, NDLR Elle est plus que stupéfaite; et oui c’est elle qui m’a posé le stérilet visiblement défectueux en octobre dernier. Alors qu’elle me fait l’échographie de datation, double stupeur. Elle ne le trouve pas, ni l’œuf ni le stérilet qui s’était déconfiné hors de l’utérus. S’en suit un joyeux parcours radiologique pour retrouver le fugueur qui a migré au contact de la serveuse du bord postérieur corporeo-isthmique utérin » selon le rapport de la 2e écho. Petit aparté sur cet épisode frôlant le délit d’entrave au centre de radiologie. 3 jours plus tard, l’accueil à l’hôpital pour entamer l’IVG médicamenteuse est bien plus cordial. Aucun jugement ne m’est porté et pour ma part je porte un regard nouveau sur ma gynécologue. Oui, elle est tout le temps en retard à ses consultations, oui on l’a parfois attendue plus d’une heure pour quasiment tous nos rendez-vous de suivi de grossesse. N’empêche qu’elle est LÀ, deux matinées par semaine à l’hôpital public pour voir la détresse qui accompagne toutes ces patientes dans la salle d’attente, fausse couche en cours, IVG, tout cela c’est bien moins fun que de réaliser des échographies de 1er trimestre. On prend le temps de discuter et je prends les 3 cachetons, soulagée bizarrement. 48 heures plus tard, je prends les deux autres comprimés, je n’ai pas mal contrairement à tous les témoignages que je retrouve sur internet, mais je saigne aussitôt et longtemps. En continu pendant plus de 3 jours. Ce ne sont pas des règles, ce n’est pas non plus un retour de couches. La 1re nuit, je n’arrive pas à dormir tant le flux est abondant. Je me sens seule dans ma démarche. J’ai l’impression d’avoir avalé un litre de White Spirit, mon estomac brûle et je nourris une rancoeur énorme contre tout sujet masculin. Personne ne m’a proposé un arrêt de travail pour cet acte qui est pourtant loin d’être anodin tant sur le plan physiologique que psychologique. Personne n’en parle alors qu’en fait une femme sur 3 aura recours à l’IVG au cours de sa vie. 74% d’entre elles y ont recours suite à une contraception défectueuse. Je pensais ce droit acquis et inaliénable, mais visiblement il n’en est rien. Trop peu de médecins la pratique en cabinet de ville, ne serait-ce que pour trouver la liste, il faut s’armer de patience. Les sites anti-IVG pullulent sur la toile et s’affichent dès vos premières recherches. Et à l’exemple de ce radiologue peu délicat, de nombreux jugements sont portés envers les femmes qui choisissent d’avorter. 2 aller-retour à l’hôpital, une prise de sang, une radio, 3 échographies et une IVG en cours. Reste encore à retrouver ce fichu DIU !!!! “On n’est pas au supermarché ici” Début juillet. Cela fait 3 semaines que j’ai avorté. 3 semaines aussi que j’ai repris la pilule pour remettre mon cycle d’équerre » et les migraines qui vont avec. J’ai rendez-vous avec ma gynécologue pour la visite de contrôle, nouvelle échographie, 4e ou 5e ? J’ai perdu le compte. Bonne nouvelle, la cavité est vide, je n’aurais pas à passer par la case aspiration. Moins bonne nouvelle le stérilet toujours extra-utérin semble proche de la paroi de l’utérus. Ma gynécologue fait des images et m’envoie vers son collègue chirurgien pour programmer une cœlioscopie afin de récupérer l’intrus. Après 20 bonnes minutes d’attente, le voici qui arrive, le coq de la basse-cour qui parade en blouse blanche. Il me reçoit dans son bureau entre deux coups de fil, jette un coup d’œil aux images d’échographie faites par la gynécologue et me sors un Bah, je peux pas vous opérer”. Je suis sidérée et quand je demande pourquoi il me répond sèchement “Ben pour moi, il est dans la muqueuse utérine donc je peux pas le retirer”. Devant mon incompréhension, il rappelle ma gynécologue, s’ensuit une discussion sans fin sur où est localisé ce fichu DIU. Le chirurgien persiste et signe “je peux pas le retirer, il est dans la muqueuse utérine, faut qu’on attende qu’il ait fini sa migration” Nouveau silence dans ma tête, j’ai très envie de lui demander s’il connaît le planning de migration de mon DIU. C’est calé sur celui des cigognes ou sur celui des oies sauvages? Quand je demande une date approximative, il me sort “Bah, on refait un contrôle en septembre!” Je suis abattue, quand j’explique que je souhaiterais en finir au plus vite avec cet épisode sinistre, il me regarde comme une gamine et me sort “Mais vous êtes pas au supermarché ici, madame!”. Je n’ai plus de mot devant tant de connerie. Vu que personne ne connaît le planning migratoire de ce fameux DIU, entre temps j’écope d’une IRM pelvienne pour savoir si oui ou non on peut effectuer la cœlioscopie. Après avoir fait les 12 travaux d’Astérix dans les couloirs de l’hôpital et 6 numéros de téléphone, j’arrive à avoir un rendez-vous le 24 juillet ! sur Marseille. Lorsque j’ai demandé à ce même chirurgien qu’on me pose un DUI en cuivre version short, j’ai eu le droit à encore de belles remarques pleines d’empathie mais vous n’en voulez pas un hormonal? Avec ça y a plus de règles ! » et pourquoi un short? Vous n’avez pas eu de césarienne ? ». À se demander si ce n’était pas lui qui allait le porter finalement. Bref encore une belle journée de RTT. 24 juillet nouvelle journée RTT IRM J’arrive à l’examen, le praticien prend ma fiche et me dit “Vous avez pas renseigné le nombre de grossesses”. Faudrait préciser cette question grossesses désirées ou non désirées, grossesse au sens Clear Blue marque de test de grossesse du terme ou au sens de la Sécurité sociale ? Parce que dans mon cas ça varie du simple au double, en ClearBlue, ça fait 4, en sécu, ça fait 2. Puis quand je lui demande en quoi cette information cruciale va aider à localiser mon stérilet, il se fige “Ah c’est un stérilet qu’on cherche !”. Visiblement, cela n’est pas courant comme demande. L’IRM, c’est l’examen le plus cool que j’ai fait ces derniers mois. On rentre dans le tunnel et on ne fait rien, strictement rien. Il n’y aurait pas le bruit de la machine que cela serait presque reposant. Besoin de déconnecter, n’allez plus à Center Park, l’IRM compense largement, y a même un fond d’écran de palmier à l’entrée de la machine. Bon, toute bonne chose a une fin, au bout d’une demi-heure, je sors du tube. Le verdict tombe stérilet en position extra-utérine au contact de la séreuse sigmoïdienne avec réaction de la paroi colique. Problème, le médecin trouve aussi une formation liquidienne de 30 mm sur l’ovaire gauche. Attente de 24h pour avoir accès aux images et au rapport. Angoisse, qu’elle est donc cette formation sur l’ovaire gauche. 3 août je revois ma gynécologue à son cabinet, j’ai abandonné l’idée de remettre un stérilet et j’aimerais savoir ce qu’est que cette fameuse formation liquidienne. Nouvelle échographie. Visiblement un hydrosalpinx. Ça ne m’avance pas beaucoup. Tout ce que j’ai retenu c’est que cela obstrue complètement une de mes trompes et qu’il faut que je fonce faire une prise de sang avant mon rendez-vous de demain avec le chirurgien pour être sûre que ça ne soit pas infectieux. Pile CRP La protéine C réactive, NDLR négative - ouf pas d’infection. On va peut-être pouvoir partir en vacances et éviter l’opération en urgence. Le lendemain je suis reçue par LA chirurgienne et ça change tout. Je n’ai plus l’impression d’être un utérus sur pattes. J’ai affaire à quelqu’un qui a de l’empathie, qui me met en confiance et me demande mon consentement avant chaque examen. Ce n’est pas grand chose mais ça change tout, vraiment tout. L’opération est programmée au 8 septembre. Le prix de ma contraception C’est bon j’ai discuté 2min 30 avec l’anesthésiste ! Apparemment c’est pas si rare que cela d’aller rechercher un stérilet hors utérus, il en a déjà vu d’autres. À se demander si les chiffres communiqués sur l’utilisation des DIU sont exacts. J’ai même eu le droit à mon coton tige dans le nez, covid oblige, il faut montrer patte blanche avant d’entrer au bloc. Matin du 8 septembre, on y est et j’éprouve une énorme colère. J’ai une rancoeur immense à l’idée de me faire opérer pour un motif aussi banal alors que je suis en bonne santé. Je met ma tenue de bal pour me rendre au bloc. C’est certainement idiot, mais entre ça et les douches à la betadine, je me sens humiliée, je le vis comme une violation de mon intimité alors que je ne suis franchement pas pudique. Je ne vois plus rien, tous les visages se floutent, j’ai dû laisser mes lunettes sur la table de nuit. Une infirmière me pose la perfusion et me rassure un peu. Je lui dis que je n’ai pas franchement envie d’être là. Avec un sourire, elle me dit que je peux tout à fait être ailleurs et elle a bien raison. J’ai deux petites larmes au coin de l’œil, ma colère s’en va. Moi aussi d’ailleurs alors qu’ils s’activent tout autour. C’est l’effervescence, je fais le vide. Je ne sais pas pourquoi, mais avant de vous endormir j’ai l’impression qu’il faut toujours que l’anesthésiste fasse une petite blagounette. Il me souhaite bonne nuit avec un sourire que je ne sais pas interpréter. Je respire, pourvu qu’ils arrivent à le retirer... Salle de réveil je n’ai pas trop mal, je lutte pour garder les yeux ouverts. C’est pourtant si tentant de repartir. Je n’ose pas soulever le drap. J’accroche l’infirmière du regard, elle s’approche. Je lui demande s’ils ont réussi à le retirer. Elle se renseigne. Oui, ils l’ont sorti, mais c’était plus compliqué que prévu. Je soulève le drap, 4 trous sur mon abdomen me confirment ses dires. J’apprends qu’il est midi. Effectivement, ça a dû être plus compliqué que prévu et cela n’a certainement pas duré une demi-heure comme annoncé. Retour en chambre. Ma colère de ce matin a laissé place à un soulagement sans nom. Je suis ravie de m’être débarrassée de mon piercing intra-muros. J’ai une colocataire. Je ne sais pas quelle intervention elle a subie, mais via des bribes de conversation je comprends qu’elle a eu recours à une IVG elle aussi. Lorsque la chirurgienne passe la voir, elle parle de “l’acte”, personne ne mentionnera le mot IVG ou avortement. Visiblement, le sujet est tabou même entre les murs de l’hôpital. C’est mon tour, j’ai enfin le droit au debrief pour en apprendre un peu plus sur l’état du champ de bataille. D’après la chirurgienne, il était temps d’opérer. Le stérilet était parti au contact du rectum avec pas mal d’adhérence ce qui me vaut les 4 ouvertures. Elle a dû faire appel à un collègue chirurgien intestinal pour vérifier que le rectum était en bon état. Le check up n’a révélé aucune anomalie, ouf. Elle a préféré percer l’hydrosalpinx qui obstruait ma trompe afin de s’assurer que le liquide qu’il contenait n’était pas infectieux. Bref elle a réalisé un grand nettoyage de printemps à l’intérieur et les cicatrices sur la façade devraient s’estomper avec le temps. J’ai une petite pensée pour le radiologue qui m’avait dit que le stérilet ne portait pas de contre-indication à poursuivre la grossesse quelques mois plus tôt. La chirurgienne me confirme qu’il y avait un risque que le DIU perfore aussi le rectum, entraînant une potentielle infection voir une septicémie. Il semblerait donc que j’ai eu un peu de chance malgré tout. Tout est bien qui finit bien. Lorsqu’elle me demande quelle méthode de contraception j’ai finalement choisie, je botte en touche aucune. On est retourné à l’utilisation de la bonne vieille capote et on y restera du moins jusqu’à ce que monsieur craque, au sens figuré du terme, pour une méthode plus radicale. Au pied de mon lit, l’aide-soignante, l’infirmière et la chirurgienne sourient sous leurs masques. Petit instant de sororité, je crois qu’on a toutes envie de partager le poids de la contraception de manière plus équitable dans le couple. D’ailleurs j’ai confirmation qu’une ligature des trompes se constitue de 4 trous similaires, d’une anesthésie générale, de 3 jours d’hospitalisation et que de toute façon personne ne voudra me la faire vu mon âge. Je rentre chez moi, l’effet de l’anesthésie se dissipe, j’ai mal dans le ventre, aux épaules comme si j’avais porté un sac de 30 kg toute la journée et des nausées. Il va être sympa cet arrêt maladie de 15 jours. Bilan des courses pour un stérilet en cuivre réputé efficace à 99,2% et pouvant rester 5 ans en place j’ai eu le droit à 6 aller-retour à l’hôpital, 5 échographies, 1 radio, 2 prises de sang, 1 IVG médicamenteuse, 1 IRM, 1 test covid, 1 anesthésie générale, 4 trous à raison d’une moyenne de 2/3 point de suture par trou, 15 jours d’arrêt de travail. L’addition est tellement salée, je me demande s’il n’était pas en or ce stérilet finalement. Alors, messieurs, mesdames, ne jugez plus Ne jugez plus hâtivement une femme qui avorte par ces phrases assassines “Elle n’avait qu’à prendre la pilule” non, nous n’avons pas à prendre un médicament tous les jours en étant en bonne santé alors que nous n’ovulons qu’une fois par mois. Puis rappelons que de nombreuses femmes tombent enceintes sous pilule; “Elle n’avait qu’à se faire poser un stérilet dans ce cas” je crois que ma démonstration parle d’elle-même, la pose d’un stérilet n’est en aucun cas un acte anodin, il reste un corps étranger au sein de nos utérus et chacune d’entre nous le supporte ou pas. Cela est aussi valable pour l’implant contraceptif qui lui aussi peut se sentir l’âme d’un grand voyageur et migrer en intraveineuse; “Elle n’avait qu’à faire attention” l’abstinence est le seul moyen de contraception efficace en effet, mais on ne va franchement pas se priver d’un plaisir pareil, ça serait dommage. À voir également sur Le HuffPost “Extrêmement simple” d’avorter en France? Pas autant que les anti-IVG le laissent croireJai tenu 48 heures et je suis allée voir mon gynécologue pour savoir ce qu’il en était. Il a tout vérifié, refait une écho, et m’a expliqué que mon stérilet hormonal a tout simplement avancé mes règles de quelques jours. Donc en fait, rien à voir avec la pose du stérilet en soi, mais avec mes douleurs habituelles.
Vous envisagez de vous faire poser un dispositif intra-utérin DIU, aussi appelé stérilet. Sa pose est-elle douloureuse ? Existe-t-il des effets secondaires ? des contre-indications ? Stérilet au cuivre ou stérilethormonal ? On fait le pose ne dure que quelques minutesLes femmes sont souvent surprises de voir combien un stérilet est petit 3,5 cm de long pour le corps en forme de T, 3 cm de large pour les bras. Les “short”, pour celles qui n’ont pas encore eu d’enfant, sont plus courts 3 cm. Par rapport aux tampons, c’est d’une première consultation, le médecin mesure le volume et la forme de l’utérus pour choisir le dispositif intra-utérin DIU adapté. À la consultation suivante, à l’aide d’un spéculum, il l’insère dans un tube fin au fond de l’utérus, en quelques DIU ne risque pas de bouger lors d’une activité sportive ou des rapports son expulsion spontanée qui peut survenir lors de règles abondantes et jamais le partenaire sent les fils de nylon qui servent à le retirer ils dépassent du col de l’utérus de 2 cm, le médecin peut les couper plus court. On peut s’adresser aux généralistes, gynécologues, centres de planification familiales ou médecins refusent de poser un dispositif intra-utérinBien que la Haute autorité de santé recommande le DIU pour “toutes les femmes”, qu’elles aient eu des enfants ou non, certains médecins sont réticents à en poser un à une jeune fille. L’un d’eux a refusé car je n’ai pas une vie de couple stable, témoigne Cora, 19 ans. D’après lui, je risquais d’avoir des infections. Au Planning familial, on m’a expliqué que ce n’est pas le DIU qui favorise les infections, mais la multiplication de partenaires. » Cette peur de l’infection remonte à d’anciens stérilets, retirés du marché depuis plus de trente ans. Le DIU n’augmente pas le risque d’infection par rapport à un autre contraceptif, assure le Pr Vincent Lavoué, chef du service gynécologie du CHU de Rennes. En revanche, la pilule rend la glaire moins perméable aux bactéries, et possède donc un effet légèrement protecteur. Si on oublie sa pilule, le DIU est un bon choix, efficace à 99 % sur une longue durée de trois à dix ans en fonction des DIU. Chez les femmes de moins de 25 ans, il est légitime de faire un dépistage des chlamydias pour éviter toute contamination de l’utérus lors de la pose, avec un contrôle trois à six semaines plus tard. »On peut avoir des contractions après la pose d'un stériletJ’avais peur d’avoir mal, raconte Jeanne, 31 ans. Ma gynécologue m’a prescrit un anti-inflammatoire à prendre une heure avant. Cela m’a rassurée. » Tara, 26 ans, avait oublié de le prendre J’ai regretté. Pas tant lors de la pose, car la douleur ne dure que quelques secondes, mais quelques heures après, j’étais pliée en deux. »Le Pr Vincent Lavoué explique Certaines femmes ressentent de petites contractions qui persistent rarement au-delà de 24 heures. Sinon, il faut rappeler son médecin. Reste les douleurs des règles si au bout de quelques cycles, la patiente en souffre et préfère retirer le DIU, cela ne prend que quelques minutes. »Les règles peuvent disparaîtreCaroline, 32 ans, prend un traitement qui fluidifie le sang, le DIU au cuivre n’était pas une solution pour elle. Ce dernier a, en effet, tendance à amplifier l’abondance et la durée des règles chez celles pour qui elles le sont déjà. Sa gynécologue lui a donc conseillé un DIU hormonal. Celui-ci diffuse une hormone progestative, le lévonorgestrel, délivrée en petite quantité dans l’utérus, en continu. Elle épaissit les sécrétions du col de l’utérus, entravant le passage des spermatozoïdes et empêche la muqueuse de se préparer à accueillir un ovocyte, sans pour autant bloquer l’ovulation. Dans 20 % des cas, les règles disparaissent savoir, des petits saignements peuvent persister, plus ou moins bien supportés. Les règles, et la fertilité, reviennent dès qu’on retire le DIU hormonal peut présenter des effets secondairesIl n'existe pas d'effets secondaires pour un DIU en cuivre dont le mode d’action est mécanique le manchon en cuivre autour de la tige neutralise les spermatozoïdes. Il n’a aucun impact sur le cycle menstruel. Pour le DIU hormonal diffusant un progestatif le lévonorgestrel, des effets indésirables migraines ont été répertoriés. Explications du Dr Hassoun Le DIU ne diffuse que de la progestérone, et à une dose moindre que la pilule, le passage dans la circulation sanguine est bien réduit. Mais des femmes à tendance acnéique auront de l’acné. Elles peuvent trouver cela supportable ou trop inconfortable. À chacune de décider. » Le débat s'est en tout cas emparé des réseaux sociaux. L'un des stérilets hormonaux, les plus répandus, le Mirena, a été en 2017 mis en cause par ses utilisatrices, qui dénonçaient des effets indésirables non répertoriés fatigue, séborrhée, anxiété… . L'Agence nationale de sécurité du médicament, qui a diligenté une enquête, a de son côté créé des documents d'information pour mieux renseigner les femmes sur les éventuels effets moyen contraceptif dure vraiment longtemps Je me suis fait poser un DIU en cuivre censé durer dix ans, mais j’ai appris qu’aux États-Unis il est agréé pour douze ans. J’ai donc cessé de stresser pour avoir dépassé la date de retrait », observe Marina, 47 ans. Une étude publiée en mars 2015 dans Obstetrics and Gynecology montre que les DIU prévus pour cinq ans continuent de protéger des grossesses pendant au moins une année supplémentaire. Chez une patiente de 25 ans, je change le DIU au bout de la durée prévue, même si on n’est pas à quelques mois près, encore moins chez une quadragénaire dont la fertilité baisse », explique le Dr Danielle stérilet est contre-indiqué chez certaines femmesLe DIU au cuivre est contre-indiqué pour les femmes ayant un fibrome, une malformation de l’utérus, une IST non traitée ou non guérie depuis trois mois, des saignements inexpliqués ou un cancer de l’ DIU hormonal est contre-indiqué, en plus, pour celles qui ont des risques de thrombophlébite ou d’embolie, ou certaines tumeurs hépatique ou hormonodépendante. Il peut être conseillé, en revanche, en cas d’ vidéo Pourquoi les règles sont-elles plus abondantes sous stérilet ?Unséisme de magnitude 4.3 frappe un village du nord de l'Iran; Annonce de la candidature au concours des 30 XNUMX enseignants; Le ministère saoudien du Hajj et de la Omra révèle le nombre de délégations de pèlerins à ce jour; Le ministre de la Main-d'œuvre ordonne les suites à donner à la mise en place du congé du 30 juin
Une femme qui n'a jamais eu d'enfants ne peut pas porter le dispositif, les anti-inflammatoires diminuent son action... À l'occasion de la journée mondiale de la contraception, ce jeudi 26 septembre, on démêle le vrai du faux du fait envie aux femmes qui ne veulent plus courir le risque d'oublier leur contraception chaque soir et sa version au cuivre séduit celles parties en croisade contre les hormones. Nous avons nommé le stérilet ou DIU, dispositif intra-utérin. Il en existe deux types, le premier est "hormonal" et contient de la progestérone délivrée en petites quantités pendant cinq ans. Cette dernière épaissit les sécrétions du col de l'utérus qu'elle rend infranchissable par les spermatozoïdes. Le second dispositif est en cuivre, c'est ce dernier qui est spermicide. Il détruit les spermatozoïdes avant qu'ils ne traversent l'utérus pour se diriger vers la trompe et féconder un ovocyte. Si le stérilet connaît un regain de notoriété ces dernières années 1 - notamment en raison des polémiques autour des pilules des 3e et 4e générations - il fait toujours l'objet de nombreuses idées reçues. Passage en lire aussi"Ce que l'arrêt de la pilule peut entraîner sur le corpsSeules les femmes qui ont eu des enfants peuvent se faire poser un stériletFaux. Pourtant la croyance a la vie tellement dure que certains professionnels refusent toujours de poser le dispositif aux femmes très jeunes, ou qui n'ont pas encore eu d'enfants. Patrick Cerf, gynécologue obstétricien, l'explique "Auparavant, cette réticence était due au fait qu'il n'existait pas de tailles différentes adaptées à l'utérus de ces femmes ; ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. D'autres avancent également le fait qu'en cas d'infections génitales, de MST ou de salpingite, on peut faire face à une inflammation des trompes qui, si elle n'est pas prise en charge, peut conduire à une stérilité. Sauf que toutes les infections et maladies sexuellement transmissibles ne donnent pas des salpingites et toutes les salpingites n'abîment pas les trompes." Enfin, "certains refusent aussi parce qu'il est plus difficile et un peu plus douloureux de poser un stérilet sur une femme nullipare qui n'a jamais accouché, NDLR. C'est logique, les grossesses rendent le col perméable et plus distendu", ajoute Cindy Bordet, sage-femme lire aussi"Tout ce qu'il faut savoir sur le stériletEn vidéo, le 19 décembre 1967, la loi autorisait la vente de la piluleLe stérilet augmente le risque de stérilitéFaux. La sage-femme est catégorique "ce n'est pas le stérilet en lui-même qui est en cause mais le geste. Et si l'infection est prise en charge correctement, il n'y aucun risque."Il faut aussi savoir qu'il n'y a aucun risque avec le stérilet hormonal, "qui rend la glaire du col de l'utérus imperméable aux spermatozoïdes mais aussi aux germes, ce qui n'est pas le cas du stérilet en cuivre", indique le Dr Cerf. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'on peut entendre que le stérilet en cuivre augmente le risque d'IST si l'on y est exposée, nous n'avons pas le caractère protecteur de la pilule ou du stérilet hormonal. Mais concernant le dispositif en cuivre, le professionnel tient à rappeler "que toutes les femmes ne développeront pas d'infections".Le stérilet est plus efficace que la piluleIl est plus efficace que la pilule car il n'y a aucun risque d'oubliDr Patrick CerfVrai. Inutile cependant d'hyperventiler si vous êtes sous pilule depuis des années. En réalité, le taux d'efficacité est comparable. On considère la protection sous stérilet comme meilleure, simplement "parce qu'il n'y a aucun risque d'oubli", précise le Dr augmente le risque de grossesse extra-utérineNi vrai ni faux. Selon le Dr Cerf, l'information est à nuancer. En clair, on ne peut pas dire que le dispositif augmente le risque, mais il existe bien une possibilité "Dans les faits, le stérilet en cuivre n'empêche pas les grossesses extra-utérine, alors que la pilule oui, en empêchant l'ovulation. Mais cela reste en tout cas très rare. Et si on observe un retard de règles et des douleurs, il faut consulter", souligne le se change tous les 5 ansVrai. La majorité des stérilets sont efficaces durant cinq ans. "Il existe un seul modèle qui a l'AMM l'autorisation de mise sur le marché pour dix ans, il s'agit du "T380", et un seul modèle est efficace trois ans", explique le anti-inflammatoires annulent les effets du stériletFaux. "Ils n'ont strictement aucun effet sur l'efficacité du DIU, et pourtant cette idée reçue perdure notamment chez certains pharmaciens", souligne la sage-femme libérale. Si on a longtemps cru en France - et exclusivement en France - que les anti-inflammatoires diminuaient les effets du stérilet, c'est parce que l'on pensait que l'action principale du dispositif en cuivre était de créer une inflammation dans l'utérus. "Mais cela fait des décennies que l'on sait que c'est faux. Ce n'est pas l'inflammation locale mais le cuivre du stérilet qui est contraceptif, car spermicide", indique le Dr un gynécologue peut le poserFaux. Un médecin généraliste ou une sage-femme peuvent aussi en poser. "Plus le professionnel a de l'expérience, mieux c'est, car il existe des cas où la pose peut être difficile", ajoute le gynécologue. "Tous les médecins et sages-femmes ne le font pas, mais je préfère prescrire une échographie en cabinet extérieur avant la pose pour vérifier la position de l'utérus et après, pour celle du stérilet", ajoute Cindy pose est douloureuseSi la douleur perdure au-delà de 48 heures, consultezCindy Bordet, sage-femme libéraleC'est possible. Inutile de se mentir, la pose d'un stérilet n'est pas une partie de plaisir, mais elle ne doit pas être un calvaire non plus. Le Dr Cerf le rappelle "Quand on place un corps étranger sur l'utérus, il se contracte, ce qui entraîne une petite ou grosse crampe dans le ventre." La douleur peut durer 30 secondes comme 24 heures. "Si elle perdure au-delà de 48 heures, consultez", indique la sage-femme. Normalement, on privilégie aussi la pose lors des règles, car le col est plus perméable. Si c'est trop douloureux, on peut aussi demander à arrêter et réitérer lors du prochain cycle. Rappelons aussi que l'on peut se faire prescrire un médicament pour détendre son col, mais aussi soi-même. "Le principal est aussi d'expliquer à la patiente à quoi correspond la douleur, sinon la peur majore la sensation désagréable", ajoute le pose mal effectuée peut entraîner une stérilitéFaux. C'est un risque théorique. Le Dr Cerf rappelle que la majorité des gynécologues sont équipés d'un échographe pour vérifier la position de l'utérus avant la pose et la position du stérilet ensuite. Et Cindy Bordet d'ajouter "Même en cas de perforation, on suture et l'utérus se reconstruit. Et s'il y a une infection, on la traite grâce à des antibiotiques."L'homme peut le sentir lors des rapports sexuelsVrai mais... Ce n'est pas vraiment le stérilet que Monsieur peut éventuellement sentir. Il est impossible de le toucher pour la simple et bonne raison qu'il se situe dans le col de l'utérus, au même endroit que le bébé durant la grossesse. Les fils en revanche, "peuvent être coupés trop courts et picoter, auquel cas il faut le mentionner. Lorsqu'ils sont plus longs, ils s'entourent autour du col", indique la sage-femme. Sans minimiser la plainte de certains, mentionnons tout de même que la psychologie peut modifier notre perception "des études ont montré que plus on parle des fils, plus on les sent !", indique le gynécologue règles sont plus douloureuses et abondantesC'est possible. "La différence en termes de douleurs et d'abondance de flux, est surtout significative lorsque l'on passe de la pilule au stérilet en cuivre la pilule régule souvent le flux et apaise les douleurs, NDLR. Dans le cas d'une femme qui avait déjà des règles abondantes, le dispositif pourra augmenter le flux, la douleur et la durée", précise le gynécologue. Mais encore une fois, tout dépend des femmes et certaines ne connaîtront pas ces effets. Le stérilet hormonal, quant à lui, stoppe bien souvent les règles. Si les problèmes de douleurs, de flux abondants et de durée de règles perdurent, il est conseillé d'en parler à son gynécologue ou à sa sage-femme afin de trouver un autre moyen de contraception.1 Selon le baromètre de l'agence sanitaire Santé publique France, publié le 25 septembre 2017, la désaffection à l'égard de la pilule se poursuit, au profit d'autres moyens de contraception comme le stérilet. Selon ce même baromètre, le DIU gagne 6, 9 points par rapport à 2010.*Cet article, initialement publié en 2017, a fait l'objet d'une mise à jour.
Lespremières règles sont souvent irrégulières. Ce sont aussi des règles peu abondantes et courtes. Pas d’inquiétude : au bout d’1 ou 2 ans, vos cycles vont se stabiliser naturellement. Quand la ménopause approche, les cycles redeviennent parfois irréguliers, avec des règles qui arrivent 15 jours après les dernières par exemple
"Le cycle menstruel est une activité cyclique de la fonction endocrine de l’ovaire qui se manifeste par l’écoulement de sang pendant deux à six jours, survenant de manière répétée tous les 28 jours". Voilà ce que de votre professeur de biologie vous a dit tout au long de la classe de quatrième. Et pourtant, il vous est sans doute déjà arrivé de constater que vos règles variaient d’une fois à l’autre, arrivant en avance, en retard, trop abondantes ou étrangement faibles. D’une activité physique trop intense à un problème de thyroïde en passant par l’endométriose ou le manque de sommeil, de nombreuses causes peuvent expliquer ce phénomène. Pourquoi Docteur a listé ci-dessous les dix principales. 1. La puberté Rien de plus normal que des cycles irréguliers pour une jeune fille qui vient d’avoir ses premières règles. Les niveaux d’hormones fluctuant énormément pendant la puberté, les ados ont tendance à avoir des cycles menstruels plus longs ou plus courts. Il arrive même que le cycle menstruel d’une jeune fille mette six ans à atteindre son "rythme de croisière". 2. Une activité physique trop intense Non, il ne s’agit pas d’un mythe. L’enchaînement d’entraînements très physiques combiné à peu de graisse corporel peut stresser votre organisme à tel point qu’il enverra un signal au cerveau afin de lui demander de ne plus produire d’hormones de fertilité. En effet, il considérera que vous n’avez pas toutes les conditions requises pour nourrir un bébé. Pas d’inquiétude toutefois puisque tout revient le plus souvent à la normale dès que vous calmez un peu votre entraînement. Si l’absence de règles se poursuit même une fois l’activité physique calmée, consultez votre gynécologue vous pourriez souffrir d’aménorrhée absence de règles à terme. 3. Des dérèglements du sommeil Bien évidemment, quand vous bousculez votre horloge interne, cela affecte les hormones de la reproduction, ayant une influence sur l’ovulation et les règles. Des horaires de sommeil chaotiques ont également des conséquences sur la mélatonine, hormone influençant la reproduction. Aussi, si vous vivez en décalé, pensez bien à fermer les rideaux de votre chambre afin de ne pas trop bousculer votre horloge interne. Le même phénomène peut atteindre les grandes voyageuses. En effet, le jet-lag peut aller jusqu’à provoquer l’arrêt des règles. Si cela vous arrive, parlez-en à votre médecin. 4. Un surpoids Quand une femme est en surpoids, elle produit trop d’oestrogènes, ce qui a tendance à provoquer des règles irrégulières, abondantes et très longues plus d’une semaine. Plus grave encore, cela provoque également un risque d’endométriose voire de cancer de l’endomètre, la muqueuse qui tapisse la paroi de l’utérus. Si vous êtes concernée, rendez-vous chez un médecin qui vous conseillera peut-être un contraceptif oral afin d’amincir l’endomètre et de réduire les risques de cancer. 5. Un traitement hormonal Les médicaments pour la thyroïde, les stéroïdes ou les antipsychotiques, qui libèrent de la dopamine, peuvent perturber les récepteurs hormonaux et donc avoir des effets sur les cycles. Si vous êtes régulièrement en retard ou en avance d’une semaine, parlez-en à votre gynécologue qui vous conseillera alors sans doute de changer de traitement avec l’accord du spécialiste concerné. 6. La préménopause Au cours des années précédant la ménopause, les hormones d’une femme commencent à changer. Ce cycle peut durer jusqu’à dix ans. Durant cette période vous pourrez expérimenter des cycles menstruels irréguliers plus longs, plus court, ne pas avoir de règles du tout ou des saignements plus légers. Les bouffées de chaleur sont également bien sûr des symptômes très courant. Mais si vous n’avez plus vos règles pendant un an de suite, c’est que vous avez atteint la ménopause. 7. L’endométriose Quand une femme souffre d’endométriose, des tissus similaires aux tissus utérins se développent dans d’autres parties du corps. Cette maladie est responsable de douleurs abdominales, de crampes abdominales, de douleurs pendant les rapports sexuels et de saignements irréguliers. Il arrive que ces derniers soient si importants que la patiente ait l’impression d’entamer un deuxième cycle. Si vous souffrez de ces symptômes, rendez-vous chez un gynéco qui vous prescrira une IRM pelvien ou une laparoscopie examen médical qui consiste à observer l'intérieur de la cavité abdominale, l'utérus, les ovaires et les trompes de Fallope pour vous diagnostiquer. Si vous êtes atteinte d’endométriose, votre gynécologue vous proposera une pilule adaptée ou une opération chirurgicale, en fonction de la gravité de la situation. 8. Des ovaires micropolykystiques Des règles anormalement espacées entre 6 semaines et 2 mois et demi entre deux cycles ainsi qu’une pilosité excessive et de l’acné sont autant de symptômes d’ovaires micropolykistiques, une pathologie endocrinienne de plus en plus fréquente en raison d’une exposition accrue aux perturbateurs endocriniens. Votre gynécologue vous prescrira sans doute une échographie endo-vaginale la sonde est introduite à l’intérieur du vagin à réaliser entre le 3e et le 5e jour du cycle en présence de cycles réguliers et en l’absence de prise de la pilule. Si vous êtes diagnostiquée comme souffrante d’ovaires micropolykistiques, votre médecin pourra vous recommander de perdre du poids si besoin, vous mettre sous pilule spécialement dosée ou, si les kystes sont vraiment très importants, prescrire une intervention chirurgicale afin de les retirer. 9. Des problèmes de thyroïde La thyroïde est un régulateur d’hormones dans le corps. Aussi, quand quelque chose cloche chez elle, cela a bien sûr des conséquences sur vos règles. Des cycles menstruels irréguliers peuvent être provoqués par une hypothyroïdie ou une hyperthyroïdie. Si vous avez toujours froid, que vous êtes constipée, que vous êtes fatiguée en permanence, que vos règles sont très importantes, que votre peau est pâle, votre visage bouffi, que votre cœur bat très lentement et que vous avez anormalement grossi en peu de temps, vous pouvez souffrir d’hypothyroïdie. Au contraire, les personnes atteintes de l’affliction inverse ont tendance à se sentir très irritables, à souffrir de pertes de poids inexpliquées et à avoir toujours chaud, les yeux gonflés, la diarrhée, des insomnies ou encore le cœur qui bat rapidement. Si vous pensez avoir un problème de thyroïde, rendez-vous chez un endocrinologue qui vous prescrira le traitement adapté. 10. Des fibromes utérins Il s’agit de tumeurs bégnines qui s’installent sur la paroi de l’utérus dus à une prédisposition génétique ou à un bouleversement hormonal. Elles peuvent provoquer des saignements et des pertes menstruelles très abondantes et rapprochées. Si vous êtes atteinte de fibromes utérins, vous aurez tendance à ressentir une pression sur le pelvis accompagnée d'un besoin continuel d’uriner, à souffrir de douleurs dans le bas du dos et à avoir mal lors des rapports sexuels. Si vous souffrez de ces symptômes, allez voir un médecin qui vous prescrira une échographie pelvienne ou un IRM. Si le fibrome est vraiment très important, une opération chirurgicale pourra avoir lieu. Enfin, de manière générale, n’hésitez pas à consulter si vous remarquez que vos cycles sont irréguliers, les saignements sont trop importants ou que vous ressentez des douleurs pelviennes. Au-delà des possibles maladies recensées ci-dessus, des règles trop courantes et trop lourdes ont tendance à entraîner une anémie dangereuse à terme. A contrario, un manque d’ovulation pourrait engendrer des problèmes de fertilité.
.