👯 Lettre De George Sand À Alfred De Musset Pdf

TéléchargerPDF Lire en ligne. La Véritable histoire de «Elle et Lui», récemment publiée par M. le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul 1, a rouvert de la façon la plus curieuse, entre Alfred de Musset et George Sand, un débat qui ne sera pas décidément clos, ni l'équitable jugement prononcé, avant la mise au plein jour des lettres échangées par ces amants illustres.
‎Lot de 95 albums de disques 33 tours avec des enregistrements de piĂšces de théùtre extraits et autres oeuvres littĂ©raires, du moyen-Ăąge, XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIX et XXe siĂšcles. Liste des albums de disques contenus dans cet ensemble, gĂ©nĂ©ralement Ă©ditĂ©s par l'EncyclopĂ©die Sonore Hachette, sauf mention William Shakespeare - drames et tragĂ©dies romaines ; comĂ©dies ; tragĂ©dies ; la tragĂ©die du roi Richard II , par le ; 400e anniversaires de la naissance de William Shakespeare l'avant-scĂšne théùtre ; Daniel Sorano Shylock ou le marchand de Venise disques AdĂšs ; compte des mille et une nuits ; le roman de renart, par Bourvil Emidisc ; la chanson de Roland ; le roman de renard par D. Sorano, Georges Wilson, etc. ; Chartres Decca ; François Villon par Serge Reggiani et Pierre de Ronsard par AndrĂ© Reybaz disques AdĂšs ; François Villon, poĂšmes dits par Alain Cuny disque Festival ; Rabelais, extraits de Gargantua et Pantagruel , Montaigne, Les Essais extraits ; PoĂštes du XVIe siĂšcle anthologie sonore de la PlĂ©iade ; Rabelais, les mirifiques aventures de Grangousier, Gargantua et Pantagruel, par Jacques Fabbri, Michel Galabru et Claude Pieplu Ă©ditions Lucien AdĂšs ; CervantĂšs, les aventures de Don Quichotte de la Manche, par GĂ©rard Philipe et Jacques Fabbri Petit MĂ©nestrel ; Blaise Pascal, pensĂ©es dites par Pierre Fresnay Festival ; Visages de Pascal ; Madame de SĂ©vignĂ©, ses plus belles lettres VĂ©ga ; le monde musical de Racine ; Corneille, Cinna disques PlĂ©iade ; Rodogune SSB sĂ©lections sonores Bordas ; NicomĂšde SSB ; Racine, Les Plaideurs ; La Fontaine, Fables Choisies mises en vers, premier fablier + deuxiĂšme fablier + troisiĂšme fablier ; Visages de La Fontaine, par les comĂ©diens du théùtre national populaire ; Racine, Les Plaideurs ; Racine, Esther ; MoliĂšre, Le mĂ©decin malgrĂ© lui, par Fernandel Decca ; Dom Juan, par la ComĂ©die-Française , Georges DescriĂšres et Jacques Charon EMI ; Georges Dandin AdĂšs ; l'Ă©tourdi ou les contre-temps Lumen ; le mĂ©decin malgrĂ© lui, par la ComĂ©die-Française la voix de son maĂźtre ; aimer MoliĂšre, par la ComĂ©die-Française EMI ; MoliĂšre en 1930, par la ComĂ©die-Française EMI ; le malade imaginaire, par la ComĂ©die-Française EMI ; les prĂ©cieuses ridicules ; le mĂ©decin malgrĂ© lui SSB ; les prĂ©cieuses ridicules SSB ; Rousseau, Les Confessions, par Pierre Fresnay ; Goethe, Werther ; Voltaire, Extraits ; Marivaux, les fausses confidences pat Madeleine Renaud et Barrault ; Diderot, le neveu de Rameau, par Pierre Fresnay l'Avant-ScĂšne ; Lesage, scĂšnes de la vie de Gil Blas ; Musset, les caprices de Marianne SSB ; théùtre romantique ; Lamartine, textes rĂ©unis ; Musset, Pages choisies PoĂ©sies + comĂ©dies et proverbes + confession d'un enfant du siĂšcle ; GĂ©rard Philipe joue Musset extraits - disques AdĂšs ; Émile Zola, pages choisies ; Alfred de Vigny, pages choisies ; Victor Hugo, pages choisies ; Hernani SSB ; Ecce Homo ; Les pauvres gens disques PlĂ©iade ; Hugo, Pauca Meae ; Les MisĂ©rables Petit MĂ©nestrel ; Chateaubriand tĂ©moin de l'histoire, textes rĂ©unis ; Flaubert, Madame Bovary PlĂ©iade ; Rimbaud ; Baudelaire ; Verlaine Rimbaud AdĂšs ; MĂ©rimĂ©e, Colomba ; Hector Malot, Sans famille Philips ; ThĂ©ophile Gautier, le capitaine Fracasse ; ScĂšnes de la vie de Pasteur ; George Sand, La mare au diable ; Maupassant, Le parapluie ; Flaubert, un coeur simple ; Anatole France, Pages choisies ; Mussy, vigny , par Michel Vitold et Francis Huster AdĂšs ; Charles Baudelaire, GĂ©rard de Nerval, dits par Jean Desailly et jean Vilar AdĂšs ; Paul ValĂ©ry, StĂ©phane MallarmĂ©, dits par Jean Vilar et Pierre Bertin AdĂšs ; Hugo dit par Georges Wilson et Lamartine dit par Jean Topart AdĂšs ; Les cinq sous de LavarĂšde Musidisc ; Walter Scott, IvanhoĂ© ; Visages de MĂ©rimĂ©e ; Proust, pages choisies ; Saint-ExupĂ©ry, pages choisies ; Le Petit Prince avec Trintignant, Grand prix Charles Cros 1971 - Philips ; Charles PĂ©guy, textes choisis AdĂšs ; Romain Rolland, Pages choisies ; Paul Claudel, pages choisies ; Roger Martin du Gard, Pages choisies ; Paul ValĂ©ry, Pages choisies ; Charles PĂ©guy, Pages choisies ; Rosny, La Guerre du Feu ; Le Petit Prince par GĂ©rard Philippe, Disques Festival ; Saint-ExupĂ©ry Disques Festival, Grand prix du disque Charles Cros 1955 ; Charles PĂ©guy, cinq priĂšres dans la cathĂ©drale de Chartres Grand Prix charles Cros 1962 ; Proust, Une soirĂ©e dans le monde Decca ‎ ‎95 albums 33 tours des annĂ©es 1955 Ă  1980s, rĂ©partis en 9 boĂźtiers Ă  disques de 34x34x5,5 cm chacun. Liste des albums de disques contenus dans cet ensemble, gĂ©nĂ©ralement Ă©ditĂ©s par l'EncyclopĂ©die Sonore Hachette, sauf mention William Shakespeare - drames et tragĂ©dies romaines ; comĂ©dies ; tragĂ©dies ; la tragĂ©die du roi Richard II , par le ; 400e anniversaires de la naissance de William Shakespeare l'avant-scĂšne théùtre ; Daniel Sorano Shylock ou le marchand de Venise disques AdĂšs ; compte des mille et une nuits ; le roman de renart, par Bourvil Emidisc ; la chanson de Roland ; le roman de renard par D. Sorano, Georges Wilson, etc. ; Chartres Decca ; François Villon par Serge Reggiani et Pierre de Ronsard par AndrĂ© Reybaz disques AdĂšs ; François Villon, poĂšmes dits par Alain Cuny disque Festival ; Rabelais, extraits de Gargantua et Pantagruel , Montaigne, Les Essais extraits ; PoĂštes du XVIe siĂšcle anthologie sonore de la PlĂ©iade ; Rabelais, les mirifiques aventures de Grangousier, Gargantua et Pantagruel, par Jacques Fabbri, Michel Galabru et Claude Pieplu Ă©ditions Lucien AdĂšs ; CervantĂšs, les aventures de Don Quichotte de la Manche, par GĂ©rard Philipe et Jacques Fabbri Petit MĂ©nestrel ; Blaise Pascal, pensĂ©es dites par Pierre Fresnay Festival ; Visages de Pascal ; Madame de SĂ©vignĂ©, ses plus belles lettres VĂ©ga ; le monde musical de Racine ; Corneille, Cinna disques PlĂ©iade ; Rodogune SSB sĂ©lections sonores Bordas ; NicomĂšde SSB ; Racine, Les Plaideurs ; La Fontaine, Fables Choisies mises en vers, premier fablier + deuxiĂšme fablier + troisiĂšme fablier ; Visages de La Fontaine, par les comĂ©diens du théùtre national populaire ; Racine, Les Plaideurs ; Racine, Esther ; MoliĂšre, Le mĂ©decin malgrĂ© lui, par Fernandel Decca ; Dom Juan, par la ComĂ©die-Française , Georges DescriĂšres et Jacques Charon EMI ; Georges Dandin AdĂšs ; l'Ă©tourdi ou les contre-temps Lumen ; le mĂ©decin malgrĂ© lui, par la ComĂ©die-Française la voix de son maĂźtre ; aimer MoliĂšre, par la ComĂ©die-Française EMI ; MoliĂšre en 1930, par la ComĂ©die-Française EMI ; le malade imaginaire, par la ComĂ©die-Française EMI ; les prĂ©cieuses ridicules ; le mĂ©decin malgrĂ© lui SSB ; les prĂ©cieuses ridicules SSB ; Rousseau, Les Confessions, par Pierre Fresnay ; Goethe, Werther ; Voltaire, Extraits ; Marivaux, les fausses confidences pat Madeleine Renaud et Barrault ; Diderot, le neveu de Rameau, par Pierre Fresnay l'Avant-ScĂšne ; Lesage, scĂšnes de la vie de Gil Blas ; Musset, les caprices de Marianne SSB ; théùtre romantique ; Lamartine, textes rĂ©unis ; Musset, Pages choisies PoĂ©sies + comĂ©dies et proverbes + confession d'un enfant du siĂšcle ; GĂ©rard Philipe joue Musset extraits - disques AdĂšs ; Émile Zola, pages choisies ; Alfred de Vigny, pages choisies ; Victor Hugo, pages choisies ; Hernani SSB ; Ecce Homo ; Les pauvres gens disques PlĂ©iade ; Hugo, Pauca Meae ; Les MisĂ©rables Petit MĂ©nestrel ; Chateaubriand tĂ©moin de l'histoire, textes rĂ©unis ; Flaubert, Madame Bovary PlĂ©iade ; Rimbaud ; Baudelaire ; Verlaine Rimbaud AdĂšs ; MĂ©rimĂ©e, Colomba ; Hector Malot, Sans famille Philips ; ThĂ©ophile Gautier, le capitaine Fracasse ; ScĂšnes de la vie de Pasteur ; George Sand, La mare au diable ; Maupassant, Le parapluie ; Flaubert, un coeur simple ; Anatole France, Pages choisies ; Mussy, vigny , par Michel Vitold et Francis Huster AdĂšs ; Charles Baudelaire, GĂ©rard de Nerval, dits par Jean Desailly et jean Vilar AdĂšs ; Paul ValĂ©ry, StĂ©phane MallarmĂ©, dits par Jean Vilar et Pierre Bertin AdĂšs ; Hugo dit par Georges Wilson et Lamartine dit par Jean Topart AdĂšs ; Les cinq sous de LavarĂšde Musidisc ; Walter Scott, IvanhoĂ© ; Visages de MĂ©rimĂ©e ; Proust, pages choisies ; Saint-ExupĂ©ry, pages choisies ; Le Petit Prince avec Trintignant, Grand prix Charles Cros 1971 - Philips ; Charles PĂ©guy, textes choisis AdĂšs ; Romain Rolland, Pages choisies ; Paul Claudel, pages choisies ; Roger Martin du Gard, Pages choisies ; Paul ValĂ©ry, Pages choisies ; Charles PĂ©guy, Pages choisies ; Rosny, La Guerre du Feu ; Le Petit Prince par GĂ©rard Philippe, Disques Festival ; Saint-ExupĂ©ry Disques Festival, Grand prix du disque Charles Cros 1955 ; Charles PĂ©guy, cinq priĂšres dans la cathĂ©drale de Chartres Grand Prix charles Cros 1962 ; Proust, Une soirĂ©e dans le monde Decca ‎ ‎Etat trĂšs satisfaisant des mentions d'ex libris ms. sur certains albums, bon Ă©tat par ailleurs. Prix pour l'ensemble. Un ensemble peu courant, avec des interprĂ©tations notamment par la ComĂ©die Française ou le Théùtre National Populaire Au total, 18 albums relatifs au moyen-Ăąge et au XVIe, 25 relatifs au XVIIe, 6 au XVIIIe, 32 au XIXe et 14 au XXe. Poids total de 33 Kg‎
1 Lettre Ă  George Sand de juillet 1833, Correspondance d’Alfred de Musset (1827-1839), Ă©d. Roger Pierrot, Marie Cordroc’h et LoĂŻc Chotard, PUF, 1985, p. 69 ; ouvrage dĂ©sormais dĂ©signĂ© par l’abrĂ©via-tion Corr. 2. « La Nuit de dĂ©cembre », PoĂ©sies complĂštes, Ă©d. Frank Lestringant, Le Livre de Poche, 2006, p. 419. Toutes les Actif Inscription Jul 2007 Messages 1532 Localisation Planete Terre.. 4em arrondissement.. 2em tour a gauche. voici une lettre que George Sand a envoyĂ©e a Alfred de Musset je suis trĂšs Ă©mue de vous dire que j'ai bien compris l'autre soir que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit lĂ  une preuve que je puisse ĂȘtre aimĂ©e par vous. je suis prĂȘte Ă  montrer mon affection toute dĂ©sintĂ©ressĂ©e et sans cal- cul, et si vous voulez me voir aussi vous dĂ©voiler sans artifice mon Ăąme toute nue, venez me faire une visite. nous causerons en amis, franchement. je vous prouverai que je suis la femme sincĂšre, capable de vous offrir l'affection la plus profonde comme la plus Ă©troite en amitiĂ©, en un mot la meilleur preuve que vous puissiez rĂȘver, puisque votre Ăąme est libre. pensez que la solitude ou j'ha- bite est trĂšs longue, bien dure et souvent difficile. ainsi, en y songeant j'ai l'Ăąme grosse. accourez donc vite et venez me la faire oublier par l'amour ou je veux me mettre. Musset s'empressa de rĂ©pondre quand je mets Ă  vos pieds un Ă©ternel hommage, voulez vous qu'un instant je change de visage ? vous avez capturĂ© les sentiments d'un cƓur que pour vous adorer forma le crĂ©ateur. je vous chĂ©ris, amour, et ma plume en dĂ©lire couche sur le papier ce que je n'ose dire. avec soin de mes vers lisez les premiers mots vous saurez quel remĂšde apporter Ă  mes maux Romantique n'est ce pas? Maintenant relis la lettre de Sand une ligne sur deux...et les premiers mots de chaque ligne de celle de Musset tout ceci est authentique, comme quoi ils se marraient bien au XIX Ăšme siĂšcle!! ConfirmĂ© Inscription Apr 2007 Messages 683 Localisation Dans un cĂ©notaphe Pourquoi se parlent-ils avec des messages codĂ©s? En rĂ©alitĂ©, le niveau de cryptage est bas ce qui montre que mĂȘme si on interceptait 'par satellitetong' leurs lettres, on va pas les comprendre. ça peut rĂ©vĂ©ler que cette technique etait une ingeniositĂ© au top de l'intelligence, c'est facile de s'apercevoir qu'en sautant une ligne, le message devient une connerie. J'ai pensĂ© une fois Ă  une technique rĂ©cente de communication discrete, eh bien, qqn ecrit un message avec des fautes d'orthographes, les lettres qui manquent constitueront un message plus ingenieux. Comment Actif Inscription Jul 2007 Messages 1532 Localisation Planete Terre.. 4em arrondissement.. 2em tour a gauche. we je peux imaginer a quel point on se prenais pour des genies de cryptages rien que pcq on peut ecrire des msg codes com celui la! mais loin de toute critiques de la technique.. je trouve que c tres bien ecrit, et tre drole mm. pour ta techniq de cryptage.. elle sera pas difficile de a dechifrer sauf que la run in hole stucks there. and it is what hey ultra v un truc de fou vient de marriver. jetais en train decrire ce poste et voila que 3inaya ghfet pr un instant, je rentre deja dans un cycle de someil, je commence mm a rever, le plus marrant c que jai continu a ecrire.. je sais mm pas combien de temps je suis rester dans cet etat.. mais c la 1ere fois que ca marrive! aya bnsoiree nnes lkol jen peut pli bye Comment Actif Inscription Oct 2005 Messages 1916 Localisation Lyon;Tunis .... hi!!! bons les gars je trouve que le poĂ©me est trĂ©s jolie mais je pense pas que le codage sois rĂ©ellement eux qu'ils l'ont fais!!!vous etes bien sures que c'est voulu?!! EN TOUT CAS G BIEN RIGOLĂ©e!!!tong ps si c faux les pauvres ils doivent se retournĂ©s ds leurs tombes!!! Comment Nouveau Inscription Oct 2007 Messages 40 Localisation Garges les Gonesse Ah l'humeur grivois de nos amiEs gaulois me fera toujours aussi dĂ©lirer! Comment FidĂšle Inscription Aug 2007 Messages 5137 Localisation Bonheurland Si, c'est vĂ©ridique, on a appris ces lettres quand j'Ă©tais au collĂšge avec le prof de français ! Comment Actif Inscription Oct 2007 Messages 1256 Localisation Tunis EnvoyĂ© par Douce Voir le message Si, c'est vĂ©ridique, on a appris ces lettres quand j'Ă©tais au collĂšge avec le prof de français ! eh bien oui les deux lettres appartenaient bel et bien aux deux poĂštes citĂ©s ,connus par leurs folles amours Ils n'avaient pas seulement ces deux lettres "Ă©rotiques Ă  leur actif" beaucoup d'autres lettres sont listĂ©es je continue avec la reponse de G sand Ă  la question de Musset "quand voulez vous que je couche avec vous? Cette insigne faveur que votre coeur rĂ©clame Nuit Ă  ma renommĂ©e et rĂ©pugne Ă  mon Ăąme. littĂ©rairement votre! Comment Actif Inscription Nov 2006 Messages 2298 Localisation chebba ya 3omri Comment Nouveau Inscription Oct 2007 Messages 27 bon c particulier mĂ© d'ab c toi qui l'a Ă©crit ou tu la trouver qque part??? Ù†Ű­Ù† قوم ŰŁŰčŰČÙ†Ű§ Ű§Ù„Ù„Ù‡ ŰšŰ§Ù„Ű„ŰłÙ„Ű§Ù…ŰŒ ÙŰ„Ù† ۧۚŰȘŰșÙŠÙ†Ű§ Ű§Ù„ŰčŰČŰ© ŰšŰșÙŠŰ± Ű§Ù„Ű„ŰłÙ„Ű§Ù… ŰŁŰ°Ù„Ù†Ű§ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Comment Utilisateur exclu Inscription Sep 2007 Messages 364 Localisation charente maritime [quote=Aphrodite;323485]bon c particulier mĂ© d'ab c toi qui l'a Ă©crit ou tu la trouver qque part??? Moi?.......Mais non aphrodite voyons c georges sand a alfred musset Comment Utilisateur exclu Inscription Sep 2007 Messages 364 Localisation charente maritime UNE AUTRE POUR LES AMATEURSTRICES QUAND je mets Ă  vos pieds un Ă©ternel hommage, VOULEZ-vous qu'un instant je change de visage ? VOUS avez capturĂ© les sentiments d'un coeur QUE pour vous adorer forma le crĂ©ateur. JE vous chĂ©ris, amour, et ma plume en dĂ©lire COUCHE sur le papier ce que je n'ose dire. AVEC soin de mes vers lisez les premiers mots VOUS saurez quel remĂšde apporter Ă  mes maux. Alfred de Musset CETTE insigne faveur que votre coeur rĂ©clame NUIT Ă  ma renommĂ©e et rĂ©pugne Ă  mon Ăąme. George Sand seconde lecture lire uniquement les premiers mots de chaque vers Comment ConfirmĂ© Inscription Aug 2007 Messages 964 quand on passe du spirituel au physique c vraiment choquant mais c bo qd mĂȘmetong Comment FidĂšle Inscription Feb 2006 Messages 2549 Localisation Lille et Tunis Chouette des GROS MOTS Laule en meme temps pas etonnant venant de Sand une femme assez "virile" Chopin s'est bien laissĂ© faire Comment Utilisateur exclu Inscription Sep 2007 Messages 364 Localisation charente maritime EnvoyĂ© par elmouldi Voir le message Laule en meme temps pas etonnant venant de Sand une femme assez "virile" Chopin s'est bien laissĂ© faire Si Elmouldi, de musset n'a fait qu'investir un terrain fertile abandonnĂ© par ses occupants, en effet chopin Ă©tait malade tuberculose pulmonaire qui l'emporta quelques annĂ©es plus tard, et bien avant, n'avait d'autres desseins que de se faire materner par sand, dont il est loin d'etre le monsieur qui allais temperer les ardeurs de la "virile" jeune fille, il faut prĂ©ciser qu'il avait eu une certaine aversion pour cette fille au tout dĂ©but de leurs premiĂšres rencontre en 1836, confidence qu'il avouat a son ami Hiller, ce fut son contemporain qui s'acquittat de la tĂąche, et par consĂ©quent, frĂ©derique françois chopin ne s'est pas laissĂ© faire mais bel et bien laisser faire. P/S le contenu de la lettre si haut postĂ©e a Ă©tĂ© adressĂ© en premier a chopin, ce dernier se dĂ©sista, elle fĂ»t rééxpĂ©diĂ©e vers musset. Comment Utilisateur exclu Inscription Sep 2007 Messages 364 Localisation charente maritime EnvoyĂ© par lagazania Voir le message quand on passe du spirituel au physique c vraiment choquant mais c bo qd mĂȘmetong ben je ne vois pas ou est le cotĂ© spirituel que tu semble dĂ©celer dans le texte, pas vrai el mouldi? A moins que t'a fais une autre lecture que j'ignore les secrets , genre de bas en haut et de droite a gauche............tong Comment Lettred'amour de George Sand Ă  Alfred de Musset. Je suis trĂšs Ă©mue de vous dire que j'ai. bien compris l'autre soir que vous aviez. toujours une envie folle de me faire. danser. Je garde le souvenir de votre. baiser et je voudrais bien que ce soit. lĂ  UNE VISITE AU DOCTEUR PAGELLO LA DÉCLARATION D’AMOUR DE GEORGE SAND Faudra-t-il nous rĂ©signer Ă  n’avoir que la Confession d’un enfant du siĂšcle et les trop discrĂštes expansions de LĂ©lia ? Continuera-t-on Ă  dĂ©rober Ă  notre curiositĂ© si fortement excitĂ©e cette correspondance des deux grands amoureux, dont l’un des deux au moins fut emportĂ© dans le tourbillon de folie — jusqu’à la mort ? Et cependant, ne l’a-t-on pas, depuis quelques annĂ©es, tant Ă©miettĂ©e par menus fragments qu’il n’est plus de mystĂšre que pour les profanes ? Au surplus, Ă  dĂ©faut des confidences de Lui et des rĂ©vĂ©lations d’Elle, n’avons-nous pas la confession, nous devrions dire la dĂ©position d’un tĂ©moin, un tĂ©moin que les circonstances ont fait tout Ă  coup passer du rĂŽle de comparse Ă  celui de premier sujet ? À notre sollicitation, le docteur Pagello, qui avait jusqu’alors gardĂ© un silence obstinĂ©, s’est dĂ©parti de cette rĂ©serve dont nul ne l’avait pu faire sortir jusqu’à ces derniers temps. Il a consenti Ă  parler. AprĂšs avoir fait connaĂźtre dans quelles circonstances[1] Ă©tait nĂ©e la liaison qui l’illustra et dont tout fier il se montre, il est allĂ© plus avant dans la voie des aveux il a tenu Ă  conter lui-mĂȘme sa bonne fortune, et c’est avec empressement qu’il nous a fait accueil, il y a quelques semaines, quand nous nous sommes rendu Ă  Bellune et que nous sommes allĂ© frapper Ă  la porte de la maison mĂȘme qu’habite avec sa famille le docteur Pietro Pagello. Nous tenions Ă  voir de prĂšs le hĂ©ros de l’aventure dont nous avions contĂ© les Ă©pisodes, et, aprĂšs avoir reçu l’assurance que notre visite serait accueillie sans dĂ©plaisir, nous nous sommes fait prĂ©senter au vĂ©nĂ©rable octogĂ©naire. C’est M. le docteur Just Pagello, mĂ©decin en chef de l’hĂŽpital civil de Bellune, qui a bien voulu nous servir d’interprĂšte en la circonstance. Notre tĂąche Ă©tait particuliĂšrement dĂ©licate nous ne parlions pas l’italien, et le docteur Pietro Pagello avait grande peine Ă  comprendre le français. Heureusement son fils, le docteur Just Pagello, secondĂ© par Mme Just Pagello, qui a Ă©tĂ©, en la circonstance, d’une amabilitĂ© et d’une bonne grĂące toutes françaises, nous est venu en aide et nous a tirĂ© d’embarras. Il fut tout de suite entendu que nous Ă©tablirions une liste de questions qui seraient transmises par M. Pagello fils Ă  son pĂšre dans leur traduction italienne. Le vieillard rĂ©pondrait dans sa langue, et ses rĂ©ponses devaient ĂȘtre Ă  leur tour traduites en français Ă  notre intention par M. le docteur Just Pagello. AprĂšs un moment d’attente dans un salon coquettement meublĂ©, M. le docteur Just Pagello vient nous prĂ©venir que son pĂšre nous expecte ». Notre connaissance, si imparfaite qu’elle soit, de la langue latine, un peu oubliĂ©e, nous permet de comprendre cette expression qui, de prime abord, nous avait surpris. Deux ou trois marches gravies, et nous nous trouvons de plain-pied, aprĂšs avoir traversĂ© une petite chambre oĂč rien ne retient nos regards, dans le cabinet de travail du vieillard. Il est tout lĂ -bas, blotti dans un des coins les plus reculĂ©s de la piĂšce, enfoncĂ© dans un fauteuil sans style, d’oĂč il se soulĂšve Ă  notre approche. De haute stature, mais voĂ»tĂ©e par les ans, le docteur Pietro Pagello a conservĂ© une verdeur qui n’accuse pas son Ăąge. Mais on a peine Ă  Ă©voquer, devant ce masque sĂ©nile, le brillant cavalier des temps romantiques et romanesques. C’est avec une vĂ©ritable effusion que nous accueille M. Pietro Pagello, qui parait flattĂ©, malgrĂ© tout, de la recherche dont il est l’objet. Comme nous balbutions un remerciement, M. Pagello fils nous prĂ©vient que son pĂšre est tout Ă  fait sourd, et qu’il sera prĂ©fĂ©rable, comme il nous l’a proposĂ©, de s’en tenir Ă  une conversation par Ă©crit. Nous acceptons ce mode d’interview, dont la nouveautĂ© n’est pas pour nous dĂ©plaire, et, assis Ă  la table qu’on nous dĂ©signe, nous Ă©tablissons notre questionnaire. Ce qui nous prĂ©occupe avant tout, c’est de connaitre l’impression de M. Pagello sur l’article que nous avons publiĂ© dans la Revue hebdomadaire un mois auparavant. Avons-nous bien interprĂ©tĂ© la pensĂ©e de celui qui nous a fait l’honneur d’une lecture que nous avons sue trĂšs attentive ? Nous cĂ©dons la parole Ă  M. Pagello C’est un Ă©crit d’honnĂȘte homme trĂšs proche de la vĂ©ritĂ©, et que j’ai trouvĂ© pourvu d’une bienveillance dont je tiens Ă  vous remercier mais certains dĂ©tails vous ont Ă©chappĂ©, et on ne saurait vous en vouloir, puisque vous ne les connaissez pas. Je vais donc, selon votre dĂ©sir, complĂ©ter les renseignements que vous sollicitez. Mais ma mĂ©moire, toute fidĂšle qu’elle soit, me servira peut-ĂȘtre mal ; c’est si loin, tout cela ! Vous voudrez bien excuser Ă  ses dĂ©faillances. On a dit que j’avais conseillĂ© le retour en France d’Alfred de Musset pour rester seul auprĂšs de la Sand le docteur Pagello ne parle pas en d’autres termes de Mme Sand ; mais hĂątons-nous de dire que cette expression n’a dans sa bouche aucun caractĂšre injurieux. C’est une erreur absolue. C’est Alfred de Musset qui voulut, malgrĂ© mes conseils, joints aux priĂšres de George Sand, s’embarquer pour la France, encore incomplĂštement remis et Ă  peine convalescent d’une maladie Ă  laquelle il avait failli succomber. Cette maladie avait Ă©tĂ© des plus sĂ©rieuses ; vous en jugerez quand vous saurez que c’était une typhoĂŻdette sic, compliquĂ©e de dĂ©lire alcoolique. Alfred de Musset, d’aprĂšs moi, n’était pas un Ă©pileptique, ainsi que certains l’ont insinuĂ© ; les crises qu’il avait Ă©taient des crises d’alcoolisme aigu ; c’était un fort buveur, et, comme il avait un systĂšme nerveux trĂšs surmenĂ©, l’usage des boissons spiritueuses a achevĂ© de le dĂ©traquer
 Quelle a Ă©tĂ© notre existence commune, Ă  la Sand et Ă  moi, aprĂšs le dĂ©part de Musset, je vais essayer de vous le dire. Nous avons quittĂ© presque tout de suite l’hĂŽtel Danieli pour prendre un appartement Ă  San Fantino, au centre de Venise, oĂč nous installĂąmes notre mĂ©nage. Mon frĂšre Robert, qui est mort il y a six ans, en 1890, habitait sous le mĂȘme toit que nous. Il ne comprenait pas, lui qui ne cĂ©dait pas facilement aux emportements de la passion, comment j’avais pu m’éprendre de la Sand, peu sĂ©duisante Ă  son grĂ© ; il faut vous dire que George Sand Ă©tait trĂšs amaigrie Ă  cette Ă©poque. DĂšs que mon oncle connut ma liaison, il interdit Ă  mon frĂšre de rester plus longtemps avec nous. Et pourtant notre vie ne se passait pas qu’en plaisirs. George Sand travaillait, et travaillait beaucoup. Elle ne se permettait qu’une distraction, c’était la cigarette ; encore Ă©crivait-elle tout en fumant. Elle fumait du tabac oriental et aimait Ă  rouler elle-mĂȘme ses cigarettes et les miennes. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce pour elle une source d’inspiration, car elle s’interrompait pour suivre les spirales de la fumĂ©e, noyĂ©e dans sa rĂȘverie. C’est pendant son sĂ©jour Ă  Venise qu’elle a composĂ©, sur cette table de jeu Ă  laquelle je suis appuyĂ© en ce moment, ses Lettres d’un voyageur, et aussi son roman de Jacques. Je lui ai Ă©tĂ© dans la circonstance d’un faible secours, et ma collaboration s’est bornĂ©e Ă  peu de chose ; je lui ai fourni quelques renseignements sur l’histoire de Venise, sur les mƓurs du pays, et je l’ai souvent accompagnĂ©e dans les cabinets de lecture et Ă  la bibliothĂšque Marciana. Elle possĂ©dait bien notre langue, mais pas assez pour Ă©crire dans des revues italiennes ; de fait, elle n’a jamais songĂ© Ă  y Ă©crire. Elle avait assez Ă  faire Ă  composer sa copie » pour la Revue des Deux Mondes, car rĂ©guliĂšrement elle envoyait ses feuillets Ă  M. Buloz. Elle travaillait six Ă  huit heures de suite, de prĂ©fĂ©rence dans la soirĂ©e ; le plus souvent, le travail se prolongeait assez avant dans la nuit ; elle Ă©crivait sans s’arrĂȘter et sans faire de ratures. Les traits dominants du caractĂšre de George Sand Ă©taient la patience et la douceur, une douceur inaltĂ©rable ; elle ne se fĂąchait jamais et se montrait toujours satisfaite de son sort
 Quand nous ne mangions pas au dehors, elle prĂ©parait elle-mĂȘme les repas. C’était d’ailleurs une cuisiniĂšre Ă©mĂ©rite, qui excellait dans la confection des sauces ; elle aimait beaucoup le poisson ; aussi Ă©tait-ce un plat qui figurait souvent sur notre table. Elle digĂ©rait, au reste, trĂšs bien toutes sortes d’aliments, n’étant jamais malade, sauf des gastralgies sans gravitĂ© ; je n’ai pas eu Ă  lui prescrire de mĂ©dicaments. Je ne dois pas oublier de vous faire connaĂźtre un talent particulier de George Sand elle dessinait admirablement, mais c’était surtout dans la charge qu’elle se plaisait. Ses caricatures Ă©taient des plus drolatiques ; elle vous croquait une personne en deux coups de crayon, alors mĂȘme qu’elle ne l’avait vue qu’une seule fois. Ma fille aĂźnĂ©e a gardĂ© quelques-uns de ces dessins qu’elle pourra vous montrer
 George Sand buvait beaucoup de thĂ© pour s’exciter, au travail
 » Ce disant, le vieillard se penche vers une armoire vitrĂ©e, Ă  laquelle son fauteuil se trouve adossĂ©, en retire une tasse Ă  larges bords, de contours Ă©lĂ©gants, munie de sa soucoupe, d’une profondeur inusitĂ©e. Cette tasse prĂ©sente cette particularitĂ© qu’elle semble ĂȘtre d’étain fin, alors qu’au toucher il est aisĂ© de reconnaĂźtre que la matiĂšre qui la constitue est une poterie vernissĂ©e, une de ces terres Ă  reflets stannifĂšres comme on en fabrique, nous a-t-on assurĂ© depuis, dans les environs de Venise. AprĂšs l’avoir considĂ©rĂ©e avec attention, nous la restituons Ă  M. Pagello, qui nous prie de la conserver, en souvenir de notre entrevue. De tout le service, il ne me reste plus que quatre tasses », nous dit le vieillard, qui veut sans doute nous tĂ©moigner de la sorte quelle valeur il attache Ă  son cadeau ; nous l’en remercions d’autant plus vivement et le prions, pour mettre le comble Ă  sa gracieusetĂ©, d’accompagner son don de quelques lignes qui lui serviront comme de certificat d’origine. D’une Ă©criture un peu tremblĂ©e, le docteur Pagello trace ces caractĂšres All’ Egregio Dr CabanĂšs, In renovia della visita che mi pouste oggi, Ă  Belluno, si offro questa tassa, della quale molte volte la Sand ha forbitto il the quando abitava con me a Venezia Belluna, 4 7bre 1896. Pietro Pagello. » Ce qu’il est aisĂ© de traduire En souvenir de la visite que vous m’avez faite ici, Ă  Bellune, je vous offre cette tasse, dans laquelle bien des fois la Sand a bu le thĂ©, quand elle habitait avec moi Ă  Venise. Bellune, 4 septembre 1896. Pietro Pagello. » Mais reprenons le rĂ©cit de M. Pagello. En quittant Venise, poursuit notre interlocuteur, George Sand et moi sommes allĂ©s Ă  VĂ©rone, puis au lac de Garde, Ă  Milan, et de lĂ  Ă  GenĂšve. Nous sommes restĂ©s trĂšs peu de temps en ces divers endroits, et nous sommes arrivĂ©s dans la capitale dans les premiers jours du mois d’aoĂ»t. Nous nous sommes sĂ©parĂ©s dĂšs notre arrivĂ©e. Je n’ai voulu, sous aucun prĂ©texte, accepter l’hospitalitĂ© qui m’était offerte. J’ai peu frĂ©quentĂ© le monde littĂ©raire durant mon court sĂ©jour Ă  Paris. En fait de gens de lettres, je ne me rappelle avoir vu que Gustave Planche et Buloz ; vous ĂȘtes surpris que je ne me sois pas rencontrĂ© avec d’autres Ă©crivains ? Mais c’était la saison des vacances, et ils Ă©taient Ă  peu prĂšs tous Ă  la campagne. Quant Ă  Musset, je lui ai rendu plusieurs fois visite ; j’en ai toujours reçu un accueil des plus courtois, mais dĂ©pourvu de toute expansion cordiale. Je n’ai conservĂ© de rapports qu’avec un Français, un ami de Musset, M. Alfred Tattet, un original s’il en fut, trĂšs amateur de vin de Chypre, dont il se faisait tous les ans envoyer d’Italie un tonnelet ; enfin un bon vivant, comme vous dites en France. Nous avons Ă©changĂ© pas mal de lettres, mais je ne sais dans quel coin elles peuvent se trouver aujourd’hui, j’ignore si je les ai mĂȘme conservĂ©es. J’habitai Ă  Paris, rue des Petits-Augustins, Ă  l’hĂŽtel d’OrlĂ©ans. Je passais mes matinĂ©es dans les hĂŽpitaux. J’ai suivi les services de Lisfranc, d’Amussat, de Broussais, qui avait Ă  l’époque une vogue extraordinaire. J’ai Ă  peine vu Mme Sand ; elle m’avait fait inviter par le prĂ©cepteur de ses enfants, M. Boucoiran, Ă  aller passer quelques jours Ă  Nohant. J’ai refusĂ© l’invitation et j’ai prĂ©fĂ©rĂ© regagner l’Italie. Depuis mon retour dans ce pays, je n’ai plus reçu la moindre nouvelle de la Sand. J’étais au courant de ses succĂšs littĂ©raires par les journaux, et c’était tout
 J’ai appris sa mort tout Ă  fait par hasard, mais je n’en ai pas Ă©tĂ© directement avisé  » J’étais adolescent, nous dit Ă  son tour, intervenant dans la conversation, M. le docteur Pagello fils, lorsque les journaux firent connaitre la mort de la Sand. Je me souviens trĂšs bien que mon pĂšre accomplit, comme Ă  son ordinaire, les devoirs de sa profession et qu’il accueillit la nouvelle avec la plus complĂšte indiffĂ©rence. Il parla en famille de cette femme comme s’il l’eĂ»t Ă  peine connue un demi-siĂšcle s’était Ă©coulĂ© sans une lettre, sans un salut. Ce fut l’assurance de la mort d’une bohĂ©mienne sic, que mon pĂšre, au sein de sa famille, recordait c’est-Ă -dire dont mon pĂšre Ă©voquait le souvenir
 Le passĂ© Ă©tait mort, bien avant la mort de la Sand ! Tenez, laissons cela et quittons ce sujet de conversation. Voulez-vous que je fasse passer sous vos yeux les quelques objets de curiositĂ© que nous possĂ©dons
 Avant de quitter cette piĂšce, il faut que je vous montre un objet qui a un caractĂšre, comment dirais-je ? historique. C’est une tasse en porcelaine de SĂšvres, qui a une origine assez curieuse et que je veux vous conter. Le prince de Rohan campait avec les Autrichiens dans une propriĂ©tĂ© de mon grand-pĂšre, Ă  deux milles de Castelfranco. Survient MassĂ©na avec ses troupes. Les Autrichiens n’eurent que le temps de battre en retraite, sans pouvoir enlever les campements. Le lendemain, un paysan au service de mon grand-pĂšre lui rapportait la tasse que voici, qu’il avait trouvĂ©e sous la tente du prince, et qui contenait encore des dĂ©bris du chocolat que le seigneur français Ă©tait en train de prendre au moment oĂč il avait Ă©tĂ© surpris par les troupes de MassĂ©na. Les tableaux que vous voyez lĂ  ont aussi leur prix voici un tableau de Tempesta, deux aquarelles de Bisson, une tĂȘte de Schidone. Le reste ne vaut pas une mention. À ce propos, je voudrais bien que vous m’aidiez Ă  dĂ©truire une lĂ©gende Dans une des lettres de G. Sand Ă  Alfred de Musset, qu’a publiĂ©es la Revue de Paris, la romanciĂšre prĂ©tend qu’elle avait soumis Ă  un expert les tableaux que mon pĂšre avait apportĂ©s en France ; que ces tableaux, de l’avis de l’expert, ne valaient rien, mais qu’elle en avait nĂ©anmoins offert Ă  mon pĂšre la somme de deux mille francs, ajoutant le procĂ©dĂ© de lui cacher le secours qu’elle lui apportait ». Mon pĂšre a protestĂ©, aussitĂŽt qu’il a connu le fait, et nous ne cesserons de protester toutes les fois qu’on le rééditera. Je tiens de mon oncle dĂ©funt que ces toiles, sans ĂȘtre des RaphaĂ«l, Ă©taient loin d’ĂȘtre des Ɠuvres mĂ©diocres. Elles Ă©taient signĂ©es du peintre Ortesiti, un maĂźtre. D’ailleurs, mon pĂšre avait beaucoup de relations dans le monde des artistes ; ses goĂ»ts s’étaient dĂ©veloppĂ©s dans ce milieu, et il passait pour un connaisseur. Vous ne doutez pas que, dans ces conditions, il se fĂ»t bien gardĂ© d’emporter avec lui des croĂ»tes, dont il n’aurait pu tirer aucun parti. Il revenait ruinĂ©, sa clientĂšle l’avait quittĂ©, il lui fallait recommencer une nouvelle existence, c’était assez de dĂ©boires comme cela !
 Sachez bien que les relations de mon pĂšre avec George Sand ont Ă©tĂ© un Ă©pisode dans sa vie, et rien de plus. George Sand, fatiguĂ©e des Ă©trangetĂ©s d’Alfred de Musset, s’était donnĂ©e sans rĂ©serve Ă  mon pĂšre, qui Ă©tait jeune, aux larges Ă©paules, intelligent, un vrai beau, brave et bon garçon. Mon pĂšre aimait la jolie Ă©trangĂšre pour son gĂ©nie, sa bontĂ©, et, sans en ĂȘtre aux nuages, il en Ă©tait fort Ă©pris. Mais tout cela fut vite oubliĂ©. Une fois rentrĂ© en Italie, mon pĂšre reprit aussitĂŽt ses occupations professionnelles. Il n’eut pas de mal Ă  vite reconquĂ©rir sa clientĂšle. Son habiletĂ©, surtout comme chirurgien, Ă©tait depuis longtemps Ă©tablie ancien Ă©lĂšve du cĂ©lĂšbre Scarpa et du chirurgien Rima, ex-mĂ©decin principal de la grande armĂ©e de NapolĂ©on, il avait de qui tenir. Mon pĂšre fut un des premiers Ă  introduire en Italie la lithotripsie qu’il avait vu pratiquer par Lisfranc, la cystotomie pĂ©rinĂ©ale, et il acquit une vĂ©ritable rĂ©putation comme accoucheur. Il y a huit ans tout au plus qu’il a cessĂ© d’exercer. Jusqu’alors, il a fait son service Ă  l’hĂŽpital de Bellune avec la plus scrupuleuse rĂ©gularitĂ©. Il ne s’est jamais dĂ©sintĂ©ressĂ© des progrĂšs de la science, et, dans les rares loisirs que lui laissait l’exercice de son art, il s’occupait de gĂ©ologie, de palĂ©ontologie, de conchyliologie et de pisciculture. Mais il a toujours eu une prĂ©dilection marquĂ©e pour la littĂ©rature. Actuellement il se tient au courant de tout ce qui se publie et lit plusieurs heures par jour les revues, les journaux, les ouvrages nouveaux. Et il lit sans lunettes, malgrĂ© ses quatre-vingt-dix ans ! Il Ă©crit moins qu’autrefois, bien qu’il consigne encore ses rĂ©flexions et ses pensĂ©es sur le papier. Jadis il a composĂ© un mĂ©morial, sorte d’acte de contrition d’un bon enfant bien repenti sic, qui dĂ©plore ses pĂ©chĂ©s de jeunesse. Mais ni les Ă©vĂ©nements dont il est parlĂ©, ni les personnages n’y sont en aucune façon prĂ©cisĂ©s. Nous conservons encore un ouvrage manuscrit de mon pĂšre, qui contient de nombreuses poĂ©sies, des Ɠuvres de moralitĂ©, des souvenirs de voyage, de la sociologie, de l’économie domestique, etc. Ce livre est dĂ©diĂ© Ă  ses fils et Ă  ses neveux ; aucun fragment n’en sera livrĂ© Ă  la publicitĂ© de son vivant. Je feuilletais un jour ce volumineux manuscrit, quand il s’en Ă©chappa un papier qui tomba Ă  terre et que je m’empressai de ramasser. C’était un portrait de George Sand, admirablement fait. Je n’ai pu le retrouver depuis, malgrĂ© toutes mes recherches. » Le nom de George Sand revenant fort opportunĂ©ment dans la conversation, nous en profitons pour poser une question qui nous brĂ»le depuis longtemps les lĂšvres. Y a-t-il une correspondance de George Sand avec Pietro Pagello ? Cette correspondance comprend-elle beaucoup de lettres ? Quand et par qui seront-elles publiĂ©es ? Il est certain, nous rĂ©pond M. Just Pagello, qu’il y a eu bon nombre de lettres Ă©changĂ©es entre mon pĂšre et Mme Sand, mais mon pĂšre nous a toujours assurĂ© qu’il les avait brĂ»lĂ©es, sauf trois, les plus intĂ©ressantes, du reste. C’est un publiciste italien, ami de mon pĂšre, M. Antonio Caccianiga, et non pas M. Zanardelli, comme on l’a prĂ©tendu, qui est chargĂ© de cette publication posthume, car mon pĂšre exige qu’elles ne soient pas publiĂ©es de son vivant. Nous sommes bien dĂ©cidĂ©s Ă  respecter Ă  cet Ă©gard sa volontĂ©. Outre ces trois lettres, il y a la dĂ©claration d’amour adressĂ©e par George Sand Ă  mon pĂšre, Ă  l’hĂŽtel Danieli, et dont vous m’avez demandĂ© Ă  obtenir la communication. Eh bien, je vais vous apprendre une bonne nouvelle. J’ai pu enfin vaincre les rĂ©sistances de mon pĂšre, qui veut bien faire une exception en votre faveur. Votre qualitĂ© de mĂ©decin n’est pas Ă©trangĂšre Ă  sa dĂ©termination, vous avez su gagner sa confiance et, je dois ajouter, sa sympathie. C’est donc avec son agrĂ©ment que je vous autorise Ă  prendre copie de cette lettre de George Sand. Elle est fixĂ©e sur les feuillets d’un album qui appartient Ă  ma tante ; mon pĂšre l’avait donnĂ©e Ă  sa sƓur sous la rĂ©serve expresse qu’elle ne la laisserait jamais copier, ni, Ă  plus forte raison, publier. Vous pouvez ĂȘtre assurĂ© que le morceau est inĂ©dit. » La lettre, dont l’original est placĂ© sous nos yeux, porte ce titre Ă©nigmatique En MorĂ©e. N’est-il pas vraisemblable que George Sand ait voulu mettre En Amore, et que dans sa prĂ©cipitation, peut-ĂȘtre aussi par suite de sa connaissance imparfaite de la langue italienne, elle ait mal Ă©crit la lĂ©gende qui devait servir, dans sa pensĂ©e, d’épigraphe Ă  sa dĂ©claration ? Ce n’est, hĂątons-nous de le dire, qu’une hypothĂšse, et nous en sommes rĂ©duit sur ce point aux conjectures. En tĂȘte de l’autographe nous relevons ces lignes d’une autre Ă©criture que l’autographe lui-mĂȘme Venezio, 10 juglio 1834. Pietro Pagello ad Antonietta Segato dona questo manuscritto di Giorgio Sand. Pietro Pagello a donnĂ© ce manuscrit de George Sand Ă  Antonietta Segato. » Voici maintenant la maĂźtresse page qu’il nous est permis de verser Ă  l’histoire des Lettres ï»ż En MorĂ©e. NĂ©s sous des cieux diffĂ©rents, nous n’avons ni les mĂȘmes pensĂ©es ni le mĂȘme langage ; avons-nous du moins des cƓurs semblables ? Le tiĂšde et brumeux climat d’oĂč je viens m’a laissĂ© des impressions douces et mĂ©lancoliques le gĂ©nĂ©reux soleil qui a bruni ton front, quelles passions t’a-t-il donnĂ©es ? Je sais aimer et souffrir, et toi, comment aimes-tu ? L’ardeur de tes regards, l’étreinte violente de tes bras, l’audace de tes dĂ©sirs me tentent et me font peur. Je ne sais ni combattre ta passion ni la partager. Dans mon pays on n’aime pas ainsi ; je suis auprĂšs de toi comme une pĂąle statue, je te regarde avec Ă©tonnement, avec dĂ©sir, avec inquiĂ©tude. Je ne sais pas si tu m’aimes vraiment. Je ne le saurai jamais. Tu prononces Ă  peine quelques mots dans ma langue, et je ne sais pas assez la tienne pour te faire des questions si subtiles. Peut-ĂȘtre est-il impossible que je me fasse comprendre quand mĂȘme je connaĂźtrais Ă  fond la langue que tu parles. Les lieux oĂč nous avons vĂ©cu, les hommes qui nous ont enseignĂ©s, sont cause que nous avons sans doute des idĂ©es, des sentiments et des besoins, inexplicables l’un pour l’autre. Ma nature dĂ©bile et ton tempĂ©rament de feu doivent enfanter des pensĂ©es bien diverses. Tu dois ignorer ou mĂ©priser les mille souffrances lĂ©gĂšres qui m’atteignent, tu dois rire de ce qui me fait pleurer. Peut-ĂȘtre ne connais-tu pas les larmes. Seras-tu pour moi un appui ou un maĂźtre ? Me consoleras-tu des maux que j’ai soufferts avant de te rencontrer ? Sauras-tu pourquoi je suis triste ? Connais-tu la compassion, la patience, l’amitiĂ© ? On t’a Ă©levĂ© peut-ĂȘtre dans la conviction que les femmes n’ont pas d’ñme. Sais-tu qu’elles en ont une ? N’es-tu ni chrĂ©tien ni musulman, ni civilisĂ© ni barbare ; es-tu homme ? Qu’y a-t-il dans cette mĂąle poitrine, dans cet Ɠil de lion, dans ce front superbe ? Y a-t-il en toi une pensĂ©e noble et pure, un sentiment fraternel et pieux ? Quand tu dors, rĂȘves-tu que tu voles vers le ciel ? Quand les hommes te font du mal, espĂšres-tu en Dieu ? Serai-je ta compagne ou ton esclave ? Me dĂ©sires-tu ou m’aimes-tu ? Quand ta passion sera satisfaite, sauras-tu me remercier ? Quand je te rendrai heureux, sauras-tu me le dire ? Sais-tu ce que je suis, et t’inquiĂštes-tu de ne pas le savoir ? Suis-je pour toi quelque chose d’inconnu qui te fait chercher et songer, ou ne suis-je Ă  tes yeux qu’une femme semblable Ă  celles qui engraissent dans les harems ? Ton Ɠil, oĂč je crois voir briller un Ă©clair divin, n’exprime-t-il qu’un dĂ©sir semblable Ă  celui que ces femmes apaisent ? Sais-tu ce que c’est que le dĂ©sir de l’ñme que n’assouvissent pas les temps, qu’aucune caresse humaine n’endort ni ne fatigue ? Quand ta maĂźtresse s’endort dans tes bras, restes-tu Ă©veillĂ© Ă  la regarder, Ă  prier Dieu et Ă  pleurer ? Les plaisirs de l’amour te laissent-ils haletant et abruti, ou te jettent-ils dans une extase divine ? Ton Ăąme survit-elle Ă  ton corps, quand tu quittes le sein de celle que tu aimes ? Oh ! quand je te verrai calme, saurai-je si tu penses ou si tu te reposes ? Quand ton regard deviendra languissant, sera-ce de tendresse ou de lassitude ? Peut-ĂȘtre penses-tu que tu ne connais pas[2]
, que je ne te connais pas. Je ne sais ni ta vie passĂ©e, ni ton caractĂšre, ni ce que les hommes qui te connaissent pensent de toi. Peut-ĂȘtre es-tu le premier, peut-ĂȘtre le dernier d’entre eux. Je t’aime sans savoir si je pourrai t’estimer, je t’aime parce que tu me plais, peut-ĂȘtre serai-je forcĂ©e de te haĂŻr bientĂŽt. Si tu Ă©tais un homme de ma patrie, je t’interrogerais et tu me comprendrais. Mais je serais peut-ĂȘtre plus malheureuse encore, car tu me tromperais. Toi du moins ne me tromperas pas, tu ne me feras pas des vaines promesses et des faux serments. Tu m’aimeras comme tu sais et comme tu peux aimer. Ce que j’ai cherchĂ© en vain dans les autres, je ne le trouverai peut-ĂȘtre pas en toi, mais je pourrai toujours croire que tu le possĂšdes. Les regards et les caresses d’amour qui m’ont toujours menti, tu me les laisseras expliquer Ă  mon grĂ©, sans y joindre de trompeuses paroles. Je pourrai interprĂ©ter ta rĂȘverie et faire parler Ă©loquemment ton silence. J’attribuerai Ă  tes actions l’intention que je te dĂ©sirerai. Quand tu me regarderas tendrement, je croirai que ton Ăąme s’adresse Ă  la mienne ; quand tu regarderas le ciel, je croirai que ton intelligence remonte vers le foyer Ă©ternel dont elle Ă©mane. Restons donc ainsi, n’apprends pas ma langue, je ne veux pas chercher dans la tienne les mots qui te diraient mes doutes et mes craintes. Je veux ignorer ce que tu fais de ta vie et quel rĂŽle tu joues parmi les hommes. Je voudrais ne pas savoir ton nom, cache-moi ton Ăąme que je puisse toujours la croire belle. » Cet hymne inspirĂ©, cette brĂ»lante invocation avait Ă©tĂ© improvisĂ©e en moins d’une heure par George Sand, en prĂ©sence mĂȘme du docteur, tandis qu’à leurs cĂŽtĂ©s reposait, dans un sommeil lĂ©thargique, le poĂšte qu’agitaient les convulsions de la fiĂšvre. La lĂ©gende veut, et c’est une lĂ©gende que ne contredit pas la vĂ©ritĂ©, que George Sand ait remis le dithyrambe enflammĂ© sous enveloppe, sans suscription ; que le destinataire ait simulĂ© la surprise, et que, lui arrachant la lettre des mains, George Sand ait elle-mĂȘme mis l’adresse Au stupide Pagello. Stupide ? Ă  dire vrai, il ne l’était point, mais il jouait ce rĂŽle », nous Ă©crivait rĂ©cemment le fils de Pagello. N’était-ce pas, ajoute-t-il, non sans finesse, le meilleur parti que mon pĂšre pouvait prendre, par prudence ? Mot profond et qui fait naĂźtre combien de rĂ©flexions !
 Dr CABANÈS. ↑ Nous les avons rapportĂ©es dans notre article de la Revue hebdomadaire du Ier aoĂ»t dernier Un roman vĂ©cu Ă  trois personnages, Alfred de Musset, George Sand et le docteur Pagello » ↑ Le manuscrit original est coupĂ© Ă  cet endroit, ainsi que nous avons pu nous en assurer de visu ; mais il ne nous a pas semblĂ© que ce fĂ»t une mutilation volontaire. A. C.
BooksBlancandin et lorgueilleuse damour. If you do not find what you're looking for, you can use more accurate words.
Chere élÚve de 4Ú, voici la vidéo de lecture de la lettre de George Sand à Alfred de Musset. Regarde-la puis remplis le formulaire en cliquant sur ce lien. [youtube] Navigation des articles
Report ALFRED DE MUSSET. 11. 12. 1810 – 2. 5. 1857. FrancouzskĂœ romantickĂœ bĂĄsnĂ­k a dramatik Alfred de Musset se narodil 11. prosince 1810 v PaĆ™Ă­ĆŸi a zĆŻstal jĂ­ věrnĂœ aĆŸ do svĂ© smrti. Jeho pƙedkovĂ© z otcovy strany patƙili k drobnějĆĄĂ­ francouzskĂ© ĆĄlechtě, matka pochĂĄzela z dobrĂ© měƥƄanskĂ© rodiny.
VĂ©rification des exemplaires disponibles ... OĂč trouver le document ? VĂ©rification des exemplaires disponibles ... Autre format Suggestions Du mĂȘme auteur Indiana / George Sand Livre Sand, George 1804-1876. Auteur Editions Gallimard. Paris 2020 MariĂ©e, au sortir de l'adolescence, Ă  un vieux colonel antipathique et autoritaire, Indiana est contrainte Ă  une routine d'outre-tombe. Tout la disposait pourtant Ă  ĂȘtre sauvĂ©e par l'amour Raymon, par qui elle se laisse sĂ©duire,... Les caprices de Marianne / Alfred de Musset Livre Musset, Alfred de 1810-1857. Auteur Gallimard. [Paris] 2001 Octave plaide la cause de Coelio auprĂšs de Marianne, qui s'intĂ©resse Ă  lui. Par caprice elle lui donne rendez-vous. C'est Coelio qui s'y rend, mais aussi Claudio, l'Ă©poux de Marianne... Lorenzaccio / Alfred de Musset Livre Musset, Alfred de 1810-1857. Auteur Gallimard. [Paris] 2003 La piĂšce romantique est suivie d'un dossier construit autour de six points mouvement littĂ©raire, contexte, crĂ©ation, problĂ©matique, sujets de rĂ©flexion, chronologie et biographie de l'auteur. Chargement des enrichissements... Lettred’Alfred de Musset Ă  George Sand. VoilĂ  huit jours que je suis parti et je ne t’ai pas encore Ă©crit. J’attendais un moment de calme, il n’y en a plus. Je voulais t’écrire doucement, tranquillement par une belle matinĂ©e, te remercier de l’adieu que tu m’as envoyĂ©, il est si bon, si triste, si doux : ma chĂšre Ăąme, tu

George Sand Ă©tait le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, Ă©crivain français nĂ©e Ă  Paris le 1er juillet 1804 et morte Ă  Nohant le 8 juin 1876. Elle s'adonnait Ă  tous les genres littĂ©raires depuis les romans et les nouvelles jusqu'aux critiques et aux textes politiques, en passant par les piĂšces de théùtre. ParallĂšlement Ă  ça, George Sand se passionnait pour la peinture et s'impliquait beaucoup dans la vie politique, notamment lors du gouvernement provisoire de 1848. On a longtemps attribuĂ© Ă  George Sand la lettre qui suit, destinĂ©e Ă  Alfred de Musset autre grand Ă©crivain français. Cependant, il s'est rapidement avĂ©rĂ© qu'il s'agissait d'un canular qui remonte au dernier quart du XIXesiĂšcle Source Les Amis de George Sand. Cela dit, les textes en eux-mĂȘmes n'en restent pas moins de qualitĂ© et mĂ©ritent tout de mĂȘme le coup d'oeil. De Sand Ă  Musset Cher ami, Je suis toute Ă©mue de vous dire que j'ai bien compris l'autre jour que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit une preuve que je puisse ĂȘtre aimĂ©e par vous. Je suis prĂȘte Ă  montrer mon affection toute dĂ©sintĂ©ressĂ©e et sans cal- cul, et si vous voulez me voir ainsi vous dĂ©voiler, sans artifice, mon Ăąme toute nue, daignez me faire visite, nous causerons et en amis franchement je vous prouverai que je suis la femme sincĂšre, capable de vous offrir l'affection la plus profonde, comme la plus Ă©troite amitiĂ©, en un mot la meilleure Ă©pouse dont vous puissiez rĂȘver. Puisque votre> Ăąme est libre, pensez que l'abandon ou je vis est bien long, bien dur et souvent bien> insupportable. Mon chagrin est trop gros. Accourrez bien vite et venez me le faire oublier. À vous je veux me sou- mettre entiĂšrement. Votre poupĂ©e Vous l'aurez compris, l'astuce consiste Ă  lire une ligne sur deux. Notez l'Ă©lĂ©gance manifeste du texte lorsqu'on le lit normalement un canular, oui, mais un canular de qualitĂ© ! De Musset Ă  Sand Quand je mets Ă  vos pieds un Ă©ternel hommage, Voulez-vous qu'un instant je change de visage ? Vous avez capturĂ© les sentiments d'un coeur Que pour vous adorer forma le crĂ©ateur. Je vous chĂ©ris, amour, et ma plume en dĂ©lire Couche sur le papier ce que je n'ose dire. Avec soin de mes vers lisez les premiers mots, Vous saurez quel remĂšde apporter Ă  mes maux. Cette fois encore, texte trĂšs joli en lui-mĂȘme. Pour dĂ©couvrir le message cachĂ©, il faut cette fois lire le premier mot seulement de chaque ligne. Ce procĂ©dĂ© rĂ©pond au nom d'acrostiche. Les vraies lettres Il semblerait que la correspondance entre George Sand et Alfred Musset ait rĂ©ellement comportĂ© des messages cachĂ©s ! Certes moins spectaculaires, ils n'en valent pas moins le dĂ©tour. Voici donc deux de leurs acrostiches. De Musset Ă  Sand Quand je jure Ă  vos pieds un Ă©ternel hommage Voulez-vous qu'inconscient je change de langage Vous avez su captiver les sentiments d'un coeur Que pour adorer forma le CrĂ©ateur. Je vous aime et ma plume en dĂ©lire. Couche sur le papier ce que je n'ose dire. Avec soin, de mes lignes, lisez les premiers mots Vous saurez quel remĂšde apporter Ă  mes maux. De Sand Ă  Musset Cette indigne faveur que votre esprit rĂ©clame Nuit Ă  mes sentiments et rĂ©pugne Ă  mon Ăąme >

Sile cinĂ©ma avait Ă©tĂ© inventĂ© au dĂ©but du XIXe siĂšcle, George Sand aurait Ă©tĂ© jusqu'Ă  sa mort, en 1876, la vedette des actualitĂ©s. Pour 27 Janvier 2013 George Sand Ă  Alfred de Musset Venise 15 avril et 17 avril 1834 J’étais au dĂ©sespoir. Enfin j’ai reçu ta lettre de GenĂšve. Oh que je t’en remercie mon enfant ! Qu’elle est bonne et qu’elle m’a fait du bien ! Est-ce vrai que tu n’es pas malade, que tu es fort, que tu ne souffres pas ? Je crains toujours que par affection, tu ne m’exagĂšres cette bonne santĂ©. Oh que Dieu te la donne et te la conserve, mon cher petit ! Cela est aussi nĂ©cessaire Ă  ma vie dĂ©sormais, que ton amitiĂ©. Sans l’une ou l’autre, je ne puis pas espĂ©rer un seul beau jour moi. Ne crois pas, ne crois pas, Alfred, que je puisse ĂȘtre heureuse avec l’idĂ©e d’avoir perdu ton cƓur. Que je t’aie inspirĂ© de l’amour ou de l’amitiĂ©, que j’ai Ă©tĂ© heureuse ou malheureuse avec toi, tout cela ne change rien Ă  l’état de mon Ăąme Ă  prĂ©sent. Je sais que je t’aime et c’est tout. [
] Je ne me souviens plus de rien, sinon que nous aurons Ă©tĂ© bien malheureux et que nous nous aimerons toute la vie avec le cƓur, avec l’intelligence, que nous tĂącherons par une affection sainte de nous guĂ©rir mutuellement du mal que nous avons souffert l’un pour l’autre, hĂ©las non ! ce n’était pas notre faute, nous suivions notre destinĂ©e, et nos caractĂšres plus Ăąpres, plus violents que ceux des autres, nous empĂȘchaient d’accepter la vie des amants ordinaires. Mais nous sommes nĂ©s pour nous connaĂźtre et pour nous aimer, sois-en sĂ»r.[...] Nous avons Ă©tĂ© amants, et nous nous connaissons jusqu'au fond de l'Ăąme, tant mieux. Quelle dĂ©couverte avons nous faite mutuellement qui puisse nous dĂ©goĂ»ter l'un de l'autre? Oh malheur Ă  nous si nous nous Ă©tions sĂ©parĂ©s dans un jour de colĂšre, sans nous comprendre, sans nous expliquer! C'est alors qu'une pensĂ©e odieuse eĂ»t empoisonnĂ©e notre vie entiĂšre, c'est alors que nous n'aurions jamais cru Ă  rien. Mais aurions-nous pu nous sĂ©parer ainsi? Ne l'avons-nous pas tentĂ© mlusieurs fois, nos coeurs enflammĂ©s d'orgueil et de ressentiment ne se brisaient -ils pas de douleur et de regret chaque fois que nous nous trouvions seuls?[...] Adieu, adieu, mon cher petit enfant. Ecris-moi bien souvent je t'en supplie. Oh que je voudrais te savoir arrivĂ© Ă  Paris et bien portant! Souviens-toi que tu m'as promis de te soigner. Adieu, mon Alfred, aime to, GEORGE. Tags LittĂ©rature
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Tropsouvent rĂ©duit Ă  sa rĂ©putation d'Ă©crivain sentimental et Ă  sa liaison avec George Sand, Musset est notre contemporain : parce qu'il ComĂ©die en un acte et en prose, publiĂ©e en 1851 et reprĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois sur le théùtre du Gymnase dramatique, le 30 octobre 1851. Distribution 5 hommes, 1 femme Texte Ă  tĂ©lĂ©charger gratuitement sur Libre Théùtre L’argument Bettine est une jeune et jolie cantatrice italienne qui a quittĂ© le monde de l’opĂ©ra par amour pour le baron de Steinberg. Il doit l’épouser mais alors que le notaire est dĂ©jĂ  prĂ©sent, le baron informe son fidĂšle domestique Calabre qu’il doit se rendre chez la voisine, une princesse il a perdu au jeu et doit une forte somme d’argent. Arrive le marquis StĂ©fani, un admirateur de Bettine
 Quelques illustrations Théùtre d’Alfred de Musset. Tome IV. dessins de Charles Delort gravĂ©s par Boilvin, 1891/ Source BnF/Gallica Oeuvres complĂštes d’Alfred de Musset, illustrĂ©es par Charles Martin, 1927. Source BnF/Gallica Oeuvres complĂštes d’Alfred de Musset, illustrĂ©es par Charles Martin, 1927. Source BnF/Gallica Lien vers le Théùtre de Musset sur Libre Théùtre Lien vers la Biographie d’Alfred de Musset sur Libre Théùtre Lapage contient les paroles de la chanson « Lettre de George Sand Ă  Alfred de Musset » de Celine Dion. Paroles. Non, mon enfant chĂ©ri Ces trois lettres ne sont pas Le dernier serment de main de l’amant qui te quitte C’est l’embrassement du frĂšre qui te reste Ce sentiment lĂ  est trop beau, trop pur et trop doux Pour que j'Ă©prouve jamais le besoin d’en finir avec lui Que mon

RĂ©sumĂ© DĂ©tails CompatibilitĂ© Autres formats Tout commence par une trahison amoureuse. Octave, trompĂ© par sa maĂźtresse, se jette Ă  cƓur perdu dans les bras de la dĂ©bauche. Mais quand survient un nouvel amour, la passion prend le goĂ»t amer de la jalousie pour Octave, marquĂ© au fer rouge de la dĂ©sillusion, aimer, c’est souffrir, et surtout faire souffrir
 Autel de douleur dressĂ© par Musset Ă  George Sand au lendemain de leur rupture, la Confession 1836 dĂ©passe pourtant le seul cadre de l’expĂ©rience personnelle. Cherchant Ă  toucher du doigt ses blessures et Ă  trouver dans la fiction une vĂ©ritĂ© consolatrice, Musset, enfant du siĂšcle, chante la dĂ©sespĂ©rance de toute une gĂ©nĂ©ration en proie au mal de vivre. Lire plusexpand_more Titre La Confession d'un enfant du siĂšcle EAN 9782081520707 Éditeur Flammarion Date de parution 19/08/2020 Format PDF Poids du fichier Inconnue Protection Adobe DRM L'ebook La Confession d'un enfant du siĂšcle est au format PDF protĂ©gĂ© par Adobe DRM highlight_off Cet ebook n'est pas compatible pour une lecture sur application iOs et Android Vivlio. highlight_off Cet ebook n'est pas compatible pour une lecture sur My Vivlio. highlight_off Cet ebook n'est pas compatible pour une lecture sur le lecteur Vivlio. check_circle Cet ebook nĂ©cessitera un logiciel propriĂ©taire pour une lecture sur liseuse. De plus, la liseuse ne permet pas d'adapter la taille de la police d'Ă©criture sur ce format. Je crĂ©e ma liste d’envies Vous devez ĂȘtre connectĂ©e pour pouvoir crĂ©er et sauvegarder votre liste d’envies cancel DĂ©jĂ  cliente ?Se connecter Pas encore inscrite ?Mon compte Un compte vous permettra en un clin d’oeil de commander sur notre boutique consulter et suivre vos commandes gĂ©rer vos informations personnelles accĂ©der Ă  tous les e-books que vous avez achetĂ©s avoir des suggestions de lectures personnalisĂ©es Livre non trouvĂ© Oups ! Ce livre n'est malheureusement pas disponible... Il est possible qu’il ne soit pas disponible Ă  la vente dans votre pays, mais exclusivement rĂ©servĂ© Ă  la vente depuis un compte domiciliĂ© en France. L’abonnement livre numĂ©rique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! check_circle Chaque mois, bĂ©nĂ©ficiez d’un crĂ©dit valable sur tout le catalogue check_circle Offre sans engagement, rĂ©siliez Ă  tout moment ! L’abonnement livre numĂ©rique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! Vous allez ĂȘtre redirigĂ© vers notre prestataire de paiement Payzen pour renseigner vos coordonnĂ©es bancaire Si la redirection ne se fait pas automatiquement, cliquez sur ce lien. Bienvenue parmi nos abonnĂ©s ! shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite !

Lapetite Fadette doit alors se rĂ©soudre Ă  un grand sacrifice. George Sand dresse le magnifique portrait d'une hĂ©roĂŻne fiĂšre et libre, en butte aux prĂ©jugĂ©s. 272 pages, sous couverture illustrĂ©e par Olivier Tallec, 124 x 178 mm. AchevĂ© d'imprimer : 01 ‎ 1837 Paris, FĂ©lix Bonnaire, 1837. Deux volumes in-8 146 X 227 demi-maroquin noir Ă  grain long et Ă  petits coins, dos lisse composĂ© de deux grands compartiments entiĂšrement ornĂ©s de fers dorĂ©s Ă  dĂ©cor de rocaille et d'un petit compartiment central contenant auteur, titre et tomaison dorĂ©s, plats et dos petits manques aux dos de la couverture conservĂ©s BERNASCONI. Tome I faux-titre, titre, 422 pages ; Tome II faux-titre, titre, 414 pages.‎ Reference 003053 ‎ÉDITION ORIGINALE de cet ouvrage important et recherchĂ© », selon Carteret. RARISSIME EXEMPLAIRE IMPRIMÉ SUR VERGÉ FORT DE HOLLANDE, tirage de luxe inconnu des bibliographies spĂ©cialisĂ©es. Ce papier est plus Ă©pais que celui du tirage courant, Ă©galement imprimĂ© sur papier vergĂ©. Seul Georges Vicaire Ă©voque ce papier de Hollande, Ă  propos de l'exemplaire des "Oeuvres ComplĂštes" de George et Maurice Sand, rĂ©fĂ©rencĂ© sous le numĂ©ro 769 du catalogue de leur bibliothĂšque, et qui est annoncĂ© sur papier de Hollande ». Ces deux volumes des "Lettres d'un voyageur" composent en effet les tomes XV et XVI des "Oeuvres ComplĂštes" publiĂ©es par FĂ©lix Bonnaire et qui comptent 27 tomes. Clouzot Ă©crit, Ă  propos de cette Ă©dition parue de 1837 Ă  1842 Édition trĂšs rare complĂšte et des plus importantes. En effet de nombreuses oeuvres y paraissent pour la premiĂšre fois. Il a Ă©tĂ© tirĂ© fort probablement quelques vĂ©lin fort de chacun de ces volumes ». Carteret reproduit Ă  pleine page la couverture bleu ciel avec encadrement de dentelle de cet ouvrage, mais n'Ă©voque aucun grand papier pour cette Ă©dition. VICAIRE, T. VII, pp. 302/303 et 305/306 - CLOUZOT, pp. 243 et 250 - CARTERET, II, pp. 307 et 318. ComposĂ©s de douze lettres, datĂ©es du 15 mai 1834 au 29 mai 1836, ces rĂ©cits constituent un singulier recueil, inclassable tant il est divers, rassemblant des lettres qui sont aussi des fragments de journal intime, des rĂ©cits de voyage, des essais d'esthĂ©tique, de politique et de morale. On sait que les trois premiĂšres lettres, Ă©crites Ă  Venise aprĂšs le dĂ©part d'Alfred de Musset, ont Ă©tĂ© inspirĂ©es par la relation orageuse de George Sand avec ce dernier, lors de leur voyage en Italie en 1833-34. Alfred de Musset s’inspirera de cette liaison pour Ă©crire son unique roman, "La Confession d'un enfant du siĂšcle", qu’il publiera en 1836. La septiĂšme lettre est adressĂ©e Ă  Franz Liszt. BEL EXEMPLAIRE non rognĂ©, soigneusement lavĂ© et encollĂ©, avec les plats des fragiles couvertures bleu ciel en parfait Ă©tat, prĂ©sentĂ© dans une Ă©lĂ©gante reliure romantique Ă  l'imitation de BERNASCONI. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST. ‎ €5, €5, Bookseller's contact details Librairie ancienne & Moderne Eric CastĂ©ranM. Eric CastĂ©ran26, rue du Taur31000 Toulouse France contact 06 21 78 12 79 Contact bookseller Payment mode Sale conditions Conditions de vente conformes aux usages du Syndicat de la Librairie Ancienne et Moderne et de la de la Ligue Internationale des Libraires de livres Anciens LILA. Les livres sont garantis complets et en bon Ă©tat sauf mention contraire. L’envoi des ouvrages par la Poste est en sus. Un envoi prioritaire en recommandĂ© est d’environ 8 euros pour la France, 15 euros pour l’Europe et 20 euros pour les USA. Ce tarif est basĂ© sur celui d'un livre pesant 1 kilogramme. Si le livre commandĂ© dĂ©passe ce poids nous pouvons ĂȘtre amenĂ© Ă  vous contacter pour vous signaler le prix du supplĂ©ment de port. Terms of sale according to International League of Antiquarian Bookseller's rules. Books are guaranteed to be complete and in good condition unless otherwise stated. Postage at cost is extra. Priority and registred mail about 8 Euros for France, 15 Euros for Europe, 20 Euros for USA. Shipping costs are based on books weighing 2. 2 LB, or 1 KG. If your book order is heavy or oversized, we may contact you to let you know extra shipping is required.
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Russia is waging a disgraceful war on Ukraine. Russia is waging a disgraceful war on Ukraine. Stand With Ukraine! Lettre de George Sand Ă  Alfred de Musset traduction en chinois Artiste CĂ©line Dion Chanson Lettre de George Sand Ă  Alfred de Musset ‱Album D'elles Traductions allemand ✕ Non, mon enfant chĂ©ri, ces trois lettres ne sont pas le dernier serment de main de l'amant qui te quitte; c'est l'embrassement du frĂšre qui te reste. Ce sentiment lĂ  est trop beau, trop pur et trop doux pour que j'Ă©prouve jamais le besoin d'en finir avec lui. Que mon souvenir n'empoisonne aucune des jouissances de ta vie. Mais ne laisse pas ces jouissances dĂ©truire et mĂ©priser mon souvenir. Sois heureux, sois aimĂ©, comment ne le serais-tu pas? Mais garde-moi dans un petit coin secret de ton cƓur et descends-y dans tes jours de tristesse pour y trouver une consolation ou un donc, Alfred Aime pour tout de bon Aime une femme, jeune et belle Et qui n'ait pas encore aimĂ©MĂ©nage-la Et ne la fait pas souffrir Le cƓur d'une femme Est une chose si dĂ©licateQuand ce n'est pas un glaçon ou une pierre Je crois qu'il n'y a guĂšre de milieu Et il n'y en pas non plus Dans ta maniĂšre d'aimerTon Ăąme est faite pour aimer ardemment Ou pour se dessĂ©cher tout Ă  fait Tu l'as dit cent fois Et tu as eu beau t'en dĂ©direRien, rien n'a effacĂ© cette sentence-lĂ  Il n'y a au monde que l'amour Qui soit quelque chose Peut-ĂȘtre m'as-tu aimĂ© avec peine Pour aimer une autre avec abandonPeut-ĂȘtre celle qui viendra T'aimera-t-elle moins que moi Et peut-ĂȘtre sera-t-elle plus heureuse Et plus aimĂ©ePeut-ĂȘtre ton dernier amour Sera-t-il le plus romanesque et le plus jeune Mais ton cƓur, mais ton bon cƓur Ne le tue pas, je t'en prieQu'il se mette tout entier Dans tous les amours de ta vie Afin qu'un jour tu puisse regarder En arriĂšreEt dire comme moi J'ai souffert souvent Je me suis trompĂ© quelques fois... Mais j'ai aimĂ©. » traduction en chinoischinois 斬æČ»â€§æĄ‘ç”Šé˜żçˆŸćŒ—é›·ç‰čâ€§ćŸ·â€§çč†ćĄžçš„俥 䞍èŠȘæ„›çš„ć­©ć­ïŒŒé€™äž‰ć°äżĄäžæ˜ŻćŸžé›ąäœ è€ŒćŽ»çš„æƒ…äșșæ‰‹äž­äŸ†çš„æœ€ćŸŒäž€ć€‹èȘ“蚀; é€™æ˜Żä»ć’Œäœ ćœšäž€è”·çš„ć…„ćŒŸçš„æ“æŠ±ă€‚é€™çšźæ„ŸèŠșć€Ș矎éș—ć€Ș玔淚ć€Șæș«ć’ŒïŒŒ èź“æˆ‘èŠșćŸ—äžéœ€èŠç”æŸćźƒă€‚éĄ˜æˆ‘çš„èš˜æ†¶äžæœƒæŻ’ćźłäœ ç”ŸæŽ»äž­çš„ä»»äœ•æš‚è¶Łă€‚äœ†æ˜ŻïŒŒäžèŠèź“é€™äș›äș«ć—ç ŽćŁžć’Œé„™èŠ–æˆ‘çš„èš˜æ†¶ă€‚èŠćż«æš‚ïŒŒèŠèą«æ„›ïŒŒäœ æœƒäžçŸ„é“é€™çšźæ„Ÿć—ć—ŽïŒŸäœ†è«‹èź“æˆ‘ç•™ćœšäœ ćżƒäž­äž€ć€‹ç§˜ćŻ†çš„ć°è§’èœèŁĄïŒŒćœšæ‚Čć‚·çš„æ—„ć­èŁĄćŽ»ćˆ°é‚ŁèŁĄïŒŒć°‹æ‰Ÿæ…°ć€Ÿæˆ–éŒ“ć‹”ă€‚æ‰€ä»„ćŽ»æ„›ïŒŒé˜żçˆŸćŒ—é›·ç‰č èȘçœŸć„œć„œćœ°ćŽ»æ„› ćŽ»æ„›äž€ć€‹ćčŽèŒ•矎éș—的愳äșș è€Œäž”äžć†æ„›äžŠć…¶ä»–äșșç”„æˆćź¶ćș­ è€Œäž”äžèŠèź“ć„čć—è‹Š 䞀怋愳äșș的濃 æ˜ŻćŠ‚æ­€ćŸźćŠ™çš„æ±è„żç•¶é‚„äžæœƒćżƒćŻ’æˆ–é”çŸłćżƒè…žæ™‚1 æˆ‘ç›žäżĄćźƒć€‘äč‹é–“ćčŸäčŽæČ’æœ‰ćȘ’介 è€Œäž”äžæœƒćƒé€™æšŁäžæœƒć†æœ‰äș† ćœšäœ æ„›çš„æ–čćŒèŁĄäœ çš„éˆé­‚æœƒé€™æšŁćšïŒŒç†±ćœ°ćˆ‡ćˆ‡ćœ°ćŽ»æ„› æˆ–éƒœèź“äœ è‡Șć·±ćźŒć…šæžŻç«­ äœ é€™æšŁèȘȘäș†ćƒç™Ÿé è€Œäœ æœƒć„œć„œćœ°æ‰żèȘè‡Șć·±çš„éŒŻèȘ€æČ’有什éșŒïŒŒæČ’有什éșŒćŻä»„ćˆȘé™€é‚Łć„è©± 朹這侖界侊ćȘ有愛 ćźƒæ˜ŻæŸć€‹æ±è„ż äčŸèš±äœ æ„›äžŠæˆ‘æœƒæœ‰ćŸˆć€šć›°æ“Ÿ æœƒèź“äœ æ”ŸæŁ„ćŽ»æ„›ćŠäž€ć€‹äșșæˆ–èš±äž‹äž€ć€‹ć„č ć„远ƒæ„›äœ æŻ”æˆ‘ć°‘ć—ŽïŒŸ 而䞔或蚱ć„远ƒæ›Žćż«æš‚ ä»„ćŠæ›Žć—ć–œæ„›ć—Ž?æˆ–èš±æ˜Żäœ æœ€ćŸŒçš„æ„› ćźƒæœƒæœ‰æœ€æ”ȘæŒ«ć’Œæœ€æ–°ć„‡ć—Ž? äœ†äœ çš„ćżƒïŒŒäœ†äœ çš„ć„œćżƒè…ž 䞍芁æźșäș†ćźƒïŒŒæˆ‘é€™æšŁć‘äœ ç„ˆæ±‚ćźƒèź“è‡Șć·±èźŠćŸ—ćźŒæ•Ž ćœšäœ ç”Ÿć‘œäž­çš„æ‰€æœ‰æ„›èŁĄ æœ€ç”‚æœ‰ć€©äœ èƒœć€  ć›žé ­çœ‹çœ‹è€Œäž”ćƒæˆ‘é€™æšŁèȘȘ â€œæˆ‘ç¶“ćžžć—è‹Š æˆ‘è·Œć€’äș†ć„œć€šæŹĄ...... 䜆我ć·Čç¶“æ„›éŽă€‚ “ PubliĂ© par Joyce Su Mer, 14/11/2018 - 0309 ✕ Ajouter une nouvelle traduction Ajouter une nouvelle demande Traductions de Lettre de George ... » Collections avec Lettre de George ... » Expressions idiomatiques dans Lettre de George ... » Music Tales Read about music throughout history

Cettefois, elle le signe « George Sand ». De 1833 Ă  35, elle a une liaison Ă©troite avec Alfred de Musset ; ils sont partis ensemble Ă  Venise, mais ils sont revenus sĂ©parĂ©ment. Ce sĂ©jour inspirera Ă  George Sand ses premiĂšres Lettres d’un Voyageur. En 1838, elle commence une liaison avec FrĂ©dĂ©ric Chopin. De 1839 Ă  1847, Sand et
Sujet La lettre de George Sand Ă  Alfred de Mus jenotevosposts MP 05 janvier 2014 Ă  030314 George Sand et Alfred de Musset... ? Ils Ă©taient homos ? Abruticus MP 05 janvier 2014 Ă  030510 Notre George aura mĂȘme fait perdurer son troll quelques deux siĂšcles plus tard, bien jouĂ© Amantine Crocodou MP 05 janvier 2014 Ă  030617 jenotevosposts Voir le profil de jenotevosposts PostĂ© le 5 janvier 2014 Ă  030314 Avertir un administrateur George Sand et Alfred de Musset... ? Ils Ă©taient homos ? euh... Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?
CORRESPONDANCEdeGeorgeSand etdAlfreddeMusset PUBLIEEINTÉGRALEMENTETPOURLAPREMIEREFOIS d'aprĂšsLESDOCUMENTSORIGINAUX parFĂ©lixDECORI AVECDESSINSD'ALFHEDDEMUSSETETFAC
Françoise Genevray Texte intĂ©gral 1 Publiques au lieu de publiĂ©es pour celles IV, V, VI, IX qui ne sont pas simplement des lettres co ... 2 À la diffĂ©rence des trois premiĂšres lettres, que Sand destine d’emblĂ©e Ă  la Revue des Deux Mondes b ... 1Lettres fictives, vraies lettres publiĂ©es, lettres publiques1, lettres ouvertes ? Les Lettres d’un voyageur, en mĂȘlant ces dispositifs, se dĂ©robent aux appellations exclusives. Parler d’épĂźtre aidera du moins, selon la tradition purement profane venue d’Horace et relayĂ©e par Boileau, Ă  clairement distinguer de lettres ordinaires correspondance celles que George Sand destine d’emblĂ©e Ă  la publication ou qu’elle retravaille dans cette optique le recueil illustre ces deux cas. Nous traiterons en prioritĂ© des numĂ©ros IV, V et IX, dont la texture intĂšgre des fragments de lettres envoyĂ©es Ă  Jules NĂ©raud et Ă  François Rollinat2. La perte de tous les avant-textes manuscrits, Ă©preuves interdit de mener une Ă©tude gĂ©nĂ©tique fondĂ©e sur la comparaison entre les missives initiales et les versions retravaillĂ©es. Le dosage de l’authentique et du fictionnel nous Ă©chappe donc nĂ©cessairement, et n’aurait d’ailleurs pas d’incidence sur le propos qui va suivre. Celui-ci consiste Ă  examiner un dispositif d’énonciation singulier, qui s’apparente Ă  l’épistolaire sans pour autant s’y enfermer. 3 B. Diaz, L’Épistolaire ou la PensĂ©e nomade, Paris, 2002, PUF Écriture. 4 Ibid., p. 90. 2Si l’étiquette gĂ©nĂ©rique semble incertaine, n’est-ce pas d’abord en vertu de catĂ©gories qu’il faut dĂ©cloisonner pour tenir compte de l’histoire des normes et des pratiques ? Brigitte Diaz montre fort bien que l’épistolaire n’a rien d’un genre verrouillĂ©, fermĂ© sur lui-mĂȘme3. Son ouverture lui permet au contraire, surtout depuis le XVIIIe siĂšcle, d’investir des genres, des sous-genres et des types de discours fiction, philosophie, Ă©changes savants, expression politique auxquels il prĂȘte son dehors, ses ressources, ou simplement son concours Ă  titre de forme insĂ©rĂ©e dans une autre. Cette porositĂ© des genres » se manifeste en particulier quand ils se subordonnent Ă  un propos qui les traverse – l’écriture de soi en l’occurrence, registre assez diffus pour que s’opĂšrent des dĂ©placements de l’un Ă  l’autre des supports investis lettre, Ă©pĂźtre, journal intime, album, carnets, autobiographie. Si l’on admet Ă  titre gĂ©nĂ©ral que dans l’immense territoire des Ă©critures personnelles les limites ne sont pas nettes » et que la lettre, singuliĂšrement, les franchit volontiers »4, la remarque vaut tout spĂ©cialement quand des voisinages formels et chronologiques favorisent contacts et transferts ainsi en vat-il de 1834 Ă  1836 lorsque Sand rĂ©dige les Lettres d’un voyageur et son Journal intime tout en restant une Ă©pistoliĂšre assidue. La mĂȘme observation mĂ©rite d’ĂȘtre poussĂ©e plus avant quand l’auteur transforme une lettre en Ă©pĂźtre pourquoi et comment publier l’écriture privĂ©e ? Quelle dĂ©marche commande sa premiĂšre divulgation arrangĂ©e en revue, puis ses remaniements dans les deux Ă©ditions ultĂ©rieures 1837, 1843 ? 5 Ibid., p. 158. 6 Voir notre Ă©tude des diverses fonctions rhĂ©toriques, pragmatiques, psychologiques du destinataire ... 3Écrire Ă  l’autre, c’est aussi parler Ă  soi-mĂȘme se tourner vers NĂ©raud ou vers Rollinat fournit bien au voyageur » sandien une occasion du mĂȘme ordre. La structure dialogique inhĂ©rente Ă  l’épistolaire n’enraye aucunement cette logique de l’auto-destination »5, tacite ou dĂ©clarĂ©e, en vertu de laquelle une lettre s’écrit souvent de soi Ă  soi non moins qu’à l’autre. Gardons-nous pourtant de durcir la thĂšse au dĂ©triment de cas d’espĂšce qui invitent Ă  la nuancer. Qu’autrui serve peu ou prou de prĂ©texte ne le rend pas moins nĂ©cessaire Ă  qui se penche sur soi plume en main le caractĂšre adressĂ© des Lettres d’un voyageur ne relĂšve donc pas d’un pur artifice, d’un leurre formel plaquĂ© sur un texte autocentrĂ©6. Il n’en reste pas moins vrai que Sand parle surtout d’elle-mĂȘme dans ces lettres IV, V et IX oĂč s’enchevĂȘtrent rĂ©flexions, peinture de sentiments personnels et plaidoyer pro domo. La confidence virant souvent Ă  l’autodĂ©fense incite Ă  examiner d’abord les rapports de l’épĂźtre et de l’autobiographie, qui comporte chez Sand une dimension apologĂ©tique non nĂ©gligeable. ÉpĂźtre et autobiographie 4Le prĂ©ambule d’Histoire de ma vie raccorde expressĂ©ment les Lettres d’un voyageur Ă  l’entreprise autobiographique 7 G. Sand 1970-1971, ƒuvres autobiographiques [dĂ©sormais abrĂ©gĂ© en OA., suivi du numĂ©ro de tome en ... J’ai pris la plume alors pour Ă©pancher quelque vive souffrance qui me dĂ©bordait, ou quelque violente anxiĂ©tĂ© qui s’agitait en moi. La plupart de ces fragments n’ont jamais Ă©tĂ© publiĂ©s [
]. Quelques-uns seulement ont pris une forme Ă  demi confidentielle, Ă  demi littĂ©raire, dans des lettres publiĂ©es Ă  certains intervalles et datĂ©es de divers lieux. Elles ont Ă©tĂ© rĂ©unies sous le titre de Lettres d’un voyageur7. 5 Fragments » n’indique aucun genre ni support particulier le contexte suggĂšre des feuilles volantes, un carnet peut-ĂȘtre, voire un journal Ă©pisodique. Un passage plus tardif d’Histoire de ma vie V, 7 s’intĂ©resse tout spĂ©cialement aux numĂ©ros IV et V du recueil dĂ©finitif Je viens donc de relire les Lettres d’un voyageur de septembre 1834 et de janvier 1835, et j’y retrouve le plan d’un ouvrage que je m’étais promis de continuer toute ma vie. Je regrette beaucoup de ne l’avoir pas fait. 8 Ibid., II, 298-300. Les dates indiquĂ©es par cet extrait sont exactement celles inscrites en tĂȘte de ... 9 Le 5 dĂ©cembre 1834, Sand cĂšde Ă  Buloz la propriĂ©tĂ© de ses Ɠuvres posthumes qui se composeront de ... 6Le plan visait Ă  [
] rendre compte des dispositions successives de mon esprit d’une façon naĂŻve et arrangĂ©e en mĂȘme temps »8. De ce commentaire, assez proche en substance de la prĂ©face Ă  l’édition Perrotin 1843 sans doute relue par Sand pour l’occasion, il ressort finalement que la prose du voyageur fut moins une amorce de l’autobiographie Ă  venir qu’une autofiction dĂ©libĂ©rĂ©e, un biais inventĂ© pour Ă©crire de soi sans trop en avoir l’air, sous le couvert d’un moi fantastique » substituĂ© au moi rĂ©el », mais tout aussi vrai que lui. Le plan » inabouti aurait donc coexistĂ© avec l’intention annoncĂ©e en 1834 de publier de vrais MĂ©moires, un rĂ©cit continu de sa vie rĂ©elle9. De l’autofiction Ă  l’autobiographie sandiennes, plusieurs diffĂ©rences mĂ©ritent qu’on les Ă©claire sur ce fond commun d’ Ă©gographie ». 10 Ph. Lejeune, Le Pacte autobiographique, Paris, Seuil PoĂ©tique, 1975, p. 14. 11 OA., II, 739-740. 12 Ibid., 752. V. Alfieri, La Vie de Victor Alfieri Ă©crite par lui-mĂȘme et traduite de l’italien par M ... 13 C., II, 591. 14 Voir l’étude signalĂ©e en note 6. 7Si l’autobiographie dĂ©roule le rĂ©cit rĂ©trospectif en prose qu’une personne rĂ©elle fait de sa propre existence lorsqu’elle met l’accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire de sa personnalitĂ© »10, Sand pourrait aussi bien commencer la sienne dĂšs 1834 quand elle lance Ă  NĂ©raud lettre IV Tu ne sais pas les Ă©vĂ©nements qui m’ont amenĂ© Ă  cet Ă©tat moral [
] », ou encore Et pourtant il y aurait bien des choses Ă  ma dĂ©charge si je pouvais raconter l’histoire de mon cƓur »11. DĂšs lors, pourquoi ne pas raconter, car effectivement elle s’en abstient ? Le motif d’humeur aussitĂŽt allĂ©guĂ© Mais ce serait si long, si pĂ©nible ! » en recouvre un autre, que la suite suggĂšre indirectement lorsqu’elle Ă©voque la Vie de Victor Alfieri, par Victor Alfieri »12 cette lĂ©gĂšre altĂ©ration du titre vĂ©ritable exhibe le redoublement spĂ©culaire qui prĂ©side Ă  l’écriture de soi quand elle prend forme monologique. Sand fait un vibrant Ă©loge de l’ouvrage, mais l’assortit d’une rĂ©serve juchĂ© sur sa tardive gloire de dramaturge, le bouillant Alfieri s’est calmĂ©, refroidi, et son rĂ©cit n’aide pas le lecteur Ă  vivre. Sous la critique visant le possible modĂšle italien se profile l’idĂ©e du livre Ă  faire par l’épistolier-voyageur pris sur le vif, palpitant comme un cƓur qui saigne, aussi immĂ©diat qu’un cri, mais oĂč sonder les blessures n’aggraverait pas le mal. Condition impossible Ă  tenir si l’auteur reste seule avec elle-mĂȘme Il m’est impossible de parler de moi dans un livre, dans la disposition oĂč je suis », Ă©crit-elle Ă  Musset le 12 mai 183413. Il lui faut opĂ©rer une relative dĂ©prise, se dĂ©caler d’elle-mĂȘme et que je » cesse de coĂŻncider avec moi ». La semi-fiction du voyageur » rĂ©pond Ă  un tel besoin, et y rĂ©pond assez bien pour que Sand continue de l’entretenir jusqu’en 1836, soit deux ans aprĂšs le retour de Venise. C’est au mĂȘme besoin qu’obĂ©it le dĂ©centrement qui s’opĂšre, ou du moins qui se cherche quand elle inscrit l’expression personnelle dans le dialogue amical14. 15 M. Blanchot, Le Livre Ă  venir, Paris, Gallimard Folio-Essai, 1975, p. 254. 8La narration rĂ©trospective est-elle Ă©cartĂ©e pour autant ? Les Lettres d’un voyageur ont une maniĂšre bien spĂ©ciale d’envisager le passĂ©. Quand elles revisitent l’expĂ©rience vĂ©cue, ce n’est pas pour la raconter, pour en faire une histoire » et suivre un tracĂ©. Qu’il soit fictionnel ou biographique, tout rĂ©cit surimpose son ordre et ses contours aux brouillons informes de l’expĂ©rience. On raconte ce que l’on ne peut rapporter »15 si ces Lettres
 ne racontent guĂšre, c’est qu’elles prĂ©tendent rapporter les dispositions du moment. Peuvent-elles aussi les explorer sans perdre le tremblĂ© de la vie, le jaillissement de l’émotion, la confusion des sentiments ? Double exigence Ă  tenir consigner et analyser. Faute de surmonter cette tension Ă  l’époque, Sand abandonne le plan » Ă©voquĂ© par Histoire de ma vie. Puisque le prĂ©sent reste insaisissable, le retour sur une histoire censĂ©e l’éclairer perd sa raison d’ĂȘtre l’autobiographie, dĂ©cidĂ©ment, attendra. 16 OA., II, 793. 17 Ibid., 741. 18 Ibid., 751. 19 Ibid., 669. 9Non que la mĂ©moire soit bannie des Lettres d’un voyageur, loin s’en faut. La premiĂšre s’attendrit sur le souvenir de Musset, comparĂ© Ă  l’odeur persistante d’une sauge cueillie en chemin. Autre variation sur le mĂȘme objet dans la lettre VI, oĂč la petite sauge du Tyrol » Ă©voque les heures anciennes d’une solitude bĂ©nie. Mais, ajoute Sand, ce sont les seules de ma vie que je me rappelle avec dĂ©lices »16, car la rĂ©miniscence peut ĂȘtre aussi fĂącheuse que suave si elle Ă©veille trop de nostalgie. Quand l’auteur de la lettre IV remonte vers sa jeunesse Cela me rappelait nos courses au grand arbre, nos rĂ©coltes de champignons dans les prĂ©s, et la premiĂšre enfance de mon fils [
] »17, il ne s’agit pas de rassembler des souvenirs pour les arracher Ă  l’oubli, ni d’ordonner la collecte dans une narration suivie. L’écriture tend plutĂŽt Ă  filtrer le passĂ© pour extraire des annĂ©es lointaines ce charme indĂ©finissable » qui, jetĂ© sur le prĂ©sent amer, l’adoucit car c’est dans le prĂ©sent que gĂźt un obstacle semblable Ă  une montagne Ă©croulĂ©e »18. Ainsi le souvenir n’a-t-il droit de citĂ© dans ces textes que s’il peut enchanter le moment de l’écriture, lui apporter la consolation et la force, les rĂȘves du passĂ©, l’oubli du prĂ©sent »19. Les rĂȘves du passĂ© avant sa rĂ©alitĂ© il s’agit d’une mĂ©moire dĂ©cantĂ©e. 20 Ibid., 673-674. 10L’épĂźtre n’est donc pas le lieu de la remĂ©moration directe et frontale elle ouvre une durĂ©e spĂ©cifique oĂč l’évĂ©nement rĂ©volu se reconfigure selon les besoins actuels du scripteur. Une enquĂȘte autobiographique restaure le passĂ©, examine un itinĂ©raire et ses Ă©tapes, mesure le chemin parcouru. L’écriture du voyageur Ɠuvre en sens contraire, exauçant un vƓu d’oubli et de lĂ©gĂšretĂ©, oblitĂ©rant la continuitĂ© temporelle qui fait de l’histoire individuelle un fardeau. La divagation tyrolienne » de la lettre I Je fermai les yeux au pied d’une roche, et mon esprit se mit Ă  divaguer » dĂ©roule un rĂȘve Ă©veillĂ© oĂč s’abolit la durĂ©e, oĂč tout le passĂ© se rassemble en un point, se contracte et se condense en annulant les dĂ©comptes Les jours de ma vie passĂ©e s’effacĂšrent et se confondirent en un seul »20. Le rĂ©cit de la matinĂ©e aux Couperies lettre IX rapporte une expĂ©rience inverse et nĂ©anmoins convergente. Cette fois le promeneur solitaire contemple et note en simultanĂ© ce qui s’offre Ă  lui. Au contact de la nature se dĂ©ploie la magie d’un temps vĂ©cu lentement, une heure aprĂšs l’autre, tandis que la vallĂ©e s’éveille 21 Ibid., 874-879. J’ai quittĂ© ma chambre au jour naissant [
]. Il doit ĂȘtre huit heures, le soleil est chaud, mais Ă  l’ombre l’air est encore froid [
]. Le soleil est en plein sur ma tĂȘte ; je me suis oubliĂ© au bord de la riviĂšre [
]21. 11Contempler n’abolit pas le temps comme dans la rĂȘverie du Tyrol », mais dĂ©leste l’esprit de son poids en le rĂ©inscrivant dans la matiĂšre, l’étendue, l’espace. L’écrivain dĂ©couvre une plĂ©nitude gagnĂ©e sur l’oubli de soi, ou d’une partie de soi, le sujet s’absorbant – je » absorbant moi » – dans le dehors qui l’entoure. ÉpĂźtre et journal intime 22 Ibid., 1448 ce paragraphe de la Revue des Deux Mondes disparaĂźtra dĂšs l’édition Bonnaire 1837. ... 23 B. Diaz, L’Épistolaire ou la PensĂ©e nomade, p. 75 et 90. 24 Voir la lettre du 14 dĂ©cembre 1853 Ă  Éliza Tourangin, C., XII, 196. 25 OA., II, 740. Les lettres IV, V, IX comme VI et X se prĂ©sentent doublement fragmentĂ©es les sect ... 26 Ibid., 752. 12L’exemple prĂ©cĂ©dent indique la voie des affinitĂ©s possibles entre l’épĂźtre amicale et le journal intime. Les deux pratiques se frĂŽlent spontanĂ©ment et paraissent mĂȘme chez Sand se relayer, comme si elles se substituaient l’une Ă  l’autre. De plus, l’auteur des Lettres d’un voyageur imite dĂ©libĂ©rĂ©ment l’aspect du journal quand elle rĂ©vise ses textes pour les Ă©diter en volume. D’un journal, l’épĂźtre emprunte souvent l’allure en Ă©grenant les jours IV, V, VI, les heures IX, les lieux X oĂč le voyageur prend la plume. Qu’elle adopte aussi sa visĂ©e ressort du prĂ©ambule de la lettre IV oĂč Sand Ă©nonce son projet d’ Ă©crire ma vie jour par jour en m’épanchant dans le sein de l’amitiĂ© ». L’exposĂ© du programme succĂšde en fait Ă  la rĂ©daction, puisqu’il figure dans un paratexte Ă©ditorial postĂ©rieur aux vraies lettres22. Mais cette mise au point n’invalide pas le constat d’une Ă©troite parentĂ©, tant de forme que d’intention, entre Ă©pistolaire et journal23. L’affinitĂ© qui les unit constitue pour Sand une sorte d’évidence, fondĂ©e sur le cĂŽtĂ© informel, sinon informe de deux sortes d’écrits qui dispensent Ă  ses yeux d’organiser le propos24. Elle se marque plus d’une fois dans les Lettres d’un voyageur, par exemple au dĂ©but des segments, quand l’énoncĂ© part du moment de la rĂ©daction, du moi actuel ou trĂšs rĂ©cent saisi dans un Ă©tat transitoire Avant-hier j’étais assez bien [
] »25 ou parmi ses activitĂ©s Je lis immensĂ©ment depuis quelques jours »26. Mais Sand renforce encore la similitude lorsqu’elle rĂ©vise ses textes. Plusieurs changements apportĂ©s au no IV accentuent et rĂ©gularisent la forme-journal l’édition Bonnaire 1837 aĂšre la version initiale en introduisant deux coupures temporelles, jeudi » variante 740 c et samedi » variante 747 d. Ces retouches en entraĂźnent une autre, qui remplace le jeudi soir » initial par vendredi soir » variante 744 g comme pour parfaire la sĂ©rie le dĂ©coupage devient alors presque quotidien. Quelle intention dicte ces amĂ©nagements ? Il s’agit de coordonner aprĂšs coup un ensemble initialement disparate, car l’épĂźtre IV rĂ©unit des morceaux envoyĂ©s Ă  deux destinataires diffĂ©rents. Ayant Ă©crit Ă  NĂ©raud le jeudi, l’auteur attend censĂ©ment vendredi pour se tourner vers Rollinat le suivi temporel permet d’estomper l’effet de collage et de mieux unifier les piĂšces rapportĂ©es. AmorcĂ© en 1837 sur la lettre IV, ce formatage Ă  l’imitation d’un journal se poursuit en 1843 Ă©dition Perrotin au no V, oĂč la variante 766 c ajoute un dimanche » qui subdivise le texte jusqu’alors trĂšs compact en deux segments presque Ă©gaux – que leur maniĂšre d’inscrire la date rend nĂ©anmoins dissymĂ©triques la manipulation ne vise pas au systĂšme. 27 Imitation approximative du protocole Ă©pistolaire. 28 OA., II, 1447-1448 variante 735 b. L’italique est de Sand. 29 Ibid., 1454-1 456 variante 757 a. 13D’autres retouches tendent plutĂŽt Ă  raffermir l’ancrage Ă©pistolaire. C’est ainsi que l’édition Bonnaire ajoute À Jules NĂ©raud » en tĂȘte du no IV et À François Rollinat » en tĂȘte du no V27. La lettre IV subit des amputations contribuant au mĂȘme rĂ©sultat. La version initiale Revue des Deux Mondes incluait deux passages symĂ©triques – un prĂ©ambule, un appendice final – qui justifiaient la publication par un souci d’entraide. Dans le premier, l’auteur disait vouloir secourir ses amis inconnus », ceux qui souffrent maintenant loin de nos regards les mĂȘmes maux dont je souffrais hier »28. Le deuxiĂšme rĂ©affirmait ce mobile charitable et l’étayait d’une page lyrique intitulĂ©e PriĂšre d’une matinĂ©e de printemps. Avril 1835 », tirĂ©e par Sand d’un album » pour illustrer sa guĂ©rison personnelle et pour clore l’épĂźtre sur un exemple encourageant29. L’édition de 1837 retranche ces deux morceaux. On se l’explique assez bien par la conjoncture extra-littĂ©raire, autrement dit par le calendrier du procĂšs qui oppose l’écrivain Ă  Casimir Dudevant. Le 1er juin 1836, quand paraĂźt la lettre IV, le procĂšs n’est pas terminĂ©. Sand prend alors l’opinion Ă  tĂ©moin et dresse deux lignes de dĂ©fense l’épĂźtre plaide pour sa personne, le prĂ©ambule et l’appendice final pour l’épĂźtre. Le litige une fois conclu par l’accord du 29 juillet 1836, ces prĂ©cautions deviennent superflues et la version nouvelle supprime les plus voyantes. Ce changement retentit sur l’aspect gĂ©nĂ©ral de la lettre une fois dĂ©lestĂ©e de l’encombrant paratexte, sa forme devient plus homogĂšne Ă  celle des premiers envois les trois lettres de Venise et l’unitĂ© du volume s’en trouve renforcĂ©e. Autre avantage le lecteur de la version nouvelle entre plus directement in medias litteras, dans le vif de l’échange reliant l’auteur Ă  ses amis. Imiter une lettre vĂ©ritable, ce n’est point tant inscrire au dĂ©but les date et lieu d’émission, car un journal intime ferait de mĂȘme. Mimer l’épistolaire authentique consiste surtout Ă  gommer la place du lecteur non-destinataire, celui que visait le paratexte conçu pour la revue et plus tard supprimĂ©. 14Ainsi l’épĂźtre balance-t-elle entre deux modĂšles concurrents, la lettre et le journal. Loin de stabiliser les textes dans un genre dĂ©fini, leur rĂ©vision aiguise cette rivalitĂ© en consolidant simultanĂ©ment les deux protocoles d’écriture. Mais une concurrence ne s’engage que sur un terrain commun ou frontalier l’écriture de soi Ă©volue dans cet espace limitrophe oĂč la matiĂšre circule entre des formes voisines. Il suffira pour le vĂ©rifier de faire quelques pas de cĂŽtĂ© et d’aller observer le Journal intime. 30 Pour le dĂ©tail des copies l’autographe ayant disparu et des interprĂ©tations, voir l’Introduction ... 31 Voir Diaz qui rĂ©capitule la discussion dans Sand et Musset Le Roman de Venise, Diaz ... 32 C., I, 175-261 lettres Ă©chelonnĂ©es du 11 octobre au 14 novembre 1825. 33 OA., I, 8. 34 Voir note 7. 15Ce titre, Ă  vrai dire, fait problĂšme plusieurs ont vu dans le dit journal un recueil de lettres, justement
 Son contenu et les circonstances incertaines de sa transmission obligent en effet Ă  s’interroger sur la destination initiale de cet Ă©crit. Paul de Musset l’enregistra sous la mention Copie de lettres de George Sand Ă  Alfred de Mt en 1834 aprĂšs le voyage de Venise et la rupture »30. Mais Sand n’adresse pas directement ces pages au poĂšte, elle les lui fait parvenir en diffĂ©rĂ©, peu avant ou peu aprĂšs la date est discutĂ©e la rupture dĂ©finitive de mars 183531. Quoi qu’il en soit, elle n’écrit pas au poĂšte, mais sans doute pour lui, avec l’arriĂšre-pensĂ©e ou le vague espoir de lui montrer un jour ces feuillets. Qui plus est, elle les rĂ©dige en partie comme une lettre, quoique de maniĂšre discontinue l’énonciation oscille entre le pour moi » et le Ă  toi » ou Ă  vous ». Enfin la quotidiennetĂ©, ou le minimum de succession datĂ©e qui caractĂ©rise un journal fait ici dĂ©faut, et Georges Lubin n’a reconstituĂ© qu’avec peine une chronologie resserrĂ©e sur treize jours 15-28 novembre 1834. Il ne s’agit donc pas d’une lettre-journal du type de celles, dĂ»ment datĂ©es, Ă©crites Ă  AurĂ©lien de SĂšze en 182532. Journal-lettre conviendrait mieux aux dĂ©tails observables, et journal adressĂ© mieux encore, surtout au vu de certains morceaux. Peut-ĂȘtre est-ce d’ailleurs Ă  ce tout dernier mot qu’il faut s’arrĂȘter. Sand ne tient pas de journal comme on tient registre, mais il lui faut exhaler certaines agitations »33 nullement journalier, tout juste Ă©pisodique le temps d’une crise, le journal de novembre 1834 regroupe vraisemblablement une partie des fragments » dont parlera le prĂ©ambule de l’autobiographie, citĂ© plus haut34. 35 OA., II, 962 Journal intime. 36 Ibid., 589 Sketches and Hints. 37 Ibid., 963 Journal intime c’est moi qui, par l’italique, souligne la similitude entre cette cit ... 38 Ibid., 751. 16Le matĂ©riau dit intime », largement habitĂ© et mĂȘme hantĂ© par l’autre Ă  certains moments, circule d’autant mieux entre formes voisines que les trois supports lettre privĂ©e, Ă©pĂźtre et journal coexistent Ă  l’époque dans un intervalle de temps assez court quelques exemples illustreront ces transferts. Le numĂ©ro IV, datĂ© de septembre 1834, peint l’auteur au bord de la tombe, ainsi que fait le journal de novembre sur un ton non moins solennel L’heure de ma mort est en train de sonner »35. Mais sans doute y a-t-il lĂ  chez Sand un ancien topos Ă©lĂ©giaque, Ă  la mode de Charles Millevoye Le PoĂšte mourant, repĂ©rable dĂšs les premiers vers qu’elle aligne au couvent36. Le transfert entre Ă©crits concomitants apparaĂźt de maniĂšre plus probante dans l’obsession amoureuse et le souvenir physique de Musset. Mon petit corps souple et chaud, vous ne vous Ă©tendrez plus sur moi, comme ÉlisĂ©e sur l’enfant mort, pour me ranimer »37, cette phrase du journal fait Ă©cho Ă  la lettre IV Et pourquoi ce spectre livide est-il venu Ă©tendre sur moi ses membres lourds et glacĂ©s ? »38, mĂȘme image sous d’autres atours, moins sensuels ; le spectre dĂ©signe le dĂ©sespoir, mĂ©taphore qui dĂ©sincarne le corps Ă©tendu comme pour neutraliser son pouvoir d’attraction charnelle. On ne sait quand furent rĂ©digĂ©s les passages rassemblĂ©s au no IV sous la date de septembre 1834 ont-ils vĂ©ritablement prĂ©cĂ©dĂ© le fragment du journal de novembre ? N’ont-ils pas Ă©tĂ© remaniĂ©s en 1836 pour la publication ? Dans quelque sens chronologique qu’opĂšre la réécriture, le terme convient pour caractĂ©riser un tel va-et-vient thĂ©matique et mĂ©taphorique. De ces Ă©chos intertextuels il ressort que l’épĂźtre façonne des matĂ©riaux communs Ă  l’épistolier authentique et au diariste occasionnel ; l’écriture intime circule entre supports voisins plutĂŽt qu’entre des genres proprement dits. 17Toutefois les dispositifs restent distincts et ne se ramĂšnent pas Ă  des Ă©quivalents interchangeables. La lettre a pour avantage d’attĂ©nuer le tropisme narcissique propre au journal. L’épĂźtre fait mieux encore s’il s’agit bien pour Sand, selon notre hypothĂšse, d’échapper au journal intime et d’objectiver l’écriture de soi. Objectiver l’écriture de soi 39 Ibid., 962-966. 40 Ibid., 966-967. 41 Ibid., 958-962. Exemples analogues ibid., 954 et 967-968. 18Le propos largement dialoguĂ© du journal de novembre 1834 a de quoi intriguer qui voudrait identifier des catĂ©gories tranchĂ©es. Certains fragments ressemblent Ă  une entrĂ©e de journal39, certains Ă  un morceau de lettre40, d’autres combinent les deux postures Ă©nonciatives. S’écrivent lĂ  des pensĂ©es orientĂ©es, aimantĂ©es par l’interlocuteur possible – mais le dialogue ne communique pas, et l’obsession tourne en rond dans le soliloque. Le fragment Tu ne m’aimes plus, tu ne m’aimes plus » rĂ©vĂšle qu’un billet » fut envoyĂ©, auquel Musset n’a pas voulu rĂ©pondre » le journal recueille donc une part du dialogue Ă©pistolaire refusĂ©. Ce cadre explicatif une fois posĂ©, la lecture continue nĂ©anmoins de buter sur le caractĂšre instable de l’énonciation dialogique. L’allocutaire change frĂ©quemment, le discours saute de l’un vers l’autre et s’éparpille en des directions multiples. Le fragment du 19 novembre offre un Ă©chantillon frappant de cette dĂ©marche erratique l’entame Ă©voque Buloz Ă  la troisiĂšme personne, la suite interpelle tantĂŽt Buloz et tantĂŽt Musset, apostrophant ce dernier tour Ă  tour par tu » et par vous », le dĂ©signant parfois d’un il » narratif41. Les Lettres d’un voyageur forment ici contraste, car elles stabilisent l’interlocuteur intime que le journal appelle sans le fixer. En polarisant le discours vers un ĂȘtre bien dĂ©fini, la lettre authentique ou retravaillĂ©e en Ă©pĂźtre, la diffĂ©rence n’importe guĂšre ici canalise le tourbillon Ă©motif, rĂ©gule le flux mental et permet le ressaisissement d’un sujet Ă©clatĂ© dans la souffrance. L’adresse amicale met une sourdine au tumulte que rĂ©percute le journal, Ă  ce brouhaha intĂ©rieur qui chez Sand contredit le monologisme couramment attribuĂ© au genre. Le journal n’offre Ă  l’aliĂ©nation passionnelle qu’un exutoire, non une thĂ©rapie la reconquĂȘte de soi ne saurait advenir pour Sand dans l’écriture autocentrĂ©e. 42 Ibid., 960. 43 Ibid., 1457 variante 760 a. 19En interposant les amis devant l’image obsĂ©dante de l’aimĂ©, trop prĂ©cise et incontrĂŽlable, l’épĂźtre offre donc une alternative salutaire Ă  la monodie plaintive et dĂ©bilitante du diariste. L’entretien avec NĂ©raud ou Rollinat dĂ©tourne du tĂȘte-Ă -tĂȘte avec l’amant qui occupe la solitude dangereuse »42. La posture dialogale aide Ă  dĂ©placer les affects, Ă  les remodeler pour mieux les maĂźtriser. Tandis que la passion s’éprouve dans le journal comme passivitĂ© souffrante, l’amitiĂ© confiĂ©e aux lettres aide Ă  rĂ©investir une position active. Tout artifice est bon pour subvertir le face-Ă -face spĂ©culaire du diariste. L’auteur de la cinquiĂšme Ă©pĂźtre, jouant devant les siens au vieil oncle, leur adresse une harangue mi-sentencieuse mes chers enfants », mi-facĂ©tieuse ĂŽ mioches ! » dont le ton va et vient entre hauteur solennelle et familiaritĂ© bonhomme. L’enchĂąssement des discours l’oncle parle de lui tantĂŽt Ă  la premiĂšre, tantĂŽt Ă  la troisiĂšme personne, les figures et autres tournures rhĂ©toriques accumulĂ©es sur cette page mĂ©taphores, anaphores, prĂ©tĂ©rition, prosopopĂ©e mettent le propos Ă  distance43. Le sujet Ă©crivant se dĂ©place ici vers une fable qui transpose le sentiment exacerbĂ© dans un registre ludique, mais qui sonne tout de mĂȘme un peu faux sous l’allure enjouĂ©e percent l’effort et la pose. Sand supprima ce passage en 1837, jugeant sans doute que tant d’apprĂȘts contrariaient l’impression d’immĂ©diatetĂ©, de spontanĂ©itĂ© attendue d’une lettre. 44 Ibid., 298 extrait d’Histoire de ma vie V, 7. 45 OA., II, 1448 variante 735 b. On pense Ă  l’Exegi monumentum d’Horace Odes, III. 20Il est clair pourtant qu’il n’y a plus de vraie lettre » dĂšs lors que des manipulations textuelles accompagnent publication et rééditions. Or la mutation de la lettre en Ă©pĂźtre reste le point aveugle des commentaires fournis par Sand ultĂ©rieurement Je sentais beaucoup de choses Ă  dire, et je voulais les dire Ă  moi et aux autres »44 – comme si dire » ces choses » et les divulguer revenait au mĂȘme. Publier permet en rĂ©alitĂ© d’objectiver plus encore l’écriture intime. Deux complĂ©ments donnĂ©s en 1837 au numĂ©ro V vont dans ce sens en authentifiant la lettre janvier 1835 » ordonne sa rĂ©daction Ă  la temporalitĂ© externe du calendrier, À François Rollinat » livre l’identitĂ© civile du destinataire. Mais que ce nom renvoie Ă  un rĂ©fĂ©rent rĂ©el, jusqu’alors masquĂ© sous le pseudonyme Paul », n’est pas l’essentiel. Le nom vaut surtout brevet de littĂ©raritĂ©, il rapporte le texte Ă  la catĂ©gorie des Ă©pĂźtres François s’inscrit dans la cohorte des amis cĂ©lĂšbres Auguste, MĂ©cĂšne ou moins illustres Lucilius, Lollius, Julius Florus etc. qu’Horace honora de ses missives versifiĂ©es. Passer de la revue au livre, support moins Ă©phĂ©mĂšre, concourt au mĂȘme effet qui est d’assurer Ă  l’écrit privĂ© une audience Ă©tendue et durable, non tant pour le plaisir d’exhiber l’intime que pour neutraliser le poison qu’il recĂšle. Ériger la lettre en monument »45, en mĂ©morial ouvert Ă  tous, permet au scripteur de se dessaisir d’un trop plein de particulier. 46 Ibid., 1460-1461 variantes 775 a, 776 a. 47 La variante 771 b remplace Paul » par vieux », qui dans le contexte Ă©quivaut presque Ă  ami » ... 21L’examen des appellatifs fournit des indices concordants. Leur emploi atteste la mĂȘme stratĂ©gie, qui met le discours personnel Ă  distance. Logiquement, le Paul » opaque de la premiĂšre version s’efface Ă  prĂ©sent derriĂšre François » Rollinat dans les apostrophes Ă©maillant le texte46, mais plusieurs retouches prĂ©fĂšrent tout de mĂȘme interpeller l’ami la variante 772 b remplace En vĂ©ritĂ©, Paul » par En vĂ©ritĂ©, ami », la variante 776 b substitue Mais toi, ami » Ă  Mais toi, Paul »47. L’épĂźtre veut en effet un mixte de particulier et de gĂ©nĂ©ral tout en individualisant le destinataire, elle gĂ©nĂ©ralise suffisamment son propos pour l’arracher Ă  la personnalitĂ© exclusive, de sorte que l’échange amical puisse valoir pour tout lecteur au grĂ© de ses propres attentes tĂ©moignage, soulagement, soutien. On relĂšve de surcroĂźt l’apostrophe Pylade » cette marque de connivence semble rĂ©servĂ©e Ă  l’intĂ©ressĂ©, mais elle invite aussi le lecteur quelconque Ă  entrer de plain-pied dans l’échange, car la rĂ©fĂ©rence culturelle Euripide, Racine accroche la relation Sand-Rollinat Ă  un exemple illustre, parangon prestigieux d’amitiĂ© parfaite, modĂšle ayant traversĂ© le temps. Alterner de la sorte François », ami » et Pylade » permet bien sĂ»r d’éviter les rĂ©pĂ©titions mais aussi de conforter l’appartenance des Lettres du Voyageur au genre Ă©quivoque message publiĂ© ou dĂ©claration publique ? de l’épĂźtre. Cet apparentement mĂ©nage une place au nouveau recueil dans un champ littĂ©raire oĂč le branle-bas romantique n’a pas balayĂ©, loin s’en faut, les rĂ©fĂ©rences classiques. Inscrire ses propres missives dans une tradition vĂ©nĂ©rable mĂ©rite bien l’effort de ces bricolages textuels
 48 J. Rousset, Le Lecteur intime de Balzac au journal, Paris, JosĂ© Corti, 1986, p. 142. 49 G. Sand, Histoire de ma vie, OA., II, 298 [
] j’en Ă©tais si vivement prĂ©occupĂ©e, que j’avais be ... 22Que conclure de l’équation Ă  quatre termes lettre, Ă©pĂźtre, autobiographie, journal qui vient de nous arrĂȘter ? Les Lettres d’un voyageur ne cĂŽtoient peut-ĂȘtre la forme du journal que pour mieux esquiver la pratique d’un journal vĂ©ritable. L’écriture adressĂ©e, et de plus divulguĂ©e, permet de dĂ©ployer l’intime tout en le dramatisant sous le regard d’autrui Ă  une Ă©poque oĂč il n’est pas d’usage de publier son journal intime48, ce biais permet Ă  Sand de ne pas Ă©crire de soi rien que pour soi. L’argument du voyage je vous Ă©cris d’ailleurs donne certes une lĂ©gitimitĂ© littĂ©raire aux confidences, mais l’alibi permet aussi de se dĂ©rober Ă  l’assignation identitaire je ne suis pas toute oĂč l’on me croit, comme quoi le voyageur Ă©tait moi, et comme quoi il n’était pas moi ». En effet, quoi qu’affirme aprĂšs coup Histoire de ma vie, la quĂȘte de son identitĂ©, l’exploration de son individualitĂ© » en train de se faire »49 n’est peut-ĂȘtre pas le principal objet de ces textes oĂč l’auteur se fuit autant qu’elle se cherche. Il lui faut se sauver, au double sens du terme. DĂšs lors, rendre compte des dispositions successives de mon esprit », ce plan » prĂ©conçu ou reconstruit aprĂšs coup ? tourne court, l’écriture autocentrĂ©e prend des directions centrifuges, et le recueil se disperse mais qui le regrettera ? Notes 1 Publiques au lieu de publiĂ©es pour celles IV, V, VI, IX qui ne sont pas simplement des lettres confidentielles mises Ă  la disposition des tiers Sand a rĂ©organisĂ© le matĂ©riau originel. 2 À la diffĂ©rence des trois premiĂšres lettres, que Sand destine d’emblĂ©e Ă  la Revue des Deux Mondes bien qu’elle les fasse transiter par Musset, les numĂ©ros IV, V, VI Ă©manent d’envois privĂ©s que l’auteur rĂ©affecte aprĂšs coup Ă  une publication littĂ©raire. 3 B. Diaz, L’Épistolaire ou la PensĂ©e nomade, Paris, 2002, PUF Écriture. 4 Ibid., p. 90. 5 Ibid., p. 158. 6 Voir notre Ă©tude des diverses fonctions rhĂ©toriques, pragmatiques, psychologiques du destinataire amical L’ami dans les Lettres IV, V, VI, IX », communication faite au colloque Les Lettres d’un Voyageur de George Sand un traitĂ© de poĂ©tique romantique », UniversitĂ© Stendhal-Grenoble III, juin 2004, Ă  paraĂźtre dans la revue Recherches & travaux. 7 G. Sand 1970-1971, ƒuvres autobiographiques [dĂ©sormais abrĂ©gĂ© en OA., suivi du numĂ©ro de tome en chiffres romains et du numĂ©ro de page en chiffres arabes], G. Lubin Ă©d., Paris, Gallimard La PlĂ©iade, 1970-1971, 2 vol., t. I, p. 7. 8 Ibid., II, 298-300. Les dates indiquĂ©es par cet extrait sont exactement celles inscrites en tĂȘte des Lettres d’un Voyageur IV et V. 9 Le 5 dĂ©cembre 1834, Sand cĂšde Ă  Buloz la propriĂ©tĂ© de ses Ɠuvres posthumes qui se composeront de 4 ou 5 volumes de mĂ©moires ». Voir G. Sand, Correspondance [dĂ©sormais abrĂ©gĂ© en C., suivi du numĂ©ro de tome en chiffres romains et du numĂ©ro de page en chiffres arabes], G. Lubin Ă©d., Paris, Garnier, 1964-1991. 10 Ph. Lejeune, Le Pacte autobiographique, Paris, Seuil PoĂ©tique, 1975, p. 14. 11 OA., II, 739-740. 12 Ibid., 752. V. Alfieri, La Vie de Victor Alfieri Ă©crite par lui-mĂȘme et traduite de l’italien par M*** 1809, Paris, Nicolle, 2 vol. 13 C., II, 591. 14 Voir l’étude signalĂ©e en note 6. 15 M. Blanchot, Le Livre Ă  venir, Paris, Gallimard Folio-Essai, 1975, p. 254. 16 OA., II, 793. 17 Ibid., 741. 18 Ibid., 751. 19 Ibid., 669. 20 Ibid., 673-674. 21 Ibid., 874-879. 22 Ibid., 1448 ce paragraphe de la Revue des Deux Mondes disparaĂźtra dĂšs l’édition Bonnaire 1837. Notre Ă©tude de ces variantes repose sur l’édition de G. Lubin OA., II dont elle adopte la numĂ©rotation. 23 B. Diaz, L’Épistolaire ou la PensĂ©e nomade, p. 75 et 90. 24 Voir la lettre du 14 dĂ©cembre 1853 Ă  Éliza Tourangin, C., XII, 196. 25 OA., II, 740. Les lettres IV, V, IX comme VI et X se prĂ©sentent doublement fragmentĂ©es les sections dĂ©limitĂ©es par l’unitĂ© de destinataire Rollinat et NĂ©raud pouvant alterner se subdivisent en segments selon les jours, les heures ou les lieux. 26 Ibid., 752. 27 Imitation approximative du protocole Ă©pistolaire. 28 OA., II, 1447-1448 variante 735 b. L’italique est de Sand. 29 Ibid., 1454-1 456 variante 757 a. 30 Pour le dĂ©tail des copies l’autographe ayant disparu et des interprĂ©tations, voir l’Introduction de Georges Lubin au Journal intime, OA., II, 947-951. 31 Voir Diaz qui rĂ©capitule la discussion dans Sand et Musset Le Roman de Venise, Diaz Ă©d., Arles, Actes Sud Babel, 1999, p. 539-540 et 545-546. 32 C., I, 175-261 lettres Ă©chelonnĂ©es du 11 octobre au 14 novembre 1825. 33 OA., I, 8. 34 Voir note 7. 35 OA., II, 962 Journal intime. 36 Ibid., 589 Sketches and Hints. 37 Ibid., 963 Journal intime c’est moi qui, par l’italique, souligne la similitude entre cette citation et la suivante. 38 Ibid., 751. 39 Ibid., 962-966. 40 Ibid., 966-967. 41 Ibid., 958-962. Exemples analogues ibid., 954 et 967-968. 42 Ibid., 960. 43 Ibid., 1457 variante 760 a. 44 Ibid., 298 extrait d’Histoire de ma vie V, 7. 45 OA., II, 1448 variante 735 b. On pense Ă  l’Exegi monumentum d’Horace Odes, III. 46 Ibid., 1460-1461 variantes 775 a, 776 a. 47 La variante 771 b remplace Paul » par vieux », qui dans le contexte Ă©quivaut presque Ă  ami » voir l’étude signalĂ©e en note 6. 48 J. Rousset, Le Lecteur intime de Balzac au journal, Paris, JosĂ© Corti, 1986, p. 142. 49 G. Sand, Histoire de ma vie, OA., II, 298 [
] j’en Ă©tais si vivement prĂ©occupĂ©e, que j’avais besoin de l’examiner et de la tourmenter, pour ainsi dire, comme un mĂ©tal en fusion jetĂ© par moi dans un moule ». Auteur Lettrede George Sand Ă  Alfred de Musset Cher ami, Je suis toute Ă©mue de vous dire que j'ai bien compris l'autre jour que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit une preuve que je puisse ĂȘtre aimĂ©e par vous. Je suis prĂȘte Ă  montrer mon
15 Points On trouve dans la littĂ©rature des exemples raffinĂ©s de lettres utilisant la stĂ©ganographie. Voici un exemple connu de correspondance entre George Sand et Alfred de Musset oĂč des messages intimes sont camouflĂ©s. Niveau Note Pour accĂ©der Ă  cette partie du site, veuillez vous authentifier
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